Va vis deviens ce que tu es

Va vis deviens ce que tu es

Mary Mann

Va, Vis, Deviens ce que tu es !

Quand on cherche à se reconvertir, on est souvent désarçonné devant les possibilités infinies qui s’offrent à nous. D’autant qu’on ne sait plus bien souvent qui on est. Alors comment choisir une autre voie, une formation ? Sur quoi se baser ? Comment comprendre et trouver ce que nous sommes au fond de nous, au plus juste et en cohérence avec nous-mêmes ? Faire un pas pour initier le changement, oui, mais lequel ?

 

Un jour, un client d’Orientation & Sens de Vie® m’a posé une question intéressante.

Bien sûr, mes clients ont toujours des réflexions intéressantes lors de nos échanges, mais celle-là l’était particulièrement.

Je m’explique.

Nous arrivions au terme de son bilan de compétences Orientation & Sens de Vie®, il avait eu sa synthèse et des suggestions de métiers qui selon moi répondaient très bien à ce qu’il était, sa vibration, son âme.

Nous avions bien posé le tableau de ses grands axes de vie, trouvé ce qui le faisait vibrer, réussi à le connecter intuitivement à ce qu’il voulait réaliser dans sa vie afin de n’avoir aucun regret.

Il y avait bien un métier suggéré qui lui parlait, mais il fallait reprendre des études… Trop long pour lui (mais que sont 2 ans dans une vie ?)…

Alors il cherchait une autre formation plus accessible dans cette branche, LE métier concret qui pourrait incarner le fruit de notre travail, mais rien d’autre ne lui parlait encore suffisamment.

En résumé, si le fond était clair, la forme ne l’était pas encore. Et il se mettait la pression pour choisir une formation, décider rapidement sans savoir quoi choisir précisément.

Peur de faire un choix, peur de se tromper…
Stop ! Don’t panic !

Quand il m’a confié son angoisse, il m’est venu une image très drôle : c’est comme si vous deviez vous habiller le matin et que vous enfiliez tout de suite le costume avant de mettre votre slip (et vous ressembleriez à Superman des années 80).

Je lui ai donc répondu : « Faites un premier pas. Allez d’abord vers quelque chose de nouveau qui vous plait, une petite formation pour apprendre une nouvelle compétence, faire une activité qui honore vos intérêts et valeurs, que vous trouvez utile, qui vous parle au cœur. On devrait toujours l’écouter (le cœur). Quand votre tête ne sait plus, votre cœur Si ! Et vous allez voir, un jour le puzzle va s’assembler. »

Il m’a regardée.
Je l’ai regardé.
Bref, on s’est regardé.

Puis j’ai continué : « Vous savez quand moi je n’en pouvais plus de mon ancien job en tant que salariée, j’ai senti soudain le besoin impérieux d’apprendre quelque chose qui résonnait avec moi, avec mes intérêts, sous peine de sentir mon âme mourir.

Mon cerveau n’en pouvait plus de se liquéfier du bore-out.

Et un jour que je surfais sur internet, je suis tombée sur la radio Médecine Douce (que j’écoutais régulièrement car les sujets abordés répondaient à mes valeurs et centres d’intérêts).

J’ai trouvé la page de tous les podcasts et là mon cerveau et mes neurones ont pétillé de plaisir ! Enfin à manger ! »

 

Il a continué à me regarder avec un air encore plus concentré.

J’ai poursuivi : « Puis un jour je suis tombée sur une intervention d’une thérapeute qui parlait de sa méthode. J’ai tout de suite eu envie de l’apprendre. TILT ! J’avais envie comme ça, alors j’ai cherché une formation… et 6 mois après tout s’est enclenché dans ma vie. »
Il a marqué un silence, puis m’a dit avec une moue interrogative : « Oui, mais vous aviez déjà le projet de devenir thérapeute. »
Et là, je lui ai répondu trop vite OUI.

En fait, j’y ai repensé calmement après coup et la réponse était NON.

Non, je ne voulais pas devenir thérapeute. Mon projet était bien plus pragmatique que ça ! Je me suis juste dit : « Cette méthode a l’air géniale et si je peux me la faire sur moi, ça me fera faire des économies ! » Car j’étais en plein chantier thérapeutique avec peu de moyens financiers.

Ce que je voulais tout au plus, c’était m’installer officiellement comme énergéticienne et déjà ça, c’était pas gagné !

J’avais tant de peurs à virer de mon psychisme pour ne serait-ce que caresser cette idée un jour ! Devenir thérapeute, ce n’était pas dans mes projets du tout ! Je m’entends encore le dire à ma thérapeute de l’époque : « Oh non, je ne me sens pas capable d’être thérapeute, j’aurais trop peur de dire n’importe quoi… »

Et pourtant, 6 mois après, j’appuyais sur le bouton du siège éjectable à mon travail. Et 2 mois après, je me déclarais professionnellement comme… psychopraticienne (entre autres).

Tout ce que j’étais, tout mon parcours depuis tant d’années, toutes mes connaissances accumulées : tout s’était assemblé en un instant.

Il manquait juste cette dernière pièce et un signal intérieur pour que ça fasse « clic » et que la vie me propulse au-delà de mes espérances.

Le fait d’y repenser me fait sourire… 🙂

Plug-in !

Vous connaissez Indiana Jones ? Dans Indiana Jones et la dernière croisade, il y a une scène qui explique parfaitement ce qu’il se passe quand vous suivez en premier lieu votre cœur, que vous vous pluguez sur la bonne fréquence et qu’ensuite le chemin se dessine.

Quand vous faites un pas honnête, sincère en direction de vous-même, l’Univers vous répond.
(Si ! Si ! Je vous assure. Moi, ça m’a fait l’effet de la bibliothèque qui me tombe dessus alors que je ne voulais prendre qu’un livre dans l’étagère du haut).

Revenons-en à Indy…

Lors de sa quête du Graal, Indy doit traverser un gouffre alors qu’il n’y a pas de pont 😮 « Mais c’est impossible ! Personne ne peut sauter un vide pareil ! » Il a peur. Il ne comprend pas. Il se dit que c’est n’im-por-te quoi !!!

Mais ça urge ! Il doit traverser pour trouver le Graal et sauver son père qui se meurt !

Comment faire pour traverser ce gouffre ? Vite, vite !!! Son père mourant murmure le cœur plein d’espoir : « Tu dois croire mon fils… ».

Et là… Le trouillomètre au maximum, Indy a une illumination !

Il comprend soudain le sens profond de l’énigme de je ne sais plus quel Oracle, à savoir que seul le valeureux pourrait atteindre le Graal : « C’est un saut de la foi ! Bon Dieu, mais bien sûr ! », s’écrie-il.

Il murmure, il bafouille, le cœur tout chamboulé. Il comprend que même s’il a peur du danger et qu’il connait son but sans savoir précisément comment l’atteindre, il doit s’en remettre au destin et faire un pas dans sa direction en ayant la foi.

Alors, il ferme les yeux et se lance… Et MIRACLE, il ne tombe pas.

Son pied rencontre de manière inattendue un sol invisible, solide. Un pont transparent, qui se dérobait à ses yeux, apparaît soudain !

ll est surpris, très surpris mais tellement soulagé ! C’est beau. Il rit, Indy est heureux. Le cœur gonflé, il avance timidement d’abord puis s’enhardit et va de l’autre côté et trouve enfin le Graal.

Eh bien… Quand on suit ses tripes et son cœur, c’est pareil

On fait Un avec la vie. Et l’Univers conspire avec vous !

Vous êtes le petit oisillon qui commence à battre des ailes pour essayer de voler et qui soudain se dit « Eh ! Mais ça y est, je sais voler et puis c’est chouette, j’ai accès à ça maintenant qui était hors d’atteinte avant. Et ça va me permettre de faire autre chose que je ne pouvais pas faire avant du coup ! ».

Comme aux échecs, même si vous vous dites que vous ne savez pas jouer, vous avancez vos pions lentement mais sûrement et vous vous rendez compte au bout d’un moment que Mince !… Vous jouez la partie !

Et peu à peu quelque chose va prendre forme. Il y aura même certaines phases d’accélération qui vous étonneront. Cela indiquera d’ailleurs que vous êtes sur le bon chemin.

Faites des choix que vous AIMEZ, pour lesquels vous sentez de la justesse et de la résonance dans votre cœur.
Alors, à partir de vos choix sincères va se dessiner peu à peu une trame invisible qui va finir par relier tous les points, vous porter. Comme le pont d’Indy.

Et votre trajectoire fera « sens » soudain pour finalement prendre forme.
PLUG-IN. Votre prise mâle trouve sa prise femelle. Tout s’assemble.

Le flow arrive…

Va, vis, deviens ce que tu es. Au fond, tu le sais déjà

Moi je t’aide d’abord à te retrouver, à prendre conscience de qui tu es, à contacter ton âme, ton essence, les raisons de ta venue sur Terre. Nous irons voir ton bagage karmique (les acquis de tes vies antérieures) car cela éclaire aussi ta trajectoire…

Je t’aide à tracer les grands repères dans la carte de ta vie pour ne pas te perdre et qu’ils te guident toujours. Comme le faisaient les marins en suivant l’étoile polaire avec un sextant, certains qu’ainsi ils ne s’écarteraient pas de leur route en suivant la bonne étoile

Comme je suis aussi psychopraticienne, je t’aide à te libérer de tes peurs et de tes croyances limitantes afin de voler et de te lancer dans le flow.

Pour le reste : suis ton cœur, il connait la route…

 

Growing wings Leap of faith de Lara Fabian (Les ailes qui poussent – Saut de la foi)

As-tu déjà fait face à l’océan
Sans avoir la moindre idée
De comment nager, mais tu as quand même sauté ?

As-tu déjà embrassé un amour
Sachant que son cœur était brisé et abîmé
Mais tu l’as étreint quand même ?

Saut de la foi
Les ailes se déploient
Alors que tu tombes
Avant que tu ne heurtes le sol…

As-tu déjà erré dans le désert
Alors que les sables changeaient sans cesse
En te laissant toutefois guider par les vents ?

As-tu déjà parlé dans une langue
Que tu n’as jamais entendue avant
Mais ton esprit la comprend et semble s’en souvenir ?

Saut de la foi
Les ailes se déploient
Alors que tu tombes
Avant que tu ne heurtes le sol…

 

Avoir peur est normal. Mais ne laissez pas la peur diriger votre vie !

Quête de sens : quand partir de son travail ?

Quête de sens : quand partir de son travail ?

Coincé dans un travail qui ne vous inspire plus ? C’est l’histoire d’Isabelle. Mais s’avouer un manque de sens et écouter son véritable appel professionnel peut nous libérer. Afin d’oser quitter un emploi qui ne vous convient plus et réaliser vos rêves.

lire plus
Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

On a toujours tendance à vouloir agir précipitamment lors d’une envie de reconversion professionnelle. Et qui plus est, seul. Cela peut entraîner des erreurs coûteuses. Lesquelles ? Comment bien aborder une envie de reconversion ? Comment ne pas retomber dans les mêmes écueils du passé ?

lire plus

 


 

Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

mm[@]marymann.fr 

  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
VANNES - MORBIHAN - BRETAGNE - FRANCE
  PAR SKYPE & ZOOM

Comment découvrir son alignement professionnel ?

Comment découvrir son alignement professionnel ?

Mary Mann

Avoir un job qui fait sens et pour lequel on est fait

On parle souvent d’alignement professionnel pour dire que notre job est en accord avec notre nature et nos aspirations. Or qu’est-ce qui fait que tant de gens se retrouvent à faire un travail si éloigné d’eux-mêmes ? Ils flottent au vent telles des herbes folles se laissant définir par des conditions extérieures, des injonctions subtiles, des diktats sociétaux… Et ils ne savent plus qui ils sont. L’ont-ils d’ailleurs déjà su ? Alors, avant de se demander « quel métier faire pour être heureux », que faut-il faire pour découvrir notre harmonie professionnelle ?

Prenez le temps de vous rencontrer

La première chose à faire pour découvrir progressivement votre alignement professionnel, et c’est impératif, c’est que vous repreniez contact avec vous-même.

Car le problème majeur de notre époque est qu’on n’a jamais été aussi connecté (tout le temps) à des appareils, internet, Facebook et autres réseaux sociaux… aussi stressé par des emplois du temps de malade… mais aussi déconnecté de soi et du monde ! Et ceci déjà très tôt…

baby-84626_640
Faut dire que vous avez probablement eu un entrainement de choc…

Pierre Rabhi a dit très justement : « Aujourd’hui, on est tout fier lorsqu’un enfant de 5 ans sait manipuler la souris de l’ordinateur et compter parfaitement. Très bien. Mais trop d’enfants accèdent à l’abstraction aux dépens de leur intériorité, et se retrouvent décalés par rapport à la découverte de leur vraie vocation. Dans notre jeune âge, nous appréhendons la réalité avec nos sens, pas avec des concepts abstraits. Prendre connaissance de soi, c’est d’abord prendre connaissance de son corps, de sa façon d’écouter, de se nourrir, de regarder, c’est ainsi que l’on accède à ses émotions et à ses désirs. »

Alors prenez le temps de recontacter votre Etre intérieur. Allez dehors, marchez, sans rien d’autre que vous. Oubliez votre portable et votre ordinateur pendant ne serait-ce qu’une journée. Par pitié, ne devenez pas un Smombie (Smartphone zombie) !

Marchez en silence et regardez la vie autour de vous, les gens, la nature. Prenez le temps d’observer vos mouvements intérieurs et descendez en vous-même… Autrement dit : ancrez-vous dans le moment présent !

meditation photo

Inspirez, soufflez et fermez les yeux un instant.

Soyez pleinement présent aux autres et à vous-même pour découvrir ce qui vous déplaît, ce qui vous plait, là où vous excellez, quels sont vos besoins essentiels…

Redécouvrez les bienfaits d’activités manuelles : savez-vous que c’est grâce aux extraordinaires capacités des mains tant en matière de création que de fabrication, que le cerveau de l’homme s’est développé ? Vos mains méritent mieux que la surface froide d’un souris, d’un clavier ou d’un smartphone !

Apprenez aussi à ne rien faire durant une pause, c’est essentiel. Laissez des silences s’installer pour mieux entendre le murmure de votre âme. Cela permet de construire son imagination, sa créativité. C’est pas moi qui le dit, c’est la neuroscience. Y arriver, c’est le chemin vers le centrage au creux de soi.

Car même lorsque nous ne pensons à rien, notre cerveau est actif. Il trie les informations accumulées, réactive des souvenirs, permet d’adopter de nouveaux points de vue : la rêverie est un moment privilégié qui stimule la créativité, votre créativité.

Rien de plus facile que de laisser ses pensées vagabonder. Et quand nous rêvons éveillés, un « réseau neuronal de repos » prend le relais. Et c’est là que de supers idées peuvent émerger, des prises de conscience salutaires !

 

Ensuite il sera bien temps de se poser les bonnes questions…

Car il ne sert à rien de s’interroger sur des questions aussi cruciales que la reconversion à choisir, si on ne se connait pas !

Comment décider de quelque chose quand on est dans le brouillard ou le TGV, coupé de soi-même, et qu’on ne voit rien clairement ? C’est tout l’enjeu du travail que je vous propose dans Orientation & Sens de Vie® !

Mais pour commencer à vous exercer à « l’art de se poser les bonnes questions »

En voici une première ! Et mon Dieu, qu’elle est bonne, qu’elle est légère !

 

Plutôt individualiste ou altruiste ?

Et je précise bien qu’il faut entendre la réponse sans aucun jugement : «Est-ce que je veux expérimenter une vie individualiste centrée uniquement sur moi ?» ou «Est-ce que j’ai besoin d’avoir une vie au service des autres, de la Vie, du monde ?».

Ce sont les deux facettes d’une question fondamentale qui va aiguiller tout le reste ! (sachant que l’on peut aussi avoir du plaisir et se réaliser en optant pour une vie au service des autres, et qu’un métier altruiste n’est pas forcément celui d’infirmière, de psychothérapeute etc.

Ben oui, dans l’esprit de beaucoup de personnes, être au service des autres, c’est forcément être mère Térésa… C’est ce que m’a fait comprendre une jeune étudiante un jour : « J’aimerais bien aider les autres, mais je crois que je n’en aurai pas le courage… » J’ai ouvert de grands yeux. Que néni ! Croit-elle que le fait de travailler, d’exercer une activité soit sans répercussion sur les autres ?

Alors individualiste ou altruiste, dans les deux cas, c’est OK. Pourquoi ? Ben oui, pourquoi Maryanne ? Parce que c’est votre chemin de vie, que vous avez le droit de décider de ce que vous voulez expérimenter dans votre vie.

Nous sommes ici incarnés pour expérimenter. Que vous partagiez ou non ma croyance, je crois en la réincarnation. Donc si vous avez vécu une vie de crève-la-faim au 18ème siècle ou été brûlé quinze fois sur le bûcher, vous aurez peut-être besoin de prendre des vacances… Ça se comprend. Mais bon… Je vais développer.

 

La notion de vie individualiste

fame photoLa caricature de ce type de vie est de vouloir être une star, riche ou célèbre… sans autre but que de contenter son ego ou de gagner plein d’argent. « Je veux faire célèbre ! » oO

Si vous voulez être heureux dans la vie, il faut bien prendre conscience qu’être une star, célèbre ou riche et ne doit pas être un but mais une conséquence possible de votre action.

Un certain nombre de jeunes souhaitent faire « célèbre » en croyant peut-être que c’est un métier. En plus, ils ne voient souvent que le bon côté de la vie des stars qu’ils envient…

Souvent, cela cache ni plus ni moins un manque criant de reconnaissance et le besoin d’être aimé par beaucoup de gens pour se donner de la valeur au travers du regard des autres, autrement dit que les autres leur donnent cette valeur qu’ils ne s’accordent déjà pas eux-mêmes.

Du coup, cette course après des chimères qui risque de ne jamais s’arrêter, donne malheureusement des désillusions terribles quand la célébrité n’est plus là : on entend régulièrement des news de morts tragiques de stars déchues, qui ne sont plus aimées du public…

C’est une vie dont le seul sens est tourné vers soi, l’amour du public étant recherché pour guérir une estime personnelle défaillante. Mais je le répète : si quelqu’un veut l’expérimenter : c’est OK, c’est son chemin de vie.

Mais on peut tout à fait avoir une vie individualiste incognito, pas besoin d’être une star ! On peut ainsi participer à un système capitaliste de production de richesse sans aucun état d’âme, système qui met en compétition les individus, qui détruit la terre et ses êtres vivants…

Mais il y a peu de chance qu’on trouve un sens positif à ce qu’on fait !

C’est ce que dit également Corinne Berthaud, auteure du livre Cette comédie qu’on appelle le travail : « Un salarié qui est individualiste ne va jamais trouver le sens de son travail et même de sa vie en général. L’intérêt c’est de privilégier la mission dans laquelle on est engagé car les attributions (salaire, avantages) ne sont que des illusions. C’est ainsi qu’on appâtait les salariés avant. Il faut que les salariés prennent conscience de ça. Si on privilégie uniquement l’aspect matériel et financier, on ne peut pas se réaliser, c’est impossible. Qu’est-ce qui fait qu’on craque ? C’est quand on n’a plus de sens ! Le sens même, c’est se sentir exister, d’avoir ce sentiment d’utilité, c’est ça qui est prioritaire ! »

money photoGilles Vernet aussi est revenu de sa vie individualiste.

Cet ex-trader devenu instituteur parle très bien de sa vie d’avant : «…faire de l’argent pour faire de l’argent, à un moment donné : on tourne en rond, il y a un manque de sens. La maladie de ma mère m’a soudain mis en face de cette réalité. Le 11 septembre 2001 a fini le processus : j’ai été voir mon chef pour lui dire que je souhaitais arrêter, il m’a d’abord proposé un poste aux îles Caïman… J’ai insisté en lui demandant s’il comprenait ce besoin de se consacrer à des choses importantes, comme s’occuper de sa famille… Et il a accepté. »

Gilles Vernet consacre maintenant sa vie aux autres, motivé par la transmission aux enfants. Il a d’ailleurs réalisé un film Tout s’accélère où il s’interroge avec ses élèves de CM2 sur l’accélération vertigineuse de notre monde, notre mode de vie et la quête irréaliste de toujours plus de croissance…

 

Donc une fois que vous avez choisi entre une vie individualiste ou une vie altruiste, voici la question suivante…

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Quel est votre Pourquoi ?

Ben oui, Pourquoi ?

Nul besoin de préciser que si vous voulez une vie individualiste, votre POURQUOI c’est vous !

Et plusieurs options s’offrent à vous : jet-setter, trader, Paris Hilton, Nabilla, star égocentrique… Plaisanterie mise à part, il y a des stratégies pour gagner beaucoup d’argent, travailler moins longtemps, se constituer un patrimoine pour devenir peut-être rentier un jour, briller en société en choisissant un métier dont on n’a rien à faire mais qui offre un bon statut, faire la starlette… Mais bon… Vous pouvez plus simplement exercer un métier au service du capitalisme, sans éthique, qui pollue la planète, sépare les gens, les exploitent…

Mais dans ce cas, pas besoin de continuer la lecture de cet article…

Pour les autres qui auraient répondu ALTRUISTE… Avez-vous remarqué quelle est la question la plus fréquemment posée quand on rencontre un inconnu ?

« Et toi ? Tu fais quoi dans la vie ? »

Remarquez combien cette question est trop réductrice et s’attache à la forme, pas au fond. Rappelez-vous de vos rédactions en cours de français où on vous rabâchait qu’il ne fallait pas faire de hors sujet et qu’il fallait être plus attentif au fond qu’à la forme.

Eh bien pour être heureux au travail, c’est pareil ! Identifier au service de quoi on veut œuvrer est la base, la fondation même d’une vie professionnelle heureuse.

Cependant, beaucoup d’entre nous se laissent porter par le courant sans choisir au service de quoi ils veulent œuvrer et sous quelle forme ils veulent aider les autres, comment participer au monde.

C’est la grande différence entre le POURQUOI et le COMMENT.

« Ce qui est essentiel, c’est le Pourquoi, pas le Comment. » Mary Mann

Le problème vient de très loin…

Quand un enfant demande à ses parents pourquoi ils travaillent, que répondent-ils ?

« Pour gagner de l’argent ! »

Ben oui hein, c’est ballot… Marmonnez-vous en secouant la tête devant votre ordinateur (oui oui, je vous vois).

Cette malheureuse réponse va contribuer dès l’enfance à donner une image négative du travail, qui ne servira à rien d’autre qu’à gagner de l’argent (en aucun cas, ça ne peut être plaisant et épanouissant et c’est encore plus de la science fiction que de croire qu’on peut gagner de l’argent en faisant un truc qu’on aime – ben oui !). Mais c’est un autre point que j’aborde dans l’atelier sur la relation à l’argent.

Plus tard, à l’école…Nous devenons de futurs outils de production et pour nous insérer dans la société. Nous ne sommes pas accompagnés pour trouver ce qui nous anime ou nous pousse à agir. L’école est surtout conçue aujourd’hui comme un moyen pour trouver un travail et un travail est un moyen pour gagner de l’argent.

Vous me suivez ?

Nous sommes formatés pour trouver un travail pour gagner notre vie (oh quelle belle expression !) et qui plus est en CDI n’est-ce pas ?

Aparté : Vous a-t-on parlé de l’entrepreneuriat à l’école ? Non ? Ben moi non plus ! Normal, on nous inculque l’idée par défaut que le Graal est un CDI. Mais comme Corinne Berthaud le dit très justement : « C’est quoi la vie ? Le royaume des CDI ? Un prêt sur 30 ans et on attend le jour de l’an pour faire la fête ? C’est ça la vraie vie ? » (J’aborde ce point du salariat ou de l’entrepreneuriat dans un autre article car le salariat n’a pas toujours été la norme).

En conclusion, vous l’aurez compris : quand on est aligné dans un job qui fait sens, on ne travaille pas en premier lieu pour gagner de l’argent.

On travaille pour participer et apporter notre contribution à la collectivité, à une cause, à un Pourquoi. Car ça nous rend heureux et on se sent utile. Et on continuerait à le faire même si on n’en retirait pas d’argent, car c’est NOTRE TRUC !

Malheureusement dans la majorité des cas, on ne connecte jamais un travail à un BUT plus grand que soi, à un POURQUOI.Très souvent, on ignore tout bonnement quel est notre Pourquoi !

C’est ainsi que tant de gens se retrouvent dans des études sans aucun sens pour eux ou qu’ils sont perdus dans un secteur qui ne les intéressent pas… simplement parce qu’ils pouvaient les faire, 

Et ils vivent une vie qui n’a pas de sens, à contre-courant de leur nature, de leurs valeurs, de leurs priorités, à la fois dans ce qu’ils sont, font et la cause qu’ils servent. Ils sont au service de quelque chose qu’ils n’ont pas choisi en conscience !

Exemple réel : une personne pour qui l’humain et le lien social sont importants, qui a des valeurs écologiques et qui se retrouve informaticienne chez Total. Comme grand écart à la J-C Van Damme, c’est pas mal, non ? Mais surtout… ça fait mal à la longue…;-)

Donc si tous ces gens perdus ne se sont pas interrogés au départ, ils finissent par le faire un jour ou l’autre. Ils finissent par ressentir un gros problème existentiel et par être malheureux sans trop comprendre le diagnostic ni comment trouver une solution, car ils se sentent piégés par tout un tas de choses.

Et quand ils cherchent désespérément une issue, il est fréquent d’entendre :

« J’ai envie d’autre chose, mais je ne sais pas quoi faire… »

Ils pensent mystérieusement que la réponse est à l’extérieur d’eux-mêmes et que la réponse est d’abord dans le COMMENT et non dans le POURQUOI.

« Le Pourquoi sert à comprendre le SENS profond de notre action. » Mary Mann

Le POURQUOI c’est votre ballon qui vous suit partout au bout de votre main, et quand vous levez la tête vous le voyez et si votre action est en cohérence avec ce pourquoi, vous ne vous perdez pas en route, vous commencez même à vous respecter !

C’est comme les repères que prennent les voyageurs pour naviguer sur l’océan sans se perdre. Des repères lointains ou fixes, qui ne bougent pas comme l’étoile polaire par exemple. D’ailleurs, êtes-vous bien certain de suivre la bonne étoile ?

Quête de sens : quand partir de son travail ?

Quête de sens : quand partir de son travail ?

Coincé dans un travail qui ne vous inspire plus ? C’est l’histoire d’Isabelle. Mais s’avouer un manque de sens et écouter son véritable appel professionnel peut nous libérer. Afin d’oser quitter un emploi qui ne vous convient plus et réaliser vos rêves.

lire plus
Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

On a toujours tendance à vouloir agir précipitamment lors d’une envie de reconversion professionnelle. Et qui plus est, seul. Cela peut entraîner des erreurs coûteuses. Lesquelles ? Comment bien aborder une envie de reconversion ? Comment ne pas retomber dans les mêmes écueils du passé ?

lire plus

 


 

Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

mm[@]marymann.fr 

  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
VANNES - MORBIHAN - BRETAGNE - FRANCE
  PAR SKYPE & ZOOM

Comment apprendre à Etre plutôt qu’à « Faire »

Comment apprendre à Etre plutôt qu’à « Faire »

Mary Mann

Pour ne pas vivre en somnambule !

Comment Etre au monde et ne pas résumer sa vie à une suite de tâches effectuées ? Chaque jour, pris dans le tourbillon quotidien, nous avons trop tendance à nous oublier. C’est ce qu’Anita Moorjani nous invite à méditer, riche de son expérience de mort imminente qui lui a donné une conscience élargie de la vie.

Anita Moorjani – qui a fait une expérience de mort imminente inspire aujourd’hui des centaines de milliers de personnes avec un discours qui invite à s’aimer soi-même, sans chercher à vivre une autre vie que la sienne.

« Quand je parle d’être plutôt que faire, c’est en référence au fait que notre culture est tellement concentrée sur le Faire – faire son travail, faire ceci ou cela – que nous agissons presque en état de somnambulisme, sans nous demander qui nous sommes vraiment.

On va à l’école, puis à l’université, puis on cherche un emploi, et à aucun moment on ne se demande :

Qu’est-ce que je veux vraiment faire ?
Qu’est-ce qui me donne de la joie ?
Quelle est ma passion ?
Est-ce que cette carrière nourrit ma passion ?
Est-ce que je suis vraiment mon appel intérieur ? »

« Nous agissons presque en état de somnambulisme »

On se pose seulement des questions du genre :

« Est-ce pratique ? Est-ce que ça va me rapporter de l’argent, du prestige ? »

Ce sont des choses liées uniquement au mental, et nous avons été conditionnés à fonctionner ainsi par nos parents, nos professeurs ou nos patrons.

C’est pourquoi j’insiste sur l’Etre plutôt que sur le Faire.

Si au contraire on fait les choses en conscience, et qu’on fait ce qui nous apporte de la joie, alors le Faire est un reflet de l’Etre, de qui nous sommes. »

Extrait d’un entretien avec l’INREES « Je suis revenue guérie de la mort » publié le 26/09/2016 – Auteur : Jocelin Morisson

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

On a toujours tendance à vouloir agir précipitamment lors d’une envie de reconversion professionnelle. Et qui plus est, seul. Cela peut entraîner des erreurs coûteuses. Lesquelles ? Comment bien aborder une envie de reconversion ? Comment ne pas retomber dans les mêmes écueils du passé ?

lire plus
Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

lire plus

 


 

Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

mm[@]marymann.fr 

  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
VANNES - MORBIHAN - BRETAGNE - FRANCE
  PAR SKYPE & ZOOM

Quel métier ? Et si le problème c’était de choisir ?

Quel métier ? Et si le problème c’était de choisir ?

Mary Mann

Que faire ou ne pas faire : that is the question !

Vous ne savez pas quel métier choisir ? Tiraillé par de multiples intérêts et face au schéma d’hyperspécialisation du marché du travail, vous vous retrouvez face à un dilemme… Le choix du salariat ou de l’indépendance vous interpelle peut-être aussi, alors que le salariat prévaut et que l’entrepreneuriat est souvent décrié. Mais que choisir ? Et faut-il choisir ? Avoir de multiples intérêts est-il un problème inconciliable avec le monde professionnel ? Le salariat a-t-il toujours été la norme ? Voyons cela en détails…

Si vous n’êtes pas sûr de vouloir faire le même job ou d’être salarié pour le reste de votre vie, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul !

À l’occasion d’un discours illuminant, l’écrivain et artiste Emilie Wapnick décrit le type de personnes qu’elle appelle « multi-potentialistes » : ceux qui exploitent toute une palette d’intérêts et de métiers pendant leur vie, et qui ne veulent surtout pas se limiter !

En êtes-vous un ?

Pour en avoir une idée, regardez cette vidéo. Pour choisir la langue du sous-titrage : cliquer sur la bulle rouge avec les 3 petits points qui se trouve en bas à droite de la vidéo.

Pourquoi choisir au fait ?

Selon une étude réalisée pour le salon des microentreprises (SME), en 2016, en France, 16 % des actifs entre 18 et 65 ans étaient des slasheurs, des travailleurs qui pratiquaient plusieurs activités en même temps.

Parmi eux, 77 % exerçaient leur deuxième métier dans un secteur complètement différent.

Est-ce de la dilettante ? Est-ce une obligation économique ? Ou plutôt une sorte de pied de nez aux codes éculés qui veulent que l’on se spécialise dans un seul métier pendant toute une existence ?

À la Renaissance, ceux qui cumulaient plusieurs expertises forçaient l’admiration et étaient souvent à l’origine de grandes avancées intellectuelles. On les appelait polymathes. Parmi eux, se trouvaient Descartes, Copernic, Léonard de Vinci ou encore Michel Ange…

Mais qu’en est-il de nos jours ? Les polymathes du 21e siècle sont-ils aussi encensés que leurs aînés ? Ou au contraire, subissent-ils des blocages qui les empêchent de slasher comme ils veulent ?

 

Quel métier faire dans la vie ?

Dans son discours, Emilie Wapnick nous rappelle la fameuse question qu’on nous posait à tout bout de champ dès le plus jeune âge :

« Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? ».

Hélas, cette question source de tant d’anxiété, a coupé les ailes à plus d’un rêveur.

Elle sous-entendrait qu’on devrait se résigner à ne choisir qu’un seul métier à VIE. C’est paralysant lorsqu’on a envie par exemple d’être à la fois pompier, pilote d’hélicoptère et vétérinaire…

À l’âge adulte, une fois les présentations faites, cette question devient :

« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ».

Idem, cette tournure conduit à penser que seul un métier nous définit et qu’on ne peut en exercer qu’un seul dans la vie.

Pire.

Qu’il n’est pas normal de papillonner ou de vouloir changer de voie professionnelle ! On ressent alors la même angoisse que quand on était enfant. Et on se sent enfermé dans une boîte avec une étiquette sur le front.

Mais depuis quand un individu se réduit-il à une étiquette professionnelle alors qu’il possède plusieurs facettes et que sa curiosité intellectuelle le pousse à s’intéresser à de multiples sujets et activités, qu’ils soient aux antipodes ou complémentaires ?

Vous pouvez aimer et maîtriser plusieurs disciplines.

Mus par l’hyperactivité, certains polymathes sont des touche-à-tout invétérés. Ils exercent ces activités séparément pour éviter la routine.

Mais la plupart sont habités par une quête existentielle. Elle les pousse à s’intéresser à de nombreux sujets connexes pour trouver des réponses ou pour parfaire leur savoir-faire en l’abordant sous toutes les coutures.

Cette compréhension de but suprême est essentielle pour saisir le moteur de leur action. Car qu’on soit polymathe ou pas, ce qui compte pour être heureux professionnellement, c’est de comprendre sa motivation ultime afin de rester cohérent dans tout ce qu’on entreprend.

L’Homme de Vitruve, parmi les notes de Léonard de Vinci (fin du XVe siècle)

Léonard de Vinci par exemple, était boulimique de connaissances. Car le but qu’il poursuivait et ce qui sous-tendait toutes ses actions était de percer le principe de la Vie, et la loi à la fois de la nature et de l’univers qui régissait tout le vivant. De même, Descartes a poursuivi la Vérité et voulait révéler une science universelle. Aristote semblait avoir la même quête que De Vinci. Ces hommes possédaient de multiples compétences au service d’un but supérieur.

Aujourd’hui, on médiatise surtout des polymathes dans les arts : une personne qui est à la fois acteur, metteur en scène, scénariste et auteur par exemple.

Il en existe aussi dans les milieux scientifiques, comme M. Bobola : d’abord Docteur en Physique & Chimie, puis Biologiste, Psychanalyste, Anthropologue… Il explique que cette boulimie de connaissances était motivée par un besoin de comprendre la nature humaine dans tous ses aspects.

Il faut bien reconnaître qu’avoir un tel spectre d’intérêts stimule la créativité !

Mais la difficulté pour ces surdoués est qu’ils sont souvent des esprits libres. Ils remettent en cause des dogmes et inventent de nouvelles façons de faire. Ce qui ne fait pas toujours bon ménage au sein d’une entreprise et attire les jalousies. Ils ne trouvent donc généralement leur salut qu’en quittant le salariat.

 

Salariat ou entrepreneuriat ?

Le salariat : une norme ? Pas dans le passé…

Historiquement parlant, le salariat n’a pas toujours été la norme et son hégémonie est très récente.

Voyons d’abord l’origine du mot salariat : « ration de sel de soldat », « personne à la solde ou à gage », « personne engagée qui renonce provisoirement à sa liberté pour satisfaire une mission ».

Au XIXe siècle, le salariat était connoté péjorativement, on parlait même d’« indigne salariat » !

Ce n’est qu’à partir de 1890 que le droit du travail a progressé et que l’expression contrat de travail est apparue en 1901.

Avant, les métiers « dignes » des gens de métier (professions libérales, hommes de loi, médecins, charpentiers…) étaient régis par des corporations tandis que les gens de peine (journaliers, domestiques, manœuvres) n’avaient aucun statut ni protection.

Les premiers salariés de l’histoire n’avaient donc ni métier ni qualification. Au XIXe siècle, les ouvriers travaillaient dans des conditions déplorables, six jours par semaine et entre 12 et 15 heures par jour. Ils étaient néanmoins très peu payés.

Leurs lieux de travail n’étaient pas sécurisés et il y avait toujours des accidents. Olivier Marchand explique tout ceci avec une perspective historique dans son ouvrage « Salariat et non-salariat ».

Jusqu’au XIXe siècle, les salariés représentaient une classe minoritaire, souvent misérable et avec un statut très incertain : les gens louaient leurs services ponctuellement et les ancêtres des intérimaires s’appelaient journaliers (on louait leurs services à la journée.).

Pour beaucoup, les revenus irréguliers étaient une misère et permettaient tout juste de subsister, s’approchant plutôt de la corvée féodale. Au début du XIXe siècle, la France était d’ailleurs un pays majoritairement rural où artisans, paysans et petits commerçants formaient le gros de la population active.

En guise d’illustration, en 1851, sur l’ensemble des actifs, les salariés représentaient 48,3 % contre 89,2 % en 1997 ! C’est avec la révolution industrielle que le salariat a pris son essor notamment poussé par un besoin important d’ouvriers, et le statut a fini de se généraliser après la seconde guerre mondiale.

 

… et le salariat ne sera probablement plus la norme demain !

Or, l’avez-vous remarqué ? Le monde du travail est en pleine mutation.

laptop-900646_1920Au début du XXe siècle, la révolution industrielle a transformé les hommes en machines mono tâche et a conduit à l’hyperspécialisation.

Mais la révolution numérique et la complexité du monde moderne exigent une plus grande polyvalence, ce qui incite à nouveau à développer des connaissances généralistes.

Enfin, le chômage de masse et le désenchantement du monde professionnel ont finalement poussé nombre de travailleurs à étendre leur champ de compétences, voire à changer de métier. Et dans certains cas, plusieurs fois !

Forts de ces savoir-faire, beaucoup franchissent le pas de l’entrepreneuriat.

Aujourd’hui, les analyses le confirment : une révolution est en marche et le monde du travail de demain ne sera plus le même.

Le travail indépendant et l’entrepreneuriat progressent déjà et ont un bel avenir devant eux (surtout chez la génération Z pour qui la hiérarchie pyramidale ne résonne plus). Il y aura de plus en plus de travailleurs indépendants répondant à des tâches isolées et le travail sera lui aussi multiple et changeant.

D’où l’idée de ne pas mettre ses œufs dans le même panier en devenant slasher.

D’autre part, l’avenir appartiendra aux créatifs, aux artistes, car les tâches de production de masse, logiques ou physiques, seront de plus en plus effectuées par les robots. Or, jusqu’à preuve du contraire, les robots ne pourront jamais imaginer ou éprouver comme des humains.

Dernier point, je pense sincèrement qu’il va y avoir un retour à la terre et à une production locale. C’est déjà en marche (fermes d’avenir, boom de l’artisanat…) et cela est souhaitable éthiquement et écologiquement parlant ! 🙂

Alors pourquoi pas entrepreneur ?

Mais oui, après tout ?

Si vous ne trouvez pas votre place dans le salariat, pourquoi ne pas inventer votre emploi ou une nouvelle forme de travail, celle qui vous correspond et qui vous permettrait de rester pleinement vous-même ?

entrepreneur-1103719_1280Dans ce contexte économique qui impose toujours plus de « souplesse » et d’abus en tout genre, mais de moins en moins de rémunération ou de place pour les jeunes, pourquoi devriez-vous choisir une seule voie ?

Pourquoi ne pourriez-vous pas exprimer tout ce que vous êtes au travers de plusieurs talents, de manière isolée ou sous forme de synergie pour créer alors un service original et innovant ?

Et devenir votre propre patron !  Demain tous patrons ? Chiche !

C’est ainsi que Jacques Attali, dans son livre « Devenir Soi », voit la société et le monde du travail de demain : « N’attendez plus rien des dirigeants et créez votre activité ».

C’est également ainsi que Satish Kumar, auteur de « Tu es donc je suis », encourage ses étudiants chaque fois qu’ils lui demandent son avis à propos d’un choix de carrière : « Create your own business ! » leur répond-il.

L’économiste Jean-Marc Daniel, professeur à l’école de commerce ESCP Europe, confie que dans 50 ans, 50 % des travailleurs seront indépendants et qu’à l’avenir, il sera plus facile de trouver un client qu’un emploi !

Pascal Terrasse, Député de l’Ardèche, n’en pense pas moins. Interviewé en 2016, il mentionnait que le concept du travail avait bien changé depuis les Trente Glorieuses. En effet, la génération précédente (qui a connu un marché de l’emploi fluide) visait un « emploi à vie » dans une même entreprise. Tandis que celle des années 80 se préoccupait déjà de flexibilité et d’adaptabilité, afin de convenir à plusieurs employeurs et de faire face aux aléas de la vie.

Quant aux générations suivantes, selon lui, leurs aspirations ont sensiblement évolué.

Il déclarait : « La génération actuelle est plus en quête de sens, s’imagine plus indépendante, loin du salariat traditionnel, et se projette dans le concept du self-emploi […]

Le système économique n’érige désormais plus le salariat comme la norme et de nouvelles formes d’emplois apparaissent : auto-entrepreneurs, «crowdsourcing» rémunéré, indépendants, «slashers». Non seulement le mythe de l’entrepreneur – sorti de son garage – se démocratise dans la société, mais la nouvelle génération aspire à créer de la valeur différemment : social et solidaire, collaboratif, coopératif».

Une nouvelle relation au travail et de nouvelles formes d’emplois font donc leur apparition.

 

Nouvelle époque, nouvelle génération, nouvelles envies !

C’est vraiment un mouvement de fond…

quote-791953_1920Comme le dit Axelle Tessandier (manager faisant partie de la génération Y) lors d’une conférence Vitaelia 2015 : « L’entreprise pour ma génération ne fait plus rêver […]

Regardez autour de vous. Il y a un mouvement actuel “Do it yourself” (“Faites-le vous-même” : créez votre job). En fait, je pense qu’à l’avenir, il faudra créer son travail, et même le créer en entreprise quand vous êtes malheureux du cadre qu’on vous a donné : sortez du cadre et prouvez qu’il y a autre chose à faire […] J’ai des amis qui sont très heureux en entreprise, mais qui ont créé leur “cadre” à côté. L’entrepreneuriat n’est pas un rêve ni une liberté et il faut gérer l’incertain, donc ce n’est pas fait pour tout le monde. Il faut être prêt, être obsédé par un sens de liberté pour devenir entrepreneur ».

Aujourd’hui en France, le statut d’autoentrepreneur a changé le rapport à la création d’entreprise. Il y associe la notion de liberté, mais surtout de légèreté.

Alors, pourquoi ne pas essayer quelque chose qui vous ressemble ? Observez le monde, ce qui vous interpelle, ce qui vous attire, là où vous excellez, les besoins qui émergent et vous aurez peut-être une idée géniale !

Et comme le dit Emilie Wapnick, c’est souvent à l’intersection de deux univers apparemment étrangers que se créent parfois, de nouveaux concepts surprenants et intéressants.

Pour des idées inspirantes, regardez plutôt ici : https://www.konbini.com/fr/inspiration-2/ces-jeunes-qui-reinventent-leur-job/

Pourquoi pas déjà pendant les études ?

Créer son entreprise tout en poursuivant ses études est une vraie chance. Vous avez là l’occasion de développer votre projet et de faire l’apprentissage de l’indépendance dans un environnement sécurisé.

computer-1185626_1280Lancé à cet effet en 2014, le statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) est malheureusement peu connu et n’a été adopté que par un petit nombre d’étudiants (en savoir plus sur Le Monde Campus).

Principales qualités nécessaires pour devenir entrepreneur : être combatif, déterminé et optimiste. Mais il faut aussi ne pas avoir de problème avec l’argent !

Cet état d’esprit est indispensable pour mener de front cursus académique et responsabilités inhérentes à la gestion d’une start-up. Pourtant apprécié, le dispositif manque de visibilité : 4 étudiants sur 10 disent n’en avoir jamais entendu parler. Mais dès qu’ils en ont connaissance, plus de 30 % sont intéressés ! (Pour plus d’infos, voir mon onglet des liens utiles).

Si vous avez moins de 26 ans et que vous êtes étudiant porteur de projets et/ou entrepreneur, vous pouvez tenter votre chance pour gagner jusqu’à 10 000 € auprès de Innovons ensemble – Moovjee.

Pour les moins de 23 ans, si vous parlez anglais couramment et que vous vouliez arrêter vos études pour vous dédier corps et âme à votre projet de création d’entreprise, vous pouvez postuler à la fondation Thiel pour une bourse de 100 000 $ !

Ainsi, vous avez pu constater qu’avoir plusieurs centres d’intérêt professionnels n’était pas une tare et pouvait au contraire devenir un atout voire une spécificité. À condition de l’assumer. Vous pouvez choisir de rester dans le salariat et construire autre chose en dehors. Mais vous pouvez tout aussi bien opter pour l’entrepreneuriat exclusivement si vous sortez trop du cadre et que le monde de l’entreprise vous étouffe. Quoiqu’il en soit, que vous choisissiez le salariat ou l’entrepreneuriat, se décider pour un métier et pour sa forme d’exercice n’est jamais simple. C’est pourquoi il est toujours mieux de se faire aider pour trouver sa place et son axe de vie en menant une réflexion aboutie sur qui vous êtes et sur vos aspirations. Cela vous permettra d’articuler vos dons et vos compétences autour d’un métier ou d’activités qui prendront alors forme dans un profond alignement.

 

Quête de sens : quand partir de son travail ?

Quête de sens : quand partir de son travail ?

Coincé dans un travail qui ne vous inspire plus ? C’est l’histoire d’Isabelle. Mais s’avouer un manque de sens et écouter son véritable appel professionnel peut nous libérer. Afin d’oser quitter un emploi qui ne vous convient plus et réaliser vos rêves.

lire plus
Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

On a toujours tendance à vouloir agir précipitamment lors d’une envie de reconversion professionnelle. Et qui plus est, seul. Cela peut entraîner des erreurs coûteuses. Lesquelles ? Comment bien aborder une envie de reconversion ? Comment ne pas retomber dans les mêmes écueils du passé ?

lire plus

 


 

Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

mm[@]marymann.fr 

  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
VANNES - MORBIHAN - BRETAGNE - FRANCE
  PAR SKYPE & ZOOM

Réinitialiser le mot de passe
Veuillez entrer votre email. Vous allez recevoir votre nouveau mot de passe par email.