Mary Mann

Il serait temps !

Fin février 2020, j’étais à Toulouse.

J’assistais à un symposium de l’INREES « Nature extraordinaire – vers une écologie spirituelle »

Parmi les intervenants, il y avait notamment mon cher formateur en chamanisme, Laurent Huguelit – auteur de « Mère », ainsi que Satish Kumar auteur du livre « Vers une écologie spirituelle ».

Plongée dans le noir, j’observais l’amphithéâtre plein à craquer !

Les lumières bleues, vertes, soigneusement réparties, diffusaient une ambiance intimiste et mystérieuse.

Sur la scène, des végétaux disposés donnaient l’impression de se trouver dans la nature.

Après l’introduction de Stéphane Allix, Laurent Huguelit – premier intervenant – surgit soudain des végétaux sur la droite de la scène.

Il s’installa tranquillement, se déchaussa pour mieux s’ancrer et se mit à parler de son amour pour la Nature et la forêt.

Combien il était important de recontacter le lien avec la Mère nourricière, afin notamment de retrouver notre âme Humaine mais aussi tout simplement de survivre…

L’esprit de la Terre lui avait parlé et nous mettait en garde. 

 

Puis, ce fut le tour de Satish Kumar, un ancien moine octogénaire infatigable 😉

Il débordait de vie, d’énergie et d’agilité intellectuelle. Son dernier ouvrage s’intitulait « Vers une écologie spirituelle ».

Il invitait chacun à s’engager dans une action, un métier au service du collectif et qui préservait la Terre.

Ses paroles fusaient dans l’air, toutes plus pénétrantes les unes que les autres. Son enthousiasme se communiquant à la foule.

Même le fait d’avoir une traductrice n’enlevait rien au dynamisme et à la profondeur de son propos.

Toute l’assemblée buvait les paroles des intervenants, y adhérait et je nous sentais tous unis autour de ces belles valeurs partagées.

Mon cœur était empli de joie, du fait de voir tout ce que je pensais et ressentais, verbalisé sur scène par d’autres.

 

La pandémie de Coronavirus commençait alors à pointer le bout de son nez en Europe.

Mais nombreux étaient ceux qui ne pouvaient imaginer ce qui se profilait (et ce qui est bien présent à l’heure où j’écris ces lignes).

 

Car ça y est nous y sommes : l’effondrement, le grand huit, la grande purge, le crach, le Corona Krach comme s’en amusent les journalistes.

Tout y passe, crise sanitaire, financière, sociétale…

C’est une glissade sans fin…

Même le cours de la Bourse chute à la manière d’une balle de tennis qui descendrait un escalier et rebondirait, encore, et encore… plac… pluc… ploc…

Avant de s’arrêter tout en bas contre le mur.

 

Mes chers lecteurs, nous vivons la fin d’une époque.

Notre système déjà moribond depuis plus de dix ans est aujourd’hui à terre.

Mais au milieu de ce chaos que je contemple, quelque chose en moi ne peut s’empêcher de se réjouir…

Oui, car dans tout effondrement, il y a une promesse.

La promesse d’une transformation, d’un renouveau.

Nous sommes aujourd’hui brutalement remis face à l’essentiel. Même notre Président l’a dit !

Ouh lala ! Aurait-il eu une épiphanie ?

 

Nous sommes remis face à ce qui aurait dû être notre seule préoccupation depuis toujours et qui aurait dû être mis au centre de notre système sociétal : LA Vie.

Il ne s’agit pas simplement de vie humaine.
Je parle du principe de Vie qui englobe la vie sous toutes ses formes.

Depuis le début de mon activité entrepreneuriale, fatiguée par la « folie » de ce monde, j’ai eu à cœur de remettre la Vie au centre.

A commencer par MA vie. Ma santé. 

Puis la Vie, au travers du sens de mon action pour la société.

J’ai voulu que Tout soit en cohérence, aligné et au service de la Vie.

 

Bien sûr, tout n’est pas parfait, mais je fais de mon mieux chaque jour pour suivre ces 3 principes :
• Respecter la Vie,
• Nourrir la Vie,
• et s’Abandonner à la Vie,

Afin de remettre la Vie au centre dans ce monde, je vous invite à faire de même dans chacune de vos actions.

 

Respecter la Vie

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Tout d’abord, posez-vous la question : où sommes-nous ? Sur Terre.

Qu’est-ce qui est apparu sur la Terre ? La Vie.

Qui sommes-nous ? Des êtres humains. Des êtres vivants faisant partie de la Nature.

Et de quoi dépend notre vie ? De la bonne santé de cette Terre et du maintien de la Vie à sa surface.

Nous sommes en train de découvrir brutalement que respecter la Terre et son écosystème est essentiel si nous voulons survivre.

Car c’est d’elle que provient :

  • TOUT ce qui est dans notre assiette
  • et TOUT ce que nous consommons,

 

La Vie a des règles. Elle a un début et une fin. Elle est aussi synonyme de diversité.

L’humain a trop tendance à se croire supérieur ou extérieur à elle.

Il ne peut pas s’en extraire, ni la dompter sous prétexte d’améliorer son profit, sans en payer les conséquences.

Non, nous pouvons seulement y adhérer, y participer tout en respectant les règles du jeu.

Car une goutte d’eau dans une rivière ne va pas dicter ses règles au fleuve…

 

S’il tient à survivre, l’Humain ne peut pas non plus tuer sa mère.

A moins de se comporter comme une tumeur cancéreuse qui finit par tuer son hôte – mais elle aussi y passe, au bout du compte.

On dit bien de ne pas mordre la main qui nous nourrit…

Ou comme me l’a dit un jour un Anglais avec beaucoup de franchise et d’humour (attention aux oreilles sensibles) : « Don’t shit in your own backyard ! »

Traduction : « Ne chiez pas dans votre propre arrière-cour » ;-/

Ou nous finirons emportés avec l’eau du bain… Et par manger nos déchets (c’est déjà le cas… plastique, pesticides, radioactivité dans l’eau, produits chimiques, etc.)

 

Car oui, la Vie sur Terre se joue dans un gigantesque circuit fermé où tout nous revient en boomerang un jour.

L’eau que nous buvons est tombée du ciel des milliards de fois, a été bue par les dinosaures, des hommes…, qui l’ont éliminée, puis elle a été absorbée et filtrée par le sol, bue puis évaporée par les arbres… again and again. A l’infini.

Aujourd’hui, le circuit fermé infini continue, mais avec des petits cadeaux en plus généreusement distribués par l’Homme ! 🙂

  • Hummm, c’est quoi ce goût ?
  • Tiens les poissons deviennent hermaphrodites ?
  • L’infertilité humaine augmente ?…
  • oO

Respecter la Vie signifie également être en harmonie avec le vivant de tout bord : animaux, insectes, flore, humains.

L’Homme fait partie de la Vie, de la Nature. Il n’a aucune supériorité.

Chaque espèce a droit à un espace pour vivre en harmonie avec les autres. Au lieu de cela, nous assistons à l’atrophie des espaces naturels. La faune souffre et nous nous mettons nous-mêmes en danger en étant de ce fait, au contact de virus dangereux et en détruisant l’écosystème.

 

Respecter la Vie veut dire aussi de mettre de la conscience dans nos actions.

Par exemple, quand on mange de la viande.

Faut-il diaboliser les mangeurs de viande ? Malgré mon amour pour les animaux, je ne le pense pas car tout le monde ne peut pas être végétarien (parlez-en à un médecin ayurvhédique ou chinois…).

Mais respecter la Vie veut dire que si on mange de la viande, il est louable de d’abord :

  • en manger raisonnablement,
  • choisir quelle viande on mange (mode d’élevage et d’abattage),
  • de remercier la Nature pour ses bienfaits,
  • puis d’avoir du respect pour l’animal de qui on prend la vie,
  • remercier en conscience tous les intermédiaires qui ont permis que cette viande arrive dans notre assiette
  • et enfin d’honorer la viande.

Il en va de même pour les vêtements à base de cuir comme nos chaussures. Remercions en conscience l’animal et la Terre d’où ils proviennent.

L’Homme se doit de faire le maximum pour respecter la Vie au cœur de ses actions quotidiennes.

Je vous invite donc à vous poser ces questions :
• Que puis-je faire pour respecter la Vie d’avantage dans mon existence ?
• Par mes décisions, par mes actions, au quotidien : que puis-je faire pour respecter la Vie qui est en moi et la Vie autour de moi d’avantage ?

 

Il peut s’agir de votre santé : en prenez-vous suffisamment soin ? Ecoutez-vous ce que vous dit votre corps souvent malmené ?

Ou vous croyez-vous supérieur dans votre tête au point de penser qu’il va pouvoir continuer tel un robot sans sourciller ou telle une bourrique qu’on cravache, tout droit vers le burn-out ?

Vous pouvez acheter votre viande directement à un éleveur qui fait de l’élevage à petite échelle, écologique, avec des animaux heureux et bien traités.

Ou je vous invite encore à ne pas tirer toute la couverture à vous.

Ainsi, vous pouvez respecter la Vie des autres formes de vie autour de vous en acceptant de partager.

Dans une certaine mesure, faites des offrandes aux animaux, nourrissez les oiseaux, les hérissons… au lieu de vouloir à tout prix punir et tuer celui qui a mangé des fruits et légumes dans votre potager… Une taupe a fait des monticules sur votre pelouse ? Et alors, ça va vous tuer ?

Pour reprendre la déclaration limpide d’un maraîcher biologique vu à la TV : « Dans la Nature, chacun prend sa part, sans nuire à l’ensemble ».

Or les indiens d’Amérique, dégoûtés par le pillage/saccage des ressources de Terre-mère par les Hommes Blancs et leur individualisme, n’ont-ils pas fini par les appeler ceux qui prennent ?

Alors donnez mes amis ! L’Homme n’est pas le seul à avoir le droit de vivre !

 

 

Redonnez à la Vie un peu de ce qu’elle vous donne gratuitement chaque jour. En Amérique du Sud, la première gorgée de chicha n’est-elle pas offerte avec déférence à la Pachamama ?

Mais vous pouvez également commencer par honorer votre nourriture. Ce sera déjà bien !

Loin des bondieuseries du bénédicité, il est intéressant de retrouver le respect du travail de tous ceux qui ont contribué à ce que vous puissiez manger votre nourriture, à commencer par la Nature qui donne sans compter. Et d’honorer la vie de l’animal dont vous mangez peut-être la chair.

Je vous invite donc à retrouver le sens de la gratitude et du respect !

Cela est valable aussi pour le monde professionnel. Chaque manager, chaque collaborateur… Mais aussi chaque entreprise devrait s’interroger à tous les niveaux de ses process de production pour savoir si elle respecte la Vie ? Depuis sa raison d’être jusqu’aux sites d’extraction, de production, de commercialisation…

 

Nourrir la Vie…

… D’abord en soi

Nourrir la Vie de joie, de santé, d’amour, de choses positives…

En ayant des relations sociales de qualité, en prenant soin de sa santé physique et psychique, en s’aimant assez pour se donner du bon et se faire du bien, en refusant ce qui nous détruit.

On nourrit aussi la Vie quand on garde le lien avec la Nature et que l’on vit en harmonie avec elle.

En chamanisme, l’harmonie et l’équilibre en l’Homme mais aussi entre l’Homme et son environnement sont des principes clés.

Malheureusement, la jeune génération est souvent déracinée et a perdu le lien avec la Nature, sa mère.

Combien de Smombies marchent les yeux rivés sur leur téléphone portable au point d’en avoir des accidents ? Combien s’abrutissent sur des jeux vidéo… ?

Beaucoup de travailleurs deviennent malades car enfermés dans un bureau toute la journée ou en usine en 3×8 , travaillent de nuit…

Or, il est prouvé que la Nature joue un rôle essentiel dans la santé psychique et physique, ne l’oublions pas.

Alors cessons de vivre et de travailler en abîmant notre santé, en ne respectant pas le biorythme de l’Homme ou en grandissant hors sol.

 

… Autour de soi

Nourrir la Vie s’incarne aussi dans le fait d’accomplir quelque chose qui a du sens et qui nous comble de joie.

Comme le dit Satish Kumar : le sens de la Vie est de trouver la joie.

Comment ?

Selon lui, notre activité professionnelle doit avant tout préserver la Nature, puis nourrir notre âme, et enfin être au service du monde.

Pour ma part, j’irais plus loin justement en remplaçant le terme de Nature par celui de la Vie.

Alors, nourrissez la VIE dans vos choix, à commencer par vos choix de consommation.

 

Devenez un consom’acteur :
• Qu’est-ce que j’achète ?
• D’où cela vient ?
• Qui je soutiens et quel choix de société est-ce que je cautionne en achetant tel produit ?

Par exemple, saviez-vous que la population des éléphants asiatiques du Laos ne dépasse pas les 1000 individus et qu’ils ne reproduisent plus ? Autrefois, le Laos était appelé le pays au million d’éléphants… En plus d’être isolés à cause de l’invasion et du morcelage de leur milieu de vie par l’Homme, les éléphants sont épuisés. Ils servent de bête de somme à l’industrie du bois exotique comme le Teck, qu’ils sont forcés d’aller chercher sur des terrains toujours plus dangereux. Ils n’arrivent plus à se reproduire…

Je vous pose la question : cela vaut-il le coup d’acheter des couverts ou des meubles en teck, au prix de cette destruction et de cette souffrance ? Sans parler des milliers de kilomètres parcourus pour arriver jusqu’à nous ? N’y a-t-il pas assez de bois dans notre pays ?

Pour nourrir la Vie autour de vous, vous pouvez aussi contribuer à des associations qui soutiennent des causes importantes à vos yeux.

Et par pitié, pensez aux animaux ! Ils sont trop souvent oubliés au profit d’actions exclusives pour les humains…

 

Alors pour nourrir la Vie autour de vous, je vous invite à vous poser ces questions :
• Que puis-je faire pour trouver la joie dans ma vie et ainsi nourrir la Vie ?
• Est-ce que je nourris la Vie en moi par mon travail et mon mode de vie ? Ou bien mon travail me rend-il malade ?
• Et est-ce que je nourris la Vie autour de moi par mes actions, par mon travail : détruit-il la Vie autour de moi ?
• Est-ce que la Vie pourrait se passer de mon travail ? Si mon travail disparaissait, quelles en seraient les conséquences ?
• La Vie est-elle au cœur de mon action ? En quoi suis-je au service de la Vie ?

Ces questions sont intéressantes à se poser, que vous soyez simple citoyen, mais aussi entrepreneur ou gérant de société, dirigeant aux commandes de l’Etat.

Car si notre société veut s’en sortir, elle doit remettre la VIE au centre et donc remettre le Sens du travail humain et le Sens de la vie au premier plan.

 

Managers, entrepreneurs, dirigeants, salariés… Tous doivent remettre la Vie au centre.

Car à quoi rime de continuer à voir l’être humain comme un simple outil de production dans un système libéral dont la seule finalité n’est que de maximiser le profit ??

Le travail n’est pas une finalité, il n’est qu’un moyen. Mais pour produire quoi ? Posez-vous la question !

Si vous réfléchissez et que vous remontez à la source de toute action humaine : seul ce qui est en lien avec la Vie est important.

Tout ce qui est vraiment utile à ce monde, les métiers essentiels, sont ceux qui nous permettent de continuer à vivre, ceux qui nourrissent la Vie finalement.

 

 

Cette société moderne a perdu depuis longtemps le lien à la Vie.

Elle a sacrifié l’intérêt suprême sur l’autel productiviste et libéral au point de mettre en péril sa propre survie !

A commencer par la gestion des hôpitaux et de la filière de santé. Quelle belle débâcle durant la crise du Covid-19 !

Comment peut-on décider de gérer des établissements de santé selon des critères de rentabilité et en flux tendu, que l’on applique dans des magasins ?

Comment peut-on soigner des malades en leur donnant de la nourriture « morte », sur-cuite et avec pesticides inside, au nom des fameuses normes d’hygiène ? Cette même nourriture qui finit souvent à la poubelle car elle n’a pas de goût… Tout le monde connaît la réputation de la nourriture d’hôpital !

Que dire de toute la chaîne de production des biens industriels ?  De l’obsolescence programmée ?

Et comment, quand on est sain d’esprit, peut-on concevoir un produit avec des composants qui ont été produits en polluant, qui pour la plupart abîment notre santé et ne sont pas recyclables au final ?

Nucléaire, plastique, mélaminé, couche-culottes, pesticides, sable bitumeux, pillage du sable des plages pour faire du béton, des aliments qui font des milliers de km au nom du sacro saint « moins cher »…

Les gens croient-ils que leurs déchets se vaporisent une fois à la déchetterie alors qu’au final la plupart sont enterrés ?

La folie s’est emparée de l’Etre humain « civilisé ».

Depuis quand Homo detritus nourrit-il la Vie ?

 

S’abandonner à la Vie

Combien d’entre nous ne vivent que dans la peur, parfois inconsciemment ?

Peur de perdre son travail, Peur de manquer d’argent, Peur de mourir, Peur de vivre… ?

Tous vos choix sont-ils dictés par un « Non », « Et si ? », « Oh mon Dieu !»

Quand vous observez cela en vous, vous vous rendez compte qu’il n’y a que deux attitudes possibles et qui sont à la source de toute décision : l’amour ou la peur.

Et s’il était temps de se rappeler que le principe de la Vie, c’est le changement et l’évolution ?

Et s’il était temps d’arrêter de souffrir en résistant de toutes ses forces à un saut inévitable au bout du compte ?

Et s’il ne suffisait que d’accueillir le changement pour embrasser la vie enfin ?

 

 

Chaque période de crise (comme celle du confinement) nous met toujours face à nos dilemmes, nos questionnements, nos luttes intérieures que nous avons repoussées jusque-là, ne sachant trop qu’en faire…

Et à l’issue de ces moments critiques, se trouve toujours une transformation, un repositionnement, des choix nouveaux.

Alors, quels changements votre âme appelle-t-elle de ses vœux ?

 

Je vous invite à vous poser ces questions :
• Qu’est-ce qui m’empêche de m’abandonner à la Vie ?
• Qu’est-ce que je ne veux plus, que je veux lâcher pour m’abandonner à la Vie ?
• De quelles peurs ou quelles croyances dois-je me libérer pour suivre le courant de la Vie, suivre l’appel de mon âme et de mon cœur, apporter ma pierre à l’édifice ?

 

En un sens, réjouissez-vous du changement qui s’annonce, de l’effondrement de ce système à bout de souffle et inhumain.

Comme Rémi, cet ancien informaticien qui a quitté son emploi et s’est mis au vert dans le Cantal.

Il est collapsologue. Cela signifie qu’il est convaincu de l’effondrement imminent de notre civilisation. Au micro de France 2, il déclare :

« On va passer une période qui ne sera certainement pas drôle, mais c’est passionnant de se dire qu’on va peut-être participer à la reconstruction d’une nouvelle civilisation… Notre société nous a déconnectés de la Terre. Et là, on est en train de se rendre compte qu’on a atteint les limites, donc on va devoir se reconnecter à la Terre… Ça c’est forcément quelque chose d’intéressant et on va reconstruire… Donc c’est quand même passionnant ! »

Alors sautez dans la piscine mes amis !

 

Engagez-vous dans quelque chose qui a du sens, qui nourrit la Vie et vous comble de Joie.

Repensez vos actions, votre activité professionnelle, vos choix.

Interrogez-vous sur ces trois axes :

Respecter la Vie – Nourrir la Vie – S’abandonner à la Vie

 

Ne vous inquiétez pas, l’existence humaine n’est qu’un jeu cosmique. Vous pouvez expérimenter.

Non, vous n’allez pas mourir si vous tentez quelque chose de nouveau, si vous changez et allez vers l’inconnu. Un inconnu riche de renouveau.

Comme le dit Patricia Darré : « N’ayez pas peur de la vie » !

Il vous appartient de poser des actions pour devenir celui que vous voulez être au service du monde. Et cela peut déjà être dans l’engagement associatif ou dans un nouveau métier, voire les deux.

Vous pouvez changer car cela est dans l’ordre des choses… La Vie le veut !

 

Nous sommes à l’aube d’un changement majeur de société.

Nous avons tout un modèle sociétal à repenser et à rebâtir, en mettant la Vie au centre.

Jacques Attali l’appelle « l’industrie de la vie », au service de la seule et meilleure société possible : une société altruiste et empathique, qui placerait la Vie, la culture, la santé, l’environnement… avant le profit.

Nous sommes à un carrefour : soit nous prenons la tangente pour s’engager dans un nouveau modèle de développement, soit nous retournons à nos errements consuméristes à tout va… Soit nous revoyons notre échelle de valeurs, soit nous continuons à danser sur le pont du Titanic.

Quoique l’Homme décide, le monde ne sera assurément plus le même après la crise du Covid-19.

Pourtant, nombreux sont ceux qui ne mesurent pas encore la portée de cet événement. Ceux qui font encore des vidéos potaches sur FB et s’amusent tels des enfants découvrant l’école buissonnière, risquent fort de se réveiller avec la gueule de bois.

Oui, l’arrêt brutal de l’économie aura des conséquences graves…

Mais peut-être provoquera-t-il aussi un sursaut plus que nécessaire ?

Conjugué au confinement obligatoire, il va être immanquablement pour beaucoup, l’occasion d’une remise en question profonde de leur vie et priorités.

Il va être aussi le théâtre de prises de conscience salutaires. Et de cette introspection forcée pourra naître un désir de transformation viscéral.

Il appartiendra alors à chacun de privilégier l’essentiel, de monter dans le train à son niveau et de lui faire éviter le mur, au lieu d’attendre un miracle face à l’inévitable.

J’entends souvent dire : « Il faut sauver la planète ! »

Hélas ou plutôt heureusement : non !

La planète en a vu des vertes et des pas mûres. Elle nous survivra TOUS, même avec une petite indigestion nucléaire et chimique.

C’est surtout la Vie à sa surface que nous devons sauver, nous inclus !

Chaque crise est une merveilleuse occasion de croissance et donc de transformation.

Suivez la Vie en vous. Suivez son appel. 

Il est temps.

Car nourrir la Vie et la suivre débouche forcément sur de la Joie.

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Mary Mann

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

mm[@]marymann.fr 

  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
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