Comment danser avec la vie ?

Comment danser avec la vie ?

Mary Mann

Ou l’art de se transformer pour mieux renaître !

Buddha l’a dit : la vie c’est l’impermanence. Pourtant, notre société n’a jamais autant érigé la stabilité qu’elle soit professionnelle ou personnelle, en but suprême de la vie. L’instabilité et le changement font peur… Tout en étant insatisfait par la routine souvent délétère. Mais… Et si la clé était de comprendre que nous ne sommes que de passage sur Terre et que rien ne dure ? Que la vie n’est que transformation perpétuelle ? Que vie et mort sont indissociables ? Cette conscience de l’éphémère ne serait-elle pas le meilleur moyen de nous pousser à réaliser nos rêves ? Pourquoi résister au changement alors que cela est aussi vain que de retenir sa respiration ? N’est-il pas temps d’apprendre à danser avec la vie ?

La Mort/La Vie : une danse éternelle

 

La conception de la mort est très culturelle.

En Orient, le contraire de la mort n’est pas la vie mais la naissance.

Effectivement, on conçoit qu’il y a un Après et que notre existence n’est qu’une expérience dans une destinée plus vaste…

En Occident, on oppose la mort à la vie.

On est dans la dualité : soit on est mort, soit on est en vie !

En dehors de ce raisonnement, point de salut ! Ce qui fait que beaucoup de gens ont peur de mourir.

D’ailleurs, rien que l’idée d’en parler les terrorise (c’est comme pour Voldemort dans Harry Potter, chuuuuttt !!! Celui dont on ne dit pas le nom…).

 

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Eh bien désolée, non !

Ça ne marche pas comme ça : la mort fait partie de la vie !

Et la mort, qu’elle soit symbolique physique, n’est pas une fin en soi. Elle fait partie d’un cycle immuable de transformation naturelle.

Partout où nous marchons, il y a eu des humains, des animaux, qui sont morts…

Nous marchons « sur eux » et notre nourriture pousse dans une terre alimentée par nos ancêtres…

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier. C’est vrai pour la matière mais cette loi vaut aussi pour notre vie.

Nous devons tous mourir à nous-mêmes plusieurs fois dans une vie, nous transformer pour évoluer et mieux renaître.

La vie n’en est que plus savoureuse !

Nos multiples morts symboliques ne sont que des étapes de transformation qu’il convient d’accueillir pour évoluer.

Ne dit-on pas que toute chose qui se termine contient en elle les germes de la suivante ?

 

Contempler sa mort pour vivre pleinement

 

étonnéeMais quelle que soit notre croyance sur l’après-vie, le constat est là :

on a peur de mourir physiquement que si on n’a pas assez vécu

ou si on n’a pas vécu comme on l’aurait voulu.

Françoise Dolto a dit : « Avoir peur de la mort, finalement c’est avoir peur de vivre ».

Bingo ! C’est souvent ce à quoi les gens ont peur de se confronter.

J’ai souvent ce genre de personnes en thérapie. Peur de la mort, peur de la maladie… Peur d’oser changer de métier ou de travail !

Quelle belle victoire quand ils acceptent de traverser leurs ombres et de laisser leur ancien « Moi » mourir… afin de renaître.

Ils osent ensuite de nouvelles choses tout bonnement impossible avant !

A l’image de Solène, qui a sorti spontanément à son mari alors qu’il était réticent à sa reconversion : « Maintenant, je veux viiivre !!! » 

Mais le chemin est parfois long avant de s’avouer nos tourments. Pas vrai ?

D’ailleurs, beaucoup de gens s’affairent partout, tout le temps. Pour fuir leurs démons.

Ils s’occupent à d’innombrables activités, mettant la radio, la TV en bruit de fond pour fuir la solitude, leur vide intérieur, mais surtout leur vérité intérieure…

On ne sait jamais, des fois qu’ils se retrouvent seuls avec eux-mêmes !

Ça pourrait ficher les j’tons que des questions existentielles surgissent d’un coup, au détour d’un couloir :

« Qui suis-je ? »
– Hein ? Quelqu’un m’a parlé ?
Où vais-je ?
– Quoi ? Mais qui parle ?
Quel est le sens de ma vie ?
– Mais ça suffit à la fin !
Qu’est-ce que j’fous là ?
– Bon y’en a marre j’vais mettre la télé pour le bruit de fond !
-… »

Même Bouddha rigole !

Beaucoup de gens se remettent en question à des âges charnières, 30, 40, 50 ans.

Voyant que le temps file à toute vitesse, ils prennent conscience de certaines choses, de leurs regrets.

Mais d’autres évitent le sujet de leur propre fin, toute leur vie et font un bilan existentiel seulement une fois au pied du mur… (Top 5 des regrets des mourants).

C’est souvent la vie, par le biais de la confrontation à la mort, qui nous amène à faire notre bilan existentiel : un proche décède brutalement ou encore, on est soudain confronté à une maladie grave pour soi-même ou dans son entourage…

Cela nous amène souvent à nous remettre en question d’un coup, à penser à notre place dans l’univers, à regarder notre vie dans son ensemble.

Puis à poser des actes forts pour changer des choses qui ne nous conviennent pas et vivre d’avantage en cohérence !

« Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon, vous n’en sortirez pas vivant» – Bernard Le Bovier de Fontenelle. »

Avouer ses failles, ses faiblesses n’est pas facile.

De même qu’accepter sa propre mort et y faire face. Néanmoins, cette prise de conscience arrive tôt ou tard pour chacun d’entre nous.

Comme le dit Alan Watts dans Eloge de l’insécurité : « Abandonner toute tentative pour se soustraire à la finitude et à la mortalité est une étape régulière et normale sur la route de l’esprit. »

Mais cela demande du courage et de l’honnêteté.

Néanmoins, c’est une occasion de croissance formidable qu’il nous appartient de saisir…

Bouddha est-il mort… de rire ?

La mort : dernière étape de croissance

 

C’est le titre d’un livre d’Elisabeth Kübler-Ross, la célèbre thanatologue qui a accompagné des centaines de gens en fin de vie.

Elle parlait de la mort physique mais cela est aussi valable pour la mort symbolique.

Mourir à soi-même est une occasion formidable de renaissance.

La vie est un changement perpétuel, nul ne peut rester dans le même état pour la vie.

Cette vision n’est pas nouvelle : le bouddhisme dit bien que « la seule chose qui soit permanente, c’est l’impermanence ».

Intégrer cela, en notre chair, nous permet de vivre plus intensément dans l’instant ET en connexion plus forte avec le monde.

 

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Dans Le livre tibétain de la vie et de la mort, Sogyal Rinpoché a écrit :

« Avez-vous réellement compris et réalisé, la vérité de l’impermanence ?

L’avez-vous si parfaitement intégré dans chacune de vos pensées, chacune de vos respirations, chacun de vos mouvements, que votre existence en a été transformée ? Posez-vous ces deux questions : est-ce que je me souviens à chaque instant que je suis en train de mourir ainsi que toute personne et toute chose et est-ce que je traite en conséquence tous les êtres, à tout moment, avec compassion ?

Ma compréhension de la mort et de l’impermanence est-elle devenue si vive et si aiguë que je consacre chaque seconde de mon existence à la poursuite de l’éveil ? Si vous pouvez répondre par l’affirmative à ces deux questions, alors oui, vous avez réellement compris l’impermanence ».

Mourir à soi-même pour renaître

 

Nous mourons tous à nous-mêmes constamment. Mais toujours afin de continuer notre route vers l’épanouissement, d’évoluer et grandir !

Alors, pourquoi ne pas laisser la transformation se produire quand elle vous appelle ?

Ne freinez pas des quatre fers à cause de la peur !

Au contraire, accompagnez le mouvement, soignez à l’initiative du changement et servez-vous de son énergie pour instaurer du renouveau dans votre vie !

 

Je rencontre parfois ce genre de client en thérapie.

Ceux qui ont trop peur. Qui sont d’éternelles « victimes » de la vie. Calimero.

Ils sont tellement accrochés à leur identité victimaire qu’ils ne peuvent se résoudre à la lâcher.

Chaque progrès suite aux séances, les pousse dans leurs retranchements.

Mais quand ils se rendent compte que toute leur vie a été construite sur ce schéma de la peur de vivre, et de la plainte.

Et donc que tous les choix de vie faits en fonction, pourraient être remis en question ! 

Diantre ! Ça tangue fort !

Quelques-uns font soudainement marche arrière comme un Bernard-L’Hermite rentrant dans sa coquille…

Ils arrêtent la thérapie. La perspective d’un réel changement les a effrayés. Ils étaient pourtant si près du but…

Ils ne comprennent pas que le seul moyen de renaître est celui-ci : traverser ses ombres et laisser se produire une sorte d’effondrement intérieur. Accompagné bien sûr !

Parce que ce moment est celui de l’écroulement, il est aussi celui de l’espérance.

Après le temps de la nuit viendra le temps de l’éveil et de la Lumière…

Résister à la transformation équivaut à ne pas être en vie et à mourir à petit feu !

Quand on est malheureux dans une période de sa vie et qu’on aspire à autre chose, plus on attend et on résiste, et plus c’est dur !

Notre étincelle de vie est malmenée : l’ego et le mental prennent le dessus et nous enferment dans des peurs, une cage…

se cacherVos autosaboteurs, qui sont vos programmes internes pour maintenir le statu quo, tournent à plein régime pour que vous restiez exac-te-ment dans la même situation par peur de l’inconnu.

On s’invente des excuses pour éviter de passer à l’action.

On se berce d’illusions pour maintenir la situation « mais si, ça ne va pas si mal, oh et puis je ne suis pas si malheureux quand je vois les autres, y’a pire que moi… » etc.

D’expérience, je sais que c’est reculer pour mieux sauter. Car un jour la souffrance deviendra insupportable !

Mais comme le dit l’acteur Jean-Baptiste Lucien dans son film Dieumerci ! inspiré de son propre passage à l’acte :

« Pourquoi est-ce qu’on attend d’être dans les emmerdes, d’avoir rien à perdre, pour déterrer ses rêves de gosse ? » – Jean-Baptiste Lucien (film Dieu-Merci !)

C’est ce qu’Antoine Filissiadis, animateur de stages et auteur, dit a sa manière :

Le premier déclic : « On commence à se demander : est-ce que cette vie me plait ? Des gens entrent alors dans une souffrance et sont tristes.

Quand cette tristesse devient insoutenable cela les fait bouger car ils se disent : « je ne peux pas continuer à vieillir et mourir en continuant à faire ce qui ne me plait pas. Cela ne m’enrichit pas au contraire, cela m’amène vers le bas.
La plupart des gens vivent sans être connectés à eux car on n’est plus en contact avec son cœur. On a tous quelque chose à faire sur cette Terre… ce n’est pas forcément quelque chose d’extraordinaire !…
A un certain moment on prend conscience qu’on est prêt à « payer le prix » (souffrance, peurs…) : on veut sortir de soi et se réaliser.

Alors la vie vous offre des choses extraordinaires qui vous enrichissent bien plus que ce que vous avez cru devoir payer et finalement on ne « paie » pas. Mais avec le fait de ne pas avancer parce qu’on a peur, on reste dans la souffrance et on paie au final un prix énorme car on n’a pas réalisé ses rêves. »

Alors, Etes-vous prêt à danser avec la vie ? Prêt à renaître ?

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

mm[@]marymann.fr 

  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
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Quelle est votre destination existentielle ?

Quelle est votre destination existentielle ?

Mary Mann

Où allez-vous ? Le savez-vous ?

On dit souvent que l’importance dans un voyage, c’est le chemin. Néanmoins, lorsqu’on cherche sa voie, il est essentiel de bien avoir à l’esprit une destination. Cela nous évitera d’errer, de prendre un mauvais parcours et de passer à côté de notre vie. Mais comment faire pour ne pas subir le courant général ni s’égarer ? Comment reprendre sa destinée en main lorsque nos rêves semblent s’éloigner ? Voici une feuille de route et des conseils pour respecter au mieux son itinéraire et ne pas finir dans l’errance ou pire : dans le décor !

Comment choisissez-vous votre destination ?

La vie est un voyage, et même si l’intérêt réside dans le chemin, c’est comme les vacances : avant de partir, vous avez bien une idée de où vous voulez aller ?
Non ?
À moins que vous ne fassiez comme Jim Carrey dans ce film drôlissime Yes man ?
Vous savez, quand il se trouve à l’aéroport avec sa petite amie et qu’ils ont décidé que la surprise sera la philosophie de leur vie un peu folle…
Ils vont au guichet et demandent quel est le prochain vol en partance et, quelle que soit la destination, ils doivent dire « oui ».
 
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Et là, ils tombent sur une ville du Nebraska aux États-Unis en plein hiver, où il ne se passe pas grand-chose… Mais pris par leur serment, ils y vont quand même, bien déterminés à ne voir que le positif et à délirer !
Je trouve le concept assez Fun cela dit…
Mais je suppose que quand vous devez décider de vos vacances, vous avez tout de même une idée de votre destination ?
Plutôt montagne ou mer ? Châteaux et musées ou VTT et forêt ? France ou étranger ?
 
Bref, vous mordez l’esprit ?
 
Imaginez maintenant que vous mourriez d’envie d’aller à la mer en France à Saint-Raphaël, car vous en avez toujours rêvé.
Que vous y avez repéré un super camping à 5 min des plages et des activités nautiques.
 
Wonderful !
Vous vous voyez déjà faire du yoga à l’aube, gonflant vos poumons de bon air iodé…

Mmmm… Une plage à l’aube !

Mais soudain PATATRA ! Une absence inexpliquée, et par vous ne savez quel procédé, vous vous retrouvez à Tokyo au Japon, parmi des gamines hystériques déguisées en manga devant la vitrine d’un bar à câlins…
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Et vous vous dites, mais qu’est-ce que j’fais là ??
Que s’est-il passé ?
Que fais-je parmi tous ces gens superficiels, moi qui rêvais du midi de la France, d’espace, d’authenticité et de communion avec la nature ?
Vous commencez à voir où je veux en venir ?
C’est un peu comme quelqu’un qui adorerait la nature, les chevaux, et qui se retrouverait comme assistante commerciale à Paris, dans une tour, à bosser dans la relation clients pour une boîte de marketing…

Posez bien les bases au départ

Trouver sa voie professionnelle est une tâche délicate et peut prendre parfois longtemps…

Ce délai dépend de la manière dont vous explorez le monde.

Mais si vous cultivez vos centres d’intérêt, que vous misez sur vos points forts, que vous avancez dans le respect de vos valeurs et de vos priorités, alors vous ne vous trouverez jamais bien loin de votre chemin. Encore faut-il les cerner !

Ainsi, qui êtes-vous exactement ?

 

Bien se connaître

  • Connaître ses forces et ses faiblesses

Téméraire ? Rêveur ? Anxieux ? Comment fonctionnez-vous ?

Il est capital de savoir non seulement sur quelles qualités et quels talents vous pouvez vous appuyer avec certitude, mais également d’être conscient de là où ça va pêcher…

Mettre au jour ses points faibles est certes inconfortable, mais cela ne veut pas dire que tout est gravé dans le marbre et que vous ne changerez pas ou ne vous améliorerez jamais.

En connaissant vos fragilités, vous pourrez décider de travailler sur vous pour les atténuer ou alors de composer avec. Car appréhender ses limites permet de mieux les surmonter.

En tout cas, un caractère n’est pas meilleur qu’un autre, même si certains sont plus faciles à vivre et d’autres parfois handicapants socialement. Alors, ne vous culpabilisez pas.

Au contraire, soyez honnête pour progresser et choisir ce qui vous convient, car vous mentir reviendra à vivre dans un perpétuel inconfort.

  • Identifier son intention et aspiration

À la question « que voudrais-tu faire quand tu seras grand ? », les enfants répondent souvent « maîtresse », « pompier », etc. (le FAIRE), mais jamais « enseigner », « protéger » ou encore « soigner » (L’INTENTION).

On nous apprend à nous définir par rapport à un métier, au lieu de mettre en valeur l’intention de notre action. C’est normal.

L’école nous formate à devenir des outils de production avides de compétition et non des êtres conscients de leur essence spirituelle, investis d’une mission au service du collectif.

Ce n’est pas étonnant qu’en devenant adultes, nous ayons tant de mal à trouver notre place au service du monde…

C’est pourquoi dans le bilan de compétences spirituel Orientation & Sens de vie, je vous aide à comprendre votre essence spirituelle et votre intention, et à formuler votre « pourquoi » pour ensuite découvrir le métier qui pourra s’harmoniser le mieux avec tout cela.

Cette démarche permet de donner du sens à son travail.

  • Respecter ses valeurs morales et motrices

Qu’est-ce qui est essentiel à vos yeux et qui vous pousse à agir ? Qu’est-ce qui motive vos actions ?
La liberté ? L’ordre ? Le pouvoir ? L’harmonie ?

Dressez consciencieusement la cartographie de vos valeurs motrices. Elle représente tout ce qui est important à vos yeux et guide vos actions. Leur non-respect entraîne irrémédiablement démotivation et perte de sens dans ce que vous faites.

Grâce à ce travail, vous aurez déjà de précieux indices pour orienter votre action et votre vie.

 

Prendre conscience de ce qui est important pour soi dans sa vie et le mettre au centre

 

Vous avez vu la cultissime trilogie « Retour vers le futur » ? J’adore le personnage de Doc !

Parfois, je rêve de pouvoir faire mon Doc à moi et de retrouver la grande Maryanne perdue que j’étais à 16 ans. Et je déboulerais en trombe dans ma DeLorean en criant : « Non Maryanne, ne fais pas ça ! C’est moi, je suis Toi dans le futur ! Si tu fais ce choix-là, tu tomberas dans le vortex de l’ennui infini et de la désolation de ton âme ! »

Ça m’aurait épargné bien des errances…

Mais en même temps, je ne saurais pas tout ce que je sais aujourd’hui et je ne pourrais pas vous en faire profiter au travers de mon accompagnement à la reconversion professionnelle, héhéhé 🙂 !

J’ouvre une parenthèse — il y a d’ailleurs une chose à laquelle je crois profondément : toute expérience négative contient un enseignement positif, vous apprend quelque chose sur vous-même. Il suffit de le voir et de se saisir de cette occasion pour rebondir. Jouer à l’alchimiste et transformer le plomb en or.

Alors si vous vous êtes planté de voie, tout n’est pas perdu !

Ça vous permet au moins de vous connaître par l’expérimentation et de dire, à l’instar de Scarlett Johansson dans le film de Woody Allen Vicky, Cristina, Barcelona  : «je ne sais pas ce que je veux, mais je sais que je ne veux pas ça ! » et d’identifier plus facilement vos gros cailloux.

D’ailleurs, vous a-t-on déjà raconté la fable des gros cailloux ? Si non, elle est juste en dessous.

Fable des gros cailloux

Afficher l'image d'origineUn jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux professeur n’avait donc qu’une heure devant lui. Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux professeur les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux professeur sortit un grand pot qu’il posa face à lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ».

Tous répondirent : « Oui ». Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ».

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot. Le vieux professeur leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :

« Est-ce que ce pot est plein ? »

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit :

« Probablement pas ! ». « Bien ! » répondit le vieux professeur.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une casserole de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Le vieux professeur leva alors les yeux vers son groupe et demanda :

« Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

« Non » répondit le vieux professeur « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : Ce que j’ai voulu vous démontrer, c’est que, si je n’avais pas placé les gros cailloux d’abord, jamais je n’aurais pu mettre tout cela dans le bocal ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience, de l’évidence de ces propos. Le vieux professeur leur dit alors :

« Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? »

« Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Prendre le temps … ? Ou… toute autre chose ? Et que faites-vous de vos gros cailloux dans votre agenda ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir… sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable, l’eau), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser la question :

Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? 

Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (votre vie) ».

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta la salle.

Que faut-il comprendre ?

Qu’il est hyper important de mettre dans le seau, en premier, les choses prioritaires et fondamentales dans votre vie !

Sinon, votre existence sera composée de choses dont vous n’aurez cure. Vous passerez alors à côté de votre bonheur et de votre épanouissement personnel.

C’est pour cette raison que dans le bilan Orientation & Sens de Vie®, nous faisons ensemble un important travail afin de cerner ce qui compte à vos yeux, notamment au travers d’un questionnaire unique que j’ai créé mais aussi d’autres outils. Ces derniers viendront enrichir votre réflexion, éclairer des points, en plus de vous guider vers votre vocation.

Et si on s’est trompé, comment retrouver sa voie ?

La vie est tout sauf un long fleuve tranquille.

Vous vous êtes trompé de chemin ? Certains auront envie de tout envoyer valser pour opérer un changement complet. Mais est-ce la bonne et unique solution pour vous épanouir ? A mauvais diagnostic, mauvaise solution.

L’idée communément admise : tout changer (radical)

À ce propos, j’aime bien un témoignage que j’ai lu dans Matin Magique, et qui illustre parfaitement cette connexion à soi-même et l’importance de garder son cap.

C’est l’histoire d’une personne qui voulait aller en Afrique depuis toujours. Elle sentait un appel vers ce lieu et avait envie d’aventure. Mais la pression sociale et familiale avait eu raison de son rêve.

Jusqu’au jour où, n’y tenant plus, elle a dû faire un choix. Celui de briser les chaînes qui entravaient son bonheur. Car la vie qu’elle menait était aux antipodes de ce à quoi elle aspirait !

Elle avait perdu son cap, mais a soudain viré de bord pour repointer son étoile polaire, plein nord sur elle-même ! C’est un exemple admirable de courage et de respect de soi. Voici son récit :

Récit de la jeune femme partie en Afrique

« Depuis mon enfance, j’avais envie de partir visiter l’Afrique. Manquant de moyens, je n’ai jamais pu le faire et mes parents ont toujours essayé de me convaincre de ne pas partir… de terminer mes études, de garder mon boulot stable, etc.

À mes 27 ans, j’étais mariée depuis un an; on venait d’acheter un appartement magnifique et on essayait d’avoir un bébé. J’avais tout. Un homme respectueux, un vrai «gentil», une place stable dans une école avec de super collègues.

Mais je n’étais pas heureuse. J’ai toujours été un peu en marge, mais je m’étais lancée dans la vie que la société me faisait miroiter comme celle qui apporte le bonheur. J’ai donc quitté mon mari, dont je n’étais plus amoureuse depuis longtemps, sans vouloir me l’admettre. Et j’ai postulé pour partir voir, enfin, l’Afrique.

Ça a été difficile… Quitter mes amis, annoncer la nouvelle à ma maman qui a du mal à couper le cordon. Mais j’ai pris ma valise et je suis partie.

« j’ai réalisé à quel point on nous met en tête quels sont les standards de vie et matériels qu’il faut avoir pour être heureux. »

Aujourd’hui, j’ai fêté mes 29 ans dans mon nouveau chez-moi, au Togo. Je vais avoir 30 ans, et je n’ai pas de mari, de labrador ou d’enfant en route (même si je désire être maman).

J’ai une salle de bain sans douche, je me lave à la bassine. J’ai une relation compliquée avec un homme, mais je me sens bien quand il est là, et j’arrête de penser à ce qui pourrait arriver avec lui dans un mois. Je profite de chaque moment, je savoure.

J’ai fait le point le jour de mon anniversaire, et j’ai réalisé à quel point on nous met en tête quels sont les standards de vie et matériels qu’il faut avoir pour être heureux.

C’est la première fois que je me sens aussi sereine, aussi fière de moi. Et je suis arrivée là en sortant des sentiers battus, en faisant ce qui me plaît réellement. En arrêtant de me dire «c’est normal» ou «c’est pas normal».

Aujourd’hui, je me force à lâcher prise, à ne pas toujours lutter contre mes envies et mes peurs, et cela me permet de me sentir mieux dans ma vie.

Je pense que le plus important est de suivre son instinct et de ne pas se limiter à nos plans d’avenir, car on ne sait jamais ce qui peut arriver.

O.
Lomé, Togo »

Et là, vous me dites de votre petite voix flûtée :
« Euuuh… Oui, c’est bien gentil, mais Maryanne, tout le monde ne peut pas tout plaquer comme ça du jour au lendemain ! »

Tout à fait, j’y viens…

 

La voie du milieu : se recentrer et se respecter

Non, on n’est pas obligé de tout quitter.

Tout le monde n’en a pas la possibilité ou n’a pas envie d’une transformation aussi radicale.

Mais de toute façon, on n’a pas besoin de tout révolutionner pour changer de vie, ni de partir sur un coup de tête en Afrique ou dans une bergerie au fin fond du Larzac si ce n’est pas notre truc ! (mais plus on aura fait le grand écart au départ, plus le virage pourra être raide…)

Non, un nouveau départ qui ne se transforme pas en mission suicide, demande avant tout de procéder à une sérieuse introspection et de faire le point pour trouver sa place et son axe de vie. On peut ainsi faire des choix en accord avec notre nature à l’avenir. Et il pourra s’agir de grands changements comme de simples ajustements (activités bénévoles, associatives etc…).

Encore faudra-t-il avoir le courage de les mettre en œuvre !

Car souvent, nous sommes notre propre obstacle. Nous sommes enfermés dans nos vieux schémas, et même si nous avons compris ce qu’il fallait changer, nous n’osons pas le faire. Nos peurs nous empêchent de respecter nos envies et notre nature, et d’aller vers une transformation salutaire.

En se libérant de ses peurs et de ses croyances limitantes, on vit différemment et cela permet d’oser ensuite un renouveau cohérent avec soi.

Car dès qu’on pense autrement, on voit les choses sous un angle nouveau et l’on n’agit plus de la même manière.

Ce qui nous paraissait impossible avant ne l’est plus !

 

La voie de secours : composer avec l’existant et corriger le tir

Parfois, vos rêves s’éloignent indubitablement. Comment réussir à dépasser cet amer sentiment d’échec ? Faut-il abandonner définitivement la lutte ?

Sachez que vous pouvez quand même vous rapprocher de votre cap.

Je prends un exemple : vous aspiriez à devenir footballeur professionnel. Mais vous vous blessez gravement. Vos rêves prennent fin brusquement.

Que faites-vous ?

Je crois savoir : votre première réaction va être de tout remettre en question par dépit, car le deuil de ce rêve brisé est trop dur à vivre ! Vous décidez de vous reconvertir en vendeur dans une boutique de bricolage ! Ben tiens !

Mais vous savez bien que ce n’est pas la bonne solution.

Changer de voie est une chose. Mais encore faut-il rester dans le sillage du métier de vos rêves pour vous épanouir.

Vous pourriez alors :
– chercher un emploi de vendeur dans un magasin de sport ;
– vous réorienter vers le journalisme sportif ;
– devenir entraîneur pour jeunes dans un club local pour le loisir.

Pour reprendre la métaphore du voyage : si votre destination de rêve est le pays du sport, mais que devenir sportif professionnel est inatteignable pour vous, choisissez malgré tout la région voisine, avec un métier qui touche à ce domaine, ou gravite autour. Car tôt ou tard, le chagrin sera passé et vous éprouverez un manque à vous être éloigné ainsi de votre passion. A moins que la seule chose que vous ayez visé au travers du sport ait été la célébrité !

De toute manière, lorsqu’un job s’éloigne de votre idéal, il faut que l’environnement dans lequel vous allez travailler ait le plus de sens pour vous, et respecte vos valeurs. Sinon, vous risquez d’abîmer au fil du temps votre motivation pour une profession qui vous plaît tout de même, mais qui n’était pas votre premier choix.

Autre exemple : un jeune homme veut être pilote de ligne, mais échoue aux examens. Son rêve est brisé. Il fait une reconversion vers le métier d’agent des opérations aériennes qui est à la fois technique et aéronautique. Il communique tous les jours avec les pilotes, vole par procuration et assouvit ainsi sa passion pour l’aviation.

Je vous laisse méditer sur ce point : « Bien s’orienter ne se résume pas à choisir un métier ».

Ainsi, vous avez noté que trouver sa voie ne se résume pas à choisir uniquement un métier. Il s’agit là véritablement d’élaborer un projet de vie. Vous avez également vu que pour y arriver, il vaut mieux bien se connaître afin de déterminer un objectif cohérent et aligné mais que cela consiste aussi parfois à bâtir un plan B de secours. Ainsi, vous pourrez garder votre cap existentiel. Mais tout ceci n’est pas un exercice facile, car on manque souvent d’objectivité sur soi. Alors si vous vous sentez perdu ou ne savez pas par où commencer, n’hésitez pas à vous faire accompagner.

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Appel découverte

Mon approche vous parle ? Des questions ?

Discutons-en et faisons connaissance lors d’un appel découverte !

Je répondrai à vos questions et vous aiderait à choisir l’accompagnement le plus adapté à votre besoin.

 


 

Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

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Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

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Donner un sens à son travail : la clé de l’épanouissement

Donner un sens à son travail : la clé de l’épanouissement

Mary Mann

Et vous, concrètement vous faites quoi ?

Votre job vous déprime. Vous ne ressentez pas cette motivation au travail qui vous ferait pousser des ailes. Vous vous demandez parfois à quoi sert votre poste. Vous n’êtes pas le seul à éprouver ce mal-être. Partout dans ce monde en déliquescence, des personnes sont en quête de sens. Ils essaient de trouver une raison d’être concrète dans leur vie professionnelle et un sentiment d’utilité. Alors comment remettre du sens dans son travail ? Par où commencer concrètement ?

Le manque de sens rend fou

Les bullshit jobs (jobs à la con)

Les bullshit jobs sont un fléau des temps modernes.

Le démarchage téléphonique en est la parfaite caricature.

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Vous savez ? Quand l’interlocuteur vous appelle à midi, parle comme un robot sur un brouhaha infernal, veut vous vendre un truc que vous n’avez pas demandé et que vous raccrochez plus ou moins poliment…

Les bullshit jobs ont plusieurs caractéristiques communes : Ils se trouvent principalement dans le tertiaire, et sont souvent impossibles à définir en une phrase, quand ce n’est pas tout bonnement que la société pourrait s’en passer.

Car ce monde marche de plus en plus sur la tête. Cela fait longtemps que la Vie n’est plus au centre de l’action humaine et de la société !

Une organisation du travail irrationnelle

Vos journées sont abrutissantes :

– des tonnes de tableaux Excel à saisir ou de formulaires à remplir sans en voir la fin
– des réunions fréquentes qui brassent du vent et sont vides de résultats
– un langage truffé de sigles ou de termes en anglais pour paraître initié
– des avalanches de mails et d’appels de gens que vous ne rencontrerez jamais pour la plupart
– un travail de plus en plus virtuel
– des crises d’ennui liées à l’absence de tâches (bore out)
– une frustration due à un travail dénué de sens (brown out)

Vous ne comprenez pas ce que vous faites et ressentez un épuisement professionnel. Votre travail est ensuite contrôlé par des responsables hiérarchiques qui n’appréhendent pas plus le sens de leurs tâches.

Votre job manque de concret, est dénué de vie voire pire : il dessert peut-être la vie…

Ces conditions de travail absurdes vous empêchent de vous épanouir.

Et il y a de quoi ! Car l’impossibilité d’un individu à exprimer son identité unique dans le monde conduit inévitablement à une crise existentielle.

Elle engendre une souffrance et un écartèlement de son Être profond. L’individu ressent un sentiment de vide qui l’amène finalement à une quête de sens dans sa vie.

Un jour, j’ai vu un reportage sur une société aux USA qui a eu l’idée du siècle : livrer de l’essence partout où on les appelle, et même à domicile… Waouh ! Je dois dire que j’ai applaudi des deux mains cette initiative vitale pour l’humanité et l’avenir du monde !

En France, dans son article paru dans Le monde, Lorraine de Foucher raconte l’histoire de Jean :

« Il a fait une prestigieuse grande école en trois lettres, pour aller contrôler la gestion d’une société de transports en quatre lettres. “Le matin, quand j’arrive, il y a un ordinateur éteint. Le soir, quand je finis ma journée, c’est à nouveau un ordinateur éteint, ce n’est pas comme un boulanger, ou un charpentier, je n’ai rien fabriqué”, explique ce cadre de 38 ans.

“Je mets des chiffres dans des cases, et je compte. Parfois, je compte même les cases pour m’amuser. C’est quand même fou le nombre de cases qu’il peut y avoir dans un tableur Excel”, feint-il de s’extasier. Il se moque de sa propre condition, mais, pour l’heure, il continue de regarder passer les trains. Peur du chômage ? De gagner en sens de la vie, mais de perdre en niveau de vie ? ».

Malheureusement, les évolutions actuelles du travail depuis l’amplification de la bureaucratie, tendent vers plus de fonctions intellectuelles et nous coupent du sens des réalités et de l’essentiel.

C’est pour cela que des tas de gens « pètent » les plombs comme le raconte l’auteur : « Et plutôt que d’accepter que “ça sera vraiment ça toute notre vie”, ces salariés déploient alors des trésors d’inventivité pour aller chercher ailleurs un sens qu’ils ne trouvent plus.

Il y a trois ans, Anne s’est lancée dans des études de sociologie. Pour nombre de ses congénères, cela se traduit par une avalanche de reconversions artistiques, de tours du monde, ou d’entrepreneuriat en tout genre, du miel bio à la chaussure péruvienne. »

À la recherche de concret dans son travail

Certains jeunes diplômés se rendent malheureusement compte, lors de leur premier emploi et parfois après des années d’études, que le milieu dans lequel ils évoluent n’est finalement pas fait pour eux. C’est triste, mais salutaire néanmoins, car le plus tôt est le mieux pour corriger le tir et trouver sa voie.

En 2015, selon une étude APEC, 14 % des jeunes diplômés de niveau bac+5 ou plus disent avoir vécu un changement significatif d’orientation professionnelle dans les deux années suivant l’obtention de leur diplôme. « Un phénomène non négligeable », écrit l’Association.

On ne compte plus les ingénieurs ou autres détenteurs de diplômes supérieurs en école de commerce, qui se tournent vers des métiers manuels et deviennent paysans, boulangers, fleuristes, bouchers, etc.

Voici le cas de « Simon » relaté dans un article d’Adrien Barbier (Monde Académie) : À 25 ans, il vient de débuter une formation d’installateur sanitaire en alternance, deux ans après avoir obtenu son diplôme de Sciences-Po Paris.

Point de départ de cette reconversion, l’envie de « mettre les mains dans le cambouis ».   »Je ne me voyais pas passer mes journées derrière un ordinateur  », explique ce jeune homme bricoleur.

S’il n’a rien d’un marxiste chevronné, Simon n’en assure pas moins vouloir, par sa démarche, « se réapproprier les processus de production ». Réapprendre à faire des choses simples alors que, d’après lui, « la technologie nous dépasse tellement qu’on ne prend même plus le temps de la comprendre ».

Les cas de diplômés de grandes écoles qui se reconvertissent sont de moins en moins rares. Surtout lorsque, la trentaine venue, ils se lassent d’expériences professionnelles qu’ils jugent déconnectées des réalités quotidiennes.

C’est logique, car plus on est en quête de sens et plus on a besoin de se rapprocher du résultat concret de notre action, pour qu’elle soit réelle et visible pour nous.

Il s’agit là d’un signe très encourageant d’une certaine volonté de bien vivre et d’avoir une action concrète dans la société.

 

Reprendre contact avec le monde et se mettre au service des autres

 

cadres-en-quete-de-sens_full_dossierLes personnes en quête de sens sont lassées d’avoir le sentiment de ne servir à rien, ou de faire quelque chose qui ne leur apporte rien ou encore qui ne rime à rien existentiellement parlant.

Vous avez peut-être vu l’excellent documentaire portant justement ce titre « En quête de sens » de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière, sorti en 2015 ?

Ce film est l’histoire de deux amis d’enfance qui ont décidé de tout quitter pour aller questionner la marche du monde.
Nathanaël filme Marc qui travaille dans le marketing à New York, mène la grande vie et son rêve américain avant d’être frappé d’une prise de conscience brutale au sujet de la vacuité de ce qu’il fait, du manque (voire absence) de sens de son job.

Ils finissent par faire un road-trip sur de nombreux continents. Ils retrouvent notamment Vandana Shiva en Inde, voient un chaman en Amérique du Sud, rencontrent une professeure de yoga dans les Andes, etc.

Bref, ils reprennent contact avec la Terre et discutent avec des personnes ayant une interaction concrète avec le monde et leur communauté, en mettant leurs talents au service d’une cause utile et des autres.

Loin du « rêve américain » que vivait Marc à New York, la reconnexion avec la nature, très présente dans le long métrage, a de son propre aveu « reformaté son disque dur ».

A l’issu de leur périple, ils déclarent tous deux :

« Notre civilisation s’est construite depuis 200 ans sur une vision matérialiste et mécaniste du monde. Cette vision a séparé l’homme de la nature, le corps de l’esprit, et nié la dimension intérieure et le mystère de la vie. Elle a érigé la compétition comme une loi naturelle, l’avidité comme une qualité bénéfique à l’économie, l’accumulation de biens matériels comme finalité de l’existence… ». Marc de la Ménardière

À côté de ça, beaucoup savent que nous entretenons un système basé sur un grand mensonge : « Consommer ne rend pas heureux ». Nathanaël Coste

 

 

Entreprendre : un besoin d’aventure et de changer la société

C’est ce qui est arrivé à Guillaume Gibault, fondateur de Le Slip français.

Après de brillantes études à HEC, est venu le temps du premier emploi. Et aïe, aïe, aïe ! Il ne lui aura fallu que quelques mois dans la finance pour se rendre compte qu’il n’était pas à sa place.

Il a alors démissionné pour créer son entreprise Le Slip français. Elle vend des sous-vêtements de qualité, tous fabriqués en coton et dans des ateliers uniquement français.

Il avait envie de concret.

Devenir chef d’entreprise et participer à la relocalisation de l’économie matérialisaient exactement l’accomplissement dont il avait besoin à son niveau.

Ce job d’aventurier des temps modernes a redonné du sens à son travail. Aujourd’hui, ce jeune trentenaire blagueur cartonne.
Son slogan ? « Vous voulez changer le monde ? Commencez par changer de slip ! ».

Dans le monde des culottes, Victoria aussi, ancienne « stratège digitale » a créé sa marque « Madame porte la culotte » : une marque de lingerie riche de sens, qui concilie éthique et esthétique. Sensible à la cause féminine, elle voulait renouer avec la nature, au local, et offrir aux femmes de la lingerie confortable avant tout.

 

Redevenir acteur et responsable de sa vie

Se reconnecter avec la nature

Une question me brûle les lèvres et mérite d’être posée : Que savez-vous faire de vos dix doigts ? eyes-312093_640

cultiver photoC’est aussi cette question très simple que s’est posée Marc de La Ménardière quand il a découvert la Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles de Vandana Shiva.

Alors qu’il regarde tous ces Indiens s’affairer à planter, récolter, transformer pour d’abord manger et également recueillir des graines pour recommencer leurs cultures l’année d’après, il se demande ce qu’il sait faire concrètement pour vivre.

Sa conclusion est sans appel !
C’est alors qu’il est pris d’une frénésie de mettre ses mains dans la terre, d’aider au travail des champs et de faire quelque chose de concret. D’ailleurs, à son retour il a enfoncé le clou en se formant au maraîchage biologique.

Faut-il le rappeler ? Nos besoins fondamentaux sont : boire, manger, se vêtir, se loger. Bien sûr, il y a d’autres besoins comme aimer ou se divertir, mais ceux que je viens d’énumérer sont les bases vitales.

 

Où en êtes-vous ?

Vous êtes-vous déjà demandé si vous possédiez au moins une compétence permettant de satisfaire un de ces besoins vitaux ?

Ou participez-vous à une activité qui contribue directement ou indirectement à quelque chose d’essentiel à la collectivité ? À l’amélioration du monde ?

Est-ce que votre emploi vous rend heureux et fier ? Est-ce que votre travail permet au monde de bénéficier de votre unicité ? Si vous deviez mourir demain, est-ce que vous continueriez à faire ce que vous faites ?

Si vos réponses à ces questions sont insatisfaisantes ou vous laissent inconfortable, il est probablement temps de remettre du sens dans ce que vous faites. Prendre conscience de votre malaise est le premier pas indispensable vers un renouveau car on ne peut pas changer ce qu’on ne voit pas !

Pour retrouver de l’enthousiasme et du bien-être au travail, vous devez redevenir acteur et responsable de votre vie. Vous reprendre en main !

Donnez à votre travail une direction qui vous comble de joie. Prenez des initiatives qui vous parlent au cœur. Les choix que vous allez faire devront être en accord avec ce que vous êtes, votre essence spirituelle, votre intention, vos valeurs et vos priorités.

Vous pourrez ainsi vous reconnecter à votre âme pour comprendre ce que vous êtes venu accomplir, tant au niveau personnel (pour votre propre évolution) qu’au niveau collectif pour améliorer la société.

Il sera alors temps d’inventer votre chemin et d’oser l’arpenter.

Ainsi, la société moderne a donné naissance à une multitude de jobs dépourvus de sens, voire futiles qui nous ont éloignés de ce qui est important. Notre manque de compétences essentielles et le manque de concret nous rendent malades. Nous nous sentons inutiles et déconnectés. Même s’il peut être difficile de renouer avec Soi pour trouver sa voie et remettre du sens dans son travail comme dans sa vie, réapprendre déjà à faire des choses simples et primordiales, en connexion avec la matière, semble être un bon début afin de se relier à la réalité et à un sentiment d’utilité au quotidien. Alors, et vous concrètement, vous faites quoi ?

 

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Comment savoir qu’il faut faire autre chose de sa vie ?

Comment savoir qu’il faut faire autre chose de sa vie ?

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Steve Jobs :

Quand j’avais 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près cela :

«Si vous vivez chaque jour comme si c’était votre dernier jour, vous ferez certainement les choses bien».

Cela m’a marqué et au cours des 33 dernières années je me suis regardé chaque matin dans un miroir en me posant la question : Et si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que je vais faire aujourd’hui ?

Et quand la réponse était non, je savais que je devais changer quelque chose»

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

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Changer de vie : Comment transformer le « risque » en chance ?

Changer de vie : Comment transformer le « risque » en chance ?

Mary Mann

Et si le risque n’était pas là où vous le pensez ?

Votre travail vous saoule, votre vie manque de ce « quelque chose » qui la rendrait savoureuse… Vos pensées s’évadent régulièrement vers d’autres projets, d’autres paysages mais inlassablement la voix de la raison vous rappelle à l’ordre et vous tremblez à l’idée de prendre des risques, de perdre « vos acquis » en suivant vos envies. Vous sentez que cette situation bloquée, inextricable, vous rend malheureux. Vous voudriez que ça s’arrête, trouver une issue mais la peur de l’inconnu vous paralyse ! Alors, comment renverser votre vision des choses et transformer le risque en chance ?

La peur comme saboteur

Vous n’en pouvez plus !   Il y a tous ces signes qu’il faut partir.

Vous brûlez d’ouvrir la porte pour changer d’air, d’agir pour sortir de cette impasse.

Mais comment dire…

C’est comme si un hypnotiseur vous avait convaincu que la poignée était brûlante et que derrière, il y avait même un trou abyssal qui allait vous engloutir… Et plus vous pensez à ce qu’il pourrait y avoir derrière la porte, et plus vous imaginez des monstres, des tireurs d’élites embusqués qui ne vous louperont pas, un Alien ? Pourquoi pas après tout, quand notre imagination s’emballe…

Dans votre esprit cette peur se traduit en panique.

« Et si je fais ça ? Qu’est-ce que je vais devenir ?…. »

« Oh mon Dieu, je ne peux pas faire ça, c’est trop risqué ! »

 

On finit ainsi par s’auto-convaincre de surtout ne rien changer. Même si la situation est terriblement inconfortable.

Car on ne sait pas comment lâcher ce boulot qu’on ne peut plus voir en peinture…

Alors, on se dit que quitter son travail est trop risqué même si on est malheureux comme les pierres !

Or le « risque » n’est-il pas de rester dans cette vision des choses et de voir les semaines, les mois, les années filer sans que rien ne change et que votre mal être augmente proportionnellement ?

Le risque n’est-il pas d’avoir des regrets à la fin de sa vie ?

 

La vie n’est que changement et transformation

Faut-il le rappeler ?

A chaque instant vos cellules changent, certaines meurent, d’autres naissent. Votre ADN légué par vos ancêtres est le fruit d’une suite de mutations et adaptations aux phénomènes climatiques et aux dangers rencontrés sur des milliers d’années.

Avoir peur du changement n’est qu’une illusion puisque vous le vivez à chaque seconde et que seule l’impermanence existe.

Le seul moment où plus rien ne bouge : c’est dans la mort ! Et c’est justement là que les humains s’ennuient ! Car ce n’est pas la vie. La vie est une danse.

Alors, soit vous surfez sur la vague, soit vous freinez des quatre fers pour résister au changement.

Mais plus vous résistez, plus ça va être dur !

Votre Ego (mental) vous joue des tours ! Il est chargé de votre protection depuis votre naissance et est très créatif dès qu’il s’agit de vous empêcher de changer quoique ce soit.

Un conseil : ne l’écoutez pas trop ! 😉

L’ outil radical pour vous faire passer à l’action

Je vous présente ainsi un outil radical pour changer votre point de vue et briser votre plafond de verre.

Mon outil, c’est aussi celui de Cyrille de Lasteyrie. Il a en effet tout compris.

Et il l’explique avec beaucoup de brio et d’humour.

Son truc à lui pour relativiser un « risque » à prendre : penser à sa propre mort !

 

Quand j’ai visionné ce TEDxParis, j’ai trop adoré !

C’est exactement ce qui m’a fait passer à l’acte pour changer de vie et reprendre la main.

Et c’est totalement l’état d’esprit de mon accompagnement à la reconversion professionnelle bilan Orientation & Sens de Vie®. Il vous permet de contacter votre quête existentielle, votre vocation et de mettre ce qui vous importe le plus au centre de votre vie.

Alors, quand vous n’en pouvez plus de votre situation, arrêtez d’alimenter le « mulot » dans votre tête avec des scénarios catastrophes et des excuses stériles : regardez objectivement les faits et dépassez vos peurs : vous n’avez pas grand chose à perdre !

D’ailleurs, la vie c’est déjà risqué : la preuve on meurt à la fin ! 😉

 

Changez votre état d’esprit et le risque devient une chance

Ainsi, le risque ne se trouve pas toujours là où on le croit. L’humain a toujours tendance à vouloir maîtriser ses peurs en confondant l’immobilisme avec la sécurité et en cherchant à avoir des certitudes. Or comme le dit Alan Watts, la peur n’est maîtrisée que dans l’incertitude acceptée. Car la vie n’est que changement. Tout se modifie à chaque instant et l’existence n’échappe pas à cette règle de mutation et d’évolution qui guide le processus de vie depuis des milliards d’années. Même s’il peut être difficile de relativiser les risques liés à un changement de vie, prendre conscience que la vie n’est qu’un « jeu cosmique » où il nous appartient de faire des choix et de nous transformer en suivant le courant à chaque instant, semble être un bon début afin de se renouveler.

 

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Ce dont nous avons faim

Ce dont nous avons faim

deepka-chopra-300x300« CE DONT NOUS AVONS LE PLUS FAIM, ce n’est pas la nourriture, l’argent, la réussite, le statut, la sécurité, le sexe, ni même l’amour du sexe opposé.

Souvent, des gens ont obtenu tout cela et sont restés insatisfaits et même souvent encore plus insatisfaits qu’au début de leur carrière, quand ils n’avaient rien de cela.

La faim la plus profonde, dans la vie, est un secret qui n’est révélé que lorsque l’on est désireux de découvrir une partie cachée du soi.

Dans les anciennes traditions de sagesse, cette quête a été comparée à une plongée pour s’emparer de la perle la plus précieuse qui soit au monde (…).
La perle est aussi appelée l’essence, le souffle de Dieu, l’eau de vie, le nectar sacré (….), ce que nous appellerions simplement transformation (…).

Du point de vue humain, cela signifie changer la peur, l’agressivité, le doute, l’insécurité, la haine et la vacuité, en leur contraire. Peut-on réaliser cela véritablement ? Il y a une chose dont nous avons la certitude : la faim secrète qui ronge l’âme n’a rien à voir avec des choses extérieures comme l’argent, la position sociale et la sécurité.

C’est la personne intérieure qui meurt du désir que sa vie ait un sens, qui veut obstinément la fin de la souffrance, qui désire ardemment des réponses aux énigmes que sont l’amour, la mort, Dieu, l’âme, le bien et le mal.

Une vie superficielle ne répondra jamais à ces questions, ne satisfera pas les besoins qui nous poussent à les poser. Trouver les dimensions cachées en soi-même est le seul moyen d’apaiser sa faim la plus profonde. » – Deepak Chopra.

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Ne cherchez pas… Vous êtes ici !

Ne cherchez pas… Vous êtes ici !

Mary Mann

Un petit point bleu…

Vous cherchez à mettre du sens dans votre vie, vous aspirez à changer quelque chose, votre travail, vous lancer dans un nouveau projet… Et pourtant, vous êtes tétanisé à l’idée de vous tromper. Tout prend une ampleur catastrophique. Résultat : vous ne faites rien. Souvent, vous vous faites une montagne de ce qui vous arrive ou des conséquences possibles de vos actions. Comme beaucoup de gens, vous laissez votre mental vous abuser. Alors, comment prendre du recul facilement et en un éclair ? Comment transcender votre existence et voir les choses plus en grand immédiatement afin de ressentir le Jeu cosmique et de comprendre que tout est possible ? Laissez-moi vous partager mon astuce.

Souvenons-nous de qui nous sommes…

« Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient » – Proverbe africain

 

humain photoC’est un peu comme en forêt ou en ville.

Vous savez le fameux plan où c’est marqué en rouge « Vous êtes ici ».

Vous voyez ?

Eh bien, la vie c’est pareil.

Pour cheminer en conscience, il faut déjà savoir où on est, d’où l’on part, et où on veut aller.

Je le répète car c’est important : il faut être conscient de où l’on est.

Dans toute expérience, il convient d’observer un phénomène dans son contexte afin de bien comprendre, d’un côté toutes les interactions, et de l’autre ce qu’il se passe, ce qui est en jeu.

Peut-être que cela vous fera l’effet d’un scoop ? Who knows?

Attention… Roulement de tambour

Nous sommes des humains et nous sommes sur Terre les amis !

Tadaaa !

Oui, quel que soit le miracle qui a permis notre existence. Je vais planter le décor tout de suite : nous sommes tous insignifiants dans l’univers.

Je ne veux pas dire inutiles, je veux juste dire insignifiants et tout petits, si fragiles ! Notre vie tient à si peu de choses !

 

Il ne suffit pas de le comprendre intellectuellement, il faut l’IN-TE-GRER.

J’entends par là : le ressentir au niveau de votre corps, de chacune de vos cellules.

Pour cela, j’ai mon remède à moi. Bougrement efficace !

Carl Sagan, le scientifique et astronome américain à l’origine du programme SETI, a su saisir ce dont je vous parle : la quintessence de ce sentiment capital d’insignifiance.

 

Regardez ce petit point (là oui, au bout de la flèche)…

 

VOUS ETES ICI

 

 

R

Look at that dot

 

« Regardez encore ce petit point. C’est ici. C’est notre foyer.

C’est nous.

Sur lui se trouvent tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais vécu.

Toute la somme de nos joies et de nos souffrances, des milliers de religions aux convictions assurées, d’idéologies et de doctrines économiques, tous les chasseurs et cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations, tous les rois et tous les paysans, tous les jeunes couples d’amoureux, tous les pères et mères, tous les enfants plein d’espoir, les inventeurs et les explorateurs, tous les professeurs de morale, tous les politiciens corrompus, toutes les “superstars”, tous les “guides suprêmes”, tous les saints et pécheurs de l’histoire de notre espèce ont vécu ici, sur ce grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil.

La Terre est une toute petite scène dans une vaste arène cosmique.

Songez aux fleuves de sang déversés par tous ces généraux et ces empereurs afin que nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maîtres temporaires d’une fraction d’un point.

Songez aux cruautés sans fin imposées par les habitants d’un recoin de ce pixel sur d’indistincts habitants d’un autre recoin. Comme ils peinent à s’entendre, comme ils sont prompts à s’entre-tuer, comme leurs haines sont ferventes.

Nos postures, notre propre importance imaginée, l’illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l’univers, sont mis en question par ce point de lumière pâle.

Notre planète est une infime tache solitaire enveloppée par la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité – dans toute cette immensité – il n’y a aucun signe qu’une aide viendra d’ailleurs nous sauver de nous-mêmes.

La Terre est jusqu’à présent le seul monde connu à abriter la vie. Il n’y a nulle part ailleurs, au moins dans un futur proche, vers où notre espèce pourrait migrer.

Visiter, oui. S’installer, pas encore. Que vous le vouliez ou non, pour le moment c’est sur Terre que nous prenons position.

On a dit que l’astronomie incite à l’humilité et fortifie le caractère. Il n’y a peut-être pas de meilleure démonstration de la folie des idées humaines que cette lointaine image de notre monde minuscule.

Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue. »

 

— Carl Sagan, Pale Blue Dot: A Vision of the Human Future in Space

Voilà ! Voilà ! 

Vous avez donc compris…

 

Qu’à un premier niveau de lecture :

 

Tout ce qui vous prend la tête est ridicule.

« Faut-il que je l’répète pour que ça rentre dans ta tê-tête ? » – Les inconnus

Tout ce qui vous fait peur est RI-DI-CU-LE. Vous êtes aussi petit qu’une fourmi qui gesticule dans une forêt immense.

Rien de ce que vous aimeriez tenter et que vous croyez risqué, ne l’est !

Vous avez le droit d’essayer ce que vous voulez (bon, dans la légalité c’est mieux), c’est même pour ça que vous êtes là  !

D’ailleurs, en remettant à la fois votre existence en perspective dans cette immensité et en intégrant votre propre finitude (votre mort),

vous pourriez transformer le risque en chance !

Car vous  êtes dans ce que Stan Grof appelait un jeu cosmique.

Donc quand vous êtes envahi par le stress pour des trucs, il vous suffit de les remettre dans ce contexte bien plus grand.

Levez les yeux au ciel. Ou relisez ce texte de Carl Sagan.

Et vous verrez que votre niveau de stress non seulement descendra en flèche mais que vous allez relativiser énormément et vous permettre d’oser !

 

Qu’à un deuxième niveau de lecture plus élevé :

 

  L’Homme est en lien avec le cosmos et en fait partie.

Il est important de garder ce lien avec tout ce qui vit.

Car comme le dit un chaman d’Amérique centrale dans le film En quête de sens : « l’Homme moderne perd sa conscience, quand il perd le lien avec le Tout, qu’il oublie sa nature cosmique ».

Nous sommes donc interdépendants de toutes choses, à l’image des étoiles et du cosmos.

 

Les astrophysiciens ont d’ailleurs compris que le vide n’existait pas. Que l’univers était parcouru d’une matière noire ressemblant à un réseau d’informations. Et que cela ressemblait à une toile comme des « neurones » reliant tout, absolument toutes les choses qui existent, entre elles.

Le physicien Michio Kaku -l’un des scientifiques les plus importants de notre époque, l’un des créateurs et développeurs de la théorie révolutionnaire des cordes et qui est très respecté dans le monde entier- affirme même avoir développé une théorie qui pourrait pointer vers l’existence de Dieu.

Il dit qu’il a trouvé des preuves de l’action d’une force « qui gouverne tout » et il est venu à la conclusion que nous vivons dans une «Matrice».

 

Qu’à un dernier niveau de lecture (mais pas le moins important !)

 

earth photoNous sommes sur une toute petite planète fragile et qu’elle est notre seul lieu de vie possible.

La Terre est magnifique et nous sommes malheureusement en train de la détruire au point que nous allons nous détruire nous-mêmes.

C’est une chose très pragmatique à comprendre…

Alors que faites-vous pour en prendre soin ?

N’y aurait-il pas là un premier niveau d’action pour remettre du sens dans votre vie ?

Notre monde moderne nous fait souvent perdre conscience de notre véritable nature et de ce qui est véritablement important : La Vie. De ce fait, il est souvent difficile de prendre de la distance au quotidien avec nos problèmes et nos peurs. Retrouver la connexion avec la Nature et remettre les choses en perspective dans l’infiniment grand, offre une solution immédiate de distanciation. Cela permet aussi d’avantage de vivre notre vie en conscience et de contacter plus facilement notre mission individuelle au service du collectif.

 

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Maryanne Manneville

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-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

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Quel métier ? Et si le problème c’était de choisir ?

Quel métier ? Et si le problème c’était de choisir ?

Mary Mann

Que faire ou ne pas faire : that is the question !

Vous ne savez pas quel métier choisir ? Tiraillé par de multiples intérêts et face au schéma d’hyperspécialisation du marché du travail, vous vous retrouvez face à un dilemme… Le choix du salariat ou de l’indépendance vous interpelle peut-être aussi, alors que le salariat prévaut et que l’entrepreneuriat est souvent décrié. Mais que choisir ? Et faut-il choisir ? Avoir de multiples intérêts est-il un problème inconciliable avec le monde professionnel ? Le salariat a-t-il toujours été la norme ? Voyons cela en détails…

Si vous n’êtes pas sûr de vouloir faire le même job ou d’être salarié pour le reste de votre vie, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul !

À l’occasion d’un discours illuminant, l’écrivain et artiste Emilie Wapnick décrit le type de personnes qu’elle appelle « multi-potentialistes » : ceux qui exploitent toute une palette d’intérêts et de métiers pendant leur vie, et qui ne veulent surtout pas se limiter !

En êtes-vous un ?

Pour en avoir une idée, regardez cette vidéo. Pour choisir la langue du sous-titrage : cliquer sur la bulle rouge avec les 3 petits points qui se trouve en bas à droite de la vidéo.

Pourquoi choisir au fait ?

Selon une étude réalisée pour le salon des microentreprises (SME), en 2016, en France, 16 % des actifs entre 18 et 65 ans étaient des slasheurs, des travailleurs qui pratiquaient plusieurs activités en même temps.

Parmi eux, 77 % exerçaient leur deuxième métier dans un secteur complètement différent.

Est-ce de la dilettante ? Est-ce une obligation économique ? Ou plutôt une sorte de pied de nez aux codes éculés qui veulent que l’on se spécialise dans un seul métier pendant toute une existence ?

À la Renaissance, ceux qui cumulaient plusieurs expertises forçaient l’admiration et étaient souvent à l’origine de grandes avancées intellectuelles. On les appelait polymathes. Parmi eux, se trouvaient Descartes, Copernic, Léonard de Vinci ou encore Michel Ange…

Mais qu’en est-il de nos jours ? Les polymathes du 21e siècle sont-ils aussi encensés que leurs aînés ? Ou au contraire, subissent-ils des blocages qui les empêchent de slasher comme ils veulent ?

 

Quel métier faire dans la vie ?

Dans son discours, Emilie Wapnick nous rappelle la fameuse question qu’on nous posait à tout bout de champ dès le plus jeune âge :

« Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? ».

Hélas, cette question source de tant d’anxiété, a coupé les ailes à plus d’un rêveur.

Elle sous-entendrait qu’on devrait se résigner à ne choisir qu’un seul métier à VIE. C’est paralysant lorsqu’on a envie par exemple d’être à la fois pompier, pilote d’hélicoptère et vétérinaire…

À l’âge adulte, une fois les présentations faites, cette question devient :

« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ».

Idem, cette tournure conduit à penser que seul un métier nous définit et qu’on ne peut en exercer qu’un seul dans la vie.

Pire.

Qu’il n’est pas normal de papillonner ou de vouloir changer de voie professionnelle ! On ressent alors la même angoisse que quand on était enfant. Et on se sent enfermé dans une boîte avec une étiquette sur le front.

Mais depuis quand un individu se réduit-il à une étiquette professionnelle alors qu’il possède plusieurs facettes et que sa curiosité intellectuelle le pousse à s’intéresser à de multiples sujets et activités, qu’ils soient aux antipodes ou complémentaires ?

Vous pouvez aimer et maîtriser plusieurs disciplines.

Mus par l’hyperactivité, certains polymathes sont des touche-à-tout invétérés. Ils exercent ces activités séparément pour éviter la routine.

Mais la plupart sont habités par une quête existentielle. Elle les pousse à s’intéresser à de nombreux sujets connexes pour trouver des réponses ou pour parfaire leur savoir-faire en l’abordant sous toutes les coutures.

Cette compréhension de but suprême est essentielle pour saisir le moteur de leur action. Car qu’on soit polymathe ou pas, ce qui compte pour être heureux professionnellement, c’est de comprendre sa motivation ultime afin de rester cohérent dans tout ce qu’on entreprend.

L’Homme de Vitruve, parmi les notes de Léonard de Vinci (fin du XVe siècle)

Léonard de Vinci par exemple, était boulimique de connaissances. Car le but qu’il poursuivait et ce qui sous-tendait toutes ses actions était de percer le principe de la Vie, et la loi à la fois de la nature et de l’univers qui régissait tout le vivant. De même, Descartes a poursuivi la Vérité et voulait révéler une science universelle. Aristote semblait avoir la même quête que De Vinci. Ces hommes possédaient de multiples compétences au service d’un but supérieur.

Aujourd’hui, on médiatise surtout des polymathes dans les arts : une personne qui est à la fois acteur, metteur en scène, scénariste et auteur par exemple.

Il en existe aussi dans les milieux scientifiques, comme M. Bobola : d’abord Docteur en Physique & Chimie, puis Biologiste, Psychanalyste, Anthropologue… Il explique que cette boulimie de connaissances était motivée par un besoin de comprendre la nature humaine dans tous ses aspects.

Il faut bien reconnaître qu’avoir un tel spectre d’intérêts stimule la créativité !

Mais la difficulté pour ces surdoués est qu’ils sont souvent des esprits libres. Ils remettent en cause des dogmes et inventent de nouvelles façons de faire. Ce qui ne fait pas toujours bon ménage au sein d’une entreprise et attire les jalousies. Ils ne trouvent donc généralement leur salut qu’en quittant le salariat.

 

Salariat ou entrepreneuriat ?

Le salariat : une norme ? Pas dans le passé…

Historiquement parlant, le salariat n’a pas toujours été la norme et son hégémonie est très récente.

Voyons d’abord l’origine du mot salariat : « ration de sel de soldat », « personne à la solde ou à gage », « personne engagée qui renonce provisoirement à sa liberté pour satisfaire une mission ».

Au XIXe siècle, le salariat était connoté péjorativement, on parlait même d’« indigne salariat » !

Ce n’est qu’à partir de 1890 que le droit du travail a progressé et que l’expression contrat de travail est apparue en 1901.

Avant, les métiers « dignes » des gens de métier (professions libérales, hommes de loi, médecins, charpentiers…) étaient régis par des corporations tandis que les gens de peine (journaliers, domestiques, manœuvres) n’avaient aucun statut ni protection.

Les premiers salariés de l’histoire n’avaient donc ni métier ni qualification. Au XIXe siècle, les ouvriers travaillaient dans des conditions déplorables, six jours par semaine et entre 12 et 15 heures par jour. Ils étaient néanmoins très peu payés.

Leurs lieux de travail n’étaient pas sécurisés et il y avait toujours des accidents. Olivier Marchand explique tout ceci avec une perspective historique dans son ouvrage « Salariat et non-salariat ».

Jusqu’au XIXe siècle, les salariés représentaient une classe minoritaire, souvent misérable et avec un statut très incertain : les gens louaient leurs services ponctuellement et les ancêtres des intérimaires s’appelaient journaliers (on louait leurs services à la journée.).

Pour beaucoup, les revenus irréguliers étaient une misère et permettaient tout juste de subsister, s’approchant plutôt de la corvée féodale. Au début du XIXe siècle, la France était d’ailleurs un pays majoritairement rural où artisans, paysans et petits commerçants formaient le gros de la population active.

En guise d’illustration, en 1851, sur l’ensemble des actifs, les salariés représentaient 48,3 % contre 89,2 % en 1997 ! C’est avec la révolution industrielle que le salariat a pris son essor notamment poussé par un besoin important d’ouvriers, et le statut a fini de se généraliser après la seconde guerre mondiale.

 

… et le salariat ne sera probablement plus la norme demain !

Or, l’avez-vous remarqué ? Le monde du travail est en pleine mutation.

laptop-900646_1920Au début du XXe siècle, la révolution industrielle a transformé les hommes en machines mono tâche et a conduit à l’hyperspécialisation.

Mais la révolution numérique et la complexité du monde moderne exigent une plus grande polyvalence, ce qui incite à nouveau à développer des connaissances généralistes.

Enfin, le chômage de masse et le désenchantement du monde professionnel ont finalement poussé nombre de travailleurs à étendre leur champ de compétences, voire à changer de métier. Et dans certains cas, plusieurs fois !

Forts de ces savoir-faire, beaucoup franchissent le pas de l’entrepreneuriat.

Aujourd’hui, les analyses le confirment : une révolution est en marche et le monde du travail de demain ne sera plus le même.

Le travail indépendant et l’entrepreneuriat progressent déjà et ont un bel avenir devant eux (surtout chez la génération Z pour qui la hiérarchie pyramidale ne résonne plus). Il y aura de plus en plus de travailleurs indépendants répondant à des tâches isolées et le travail sera lui aussi multiple et changeant.

D’où l’idée de ne pas mettre ses œufs dans le même panier en devenant slasher.

D’autre part, l’avenir appartiendra aux créatifs, aux artistes, car les tâches de production de masse, logiques ou physiques, seront de plus en plus effectuées par les robots. Or, jusqu’à preuve du contraire, les robots ne pourront jamais imaginer ou éprouver comme des humains.

Dernier point, je pense sincèrement qu’il va y avoir un retour à la terre et à une production locale. C’est déjà en marche (fermes d’avenir, boom de l’artisanat…) et cela est souhaitable éthiquement et écologiquement parlant ! 🙂

Alors pourquoi pas entrepreneur ?

Mais oui, après tout ?

Si vous ne trouvez pas votre place dans le salariat, pourquoi ne pas inventer votre emploi ou une nouvelle forme de travail, celle qui vous correspond et qui vous permettrait de rester pleinement vous-même ?

entrepreneur-1103719_1280Dans ce contexte économique qui impose toujours plus de « souplesse » et d’abus en tout genre, mais de moins en moins de rémunération ou de place pour les jeunes, pourquoi devriez-vous choisir une seule voie ?

Pourquoi ne pourriez-vous pas exprimer tout ce que vous êtes au travers de plusieurs talents, de manière isolée ou sous forme de synergie pour créer alors un service original et innovant ?

Et devenir votre propre patron !  Demain tous patrons ? Chiche !

C’est ainsi que Jacques Attali, dans son livre « Devenir Soi », voit la société et le monde du travail de demain : « N’attendez plus rien des dirigeants et créez votre activité ».

C’est également ainsi que Satish Kumar, auteur de « Tu es donc je suis », encourage ses étudiants chaque fois qu’ils lui demandent son avis à propos d’un choix de carrière : « Create your own business ! » leur répond-il.

L’économiste Jean-Marc Daniel, professeur à l’école de commerce ESCP Europe, confie que dans 50 ans, 50 % des travailleurs seront indépendants et qu’à l’avenir, il sera plus facile de trouver un client qu’un emploi !

Pascal Terrasse, Député de l’Ardèche, n’en pense pas moins. Interviewé en 2016, il mentionnait que le concept du travail avait bien changé depuis les Trente Glorieuses. En effet, la génération précédente (qui a connu un marché de l’emploi fluide) visait un « emploi à vie » dans une même entreprise. Tandis que celle des années 80 se préoccupait déjà de flexibilité et d’adaptabilité, afin de convenir à plusieurs employeurs et de faire face aux aléas de la vie.

Quant aux générations suivantes, selon lui, leurs aspirations ont sensiblement évolué.

Il déclarait : « La génération actuelle est plus en quête de sens, s’imagine plus indépendante, loin du salariat traditionnel, et se projette dans le concept du self-emploi […]

Le système économique n’érige désormais plus le salariat comme la norme et de nouvelles formes d’emplois apparaissent : auto-entrepreneurs, «crowdsourcing» rémunéré, indépendants, «slashers». Non seulement le mythe de l’entrepreneur – sorti de son garage – se démocratise dans la société, mais la nouvelle génération aspire à créer de la valeur différemment : social et solidaire, collaboratif, coopératif».

Une nouvelle relation au travail et de nouvelles formes d’emplois font donc leur apparition.

 

Nouvelle époque, nouvelle génération, nouvelles envies !

C’est vraiment un mouvement de fond…

quote-791953_1920Comme le dit Axelle Tessandier (manager faisant partie de la génération Y) lors d’une conférence Vitaelia 2015 : « L’entreprise pour ma génération ne fait plus rêver […]

Regardez autour de vous. Il y a un mouvement actuel “Do it yourself” (“Faites-le vous-même” : créez votre job). En fait, je pense qu’à l’avenir, il faudra créer son travail, et même le créer en entreprise quand vous êtes malheureux du cadre qu’on vous a donné : sortez du cadre et prouvez qu’il y a autre chose à faire […] J’ai des amis qui sont très heureux en entreprise, mais qui ont créé leur “cadre” à côté. L’entrepreneuriat n’est pas un rêve ni une liberté et il faut gérer l’incertain, donc ce n’est pas fait pour tout le monde. Il faut être prêt, être obsédé par un sens de liberté pour devenir entrepreneur ».

Aujourd’hui en France, le statut d’autoentrepreneur a changé le rapport à la création d’entreprise. Il y associe la notion de liberté, mais surtout de légèreté.

Alors, pourquoi ne pas essayer quelque chose qui vous ressemble ? Observez le monde, ce qui vous interpelle, ce qui vous attire, là où vous excellez, les besoins qui émergent et vous aurez peut-être une idée géniale !

Et comme le dit Emilie Wapnick, c’est souvent à l’intersection de deux univers apparemment étrangers que se créent parfois, de nouveaux concepts surprenants et intéressants.

Pour des idées inspirantes, regardez plutôt ici : https://www.konbini.com/fr/inspiration-2/ces-jeunes-qui-reinventent-leur-job/

Pourquoi pas déjà pendant les études ?

Créer son entreprise tout en poursuivant ses études est une vraie chance. Vous avez là l’occasion de développer votre projet et de faire l’apprentissage de l’indépendance dans un environnement sécurisé.

computer-1185626_1280Lancé à cet effet en 2014, le statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) est malheureusement peu connu et n’a été adopté que par un petit nombre d’étudiants (en savoir plus sur Le Monde Campus).

Principales qualités nécessaires pour devenir entrepreneur : être combatif, déterminé et optimiste. Mais il faut aussi ne pas avoir de problème avec l’argent !

Cet état d’esprit est indispensable pour mener de front cursus académique et responsabilités inhérentes à la gestion d’une start-up. Pourtant apprécié, le dispositif manque de visibilité : 4 étudiants sur 10 disent n’en avoir jamais entendu parler. Mais dès qu’ils en ont connaissance, plus de 30 % sont intéressés ! (Pour plus d’infos, voir mon onglet des liens utiles).

Si vous avez moins de 26 ans et que vous êtes étudiant porteur de projets et/ou entrepreneur, vous pouvez tenter votre chance pour gagner jusqu’à 10 000 € auprès de Innovons ensemble – Moovjee.

Pour les moins de 23 ans, si vous parlez anglais couramment et que vous vouliez arrêter vos études pour vous dédier corps et âme à votre projet de création d’entreprise, vous pouvez postuler à la fondation Thiel pour une bourse de 100 000 $ !

Ainsi, vous avez pu constater qu’avoir plusieurs centres d’intérêt professionnels n’était pas une tare et pouvait au contraire devenir un atout voire une spécificité. À condition de l’assumer. Vous pouvez choisir de rester dans le salariat et construire autre chose en dehors. Mais vous pouvez tout aussi bien opter pour l’entrepreneuriat exclusivement si vous sortez trop du cadre et que le monde de l’entreprise vous étouffe. Quoiqu’il en soit, que vous choisissiez le salariat ou l’entrepreneuriat, se décider pour un métier et pour sa forme d’exercice n’est jamais simple. C’est pourquoi il est toujours mieux de se faire aider pour trouver sa place et son axe de vie en menant une réflexion aboutie sur qui vous êtes et sur vos aspirations. Cela vous permettra d’articuler vos dons et vos compétences autour d’un métier ou d’activités qui prendront alors forme dans un profond alignement.

 

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Top 5 des regrets des mourants

Top 5 des regrets des mourants

Mary Mann

Et vous, que vous direz vous ?

Nous comprenons le concept de la vie car son opposé existe : la mort. Cependant beaucoup d’entre nous n’ont pas réellement conscience qu’ils vont mourir un jour. Pour de vrai. Et ils continuent à vivre  « en zombies » comme s’ils avaient l’éternité devant eux. Quel regard porterons-nous alors sur les regrets et les peurs qui nous ont empêché de vivre vraiment et de nous réaliser ? Une infirmière australienne travaillant en service de soins palliatifs nous en donne un aperçu, en révélant quels sont les regrets les plus courants des personnes en fin de vie…

Bronnie Ware est infirmière depuis plusieurs années et vient en aide aux malades en soins palliatifs.

Elle a accompagné des patients lors des 12 dernières semaines de leur vie.

Pendant de longs mois, elle a minutieusement transcrit dans un blog les regrets qu’ils éprouvaient à l’approche de la mort.

Elle en a fait un livre qu’elle a simplement intitulé « Le top 5 des regrets du mourant » paru en 2011.

 

1 – J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l’entendaient

 

« C’était le regret qu’ils avaient le plus en commun.

Quand les gens prennent conscience que leur vie est presque terminée et regardent derrière eux, il leur est plus facile de voir combien de rêves n’ont pas été réalisés.

La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et vont mourir en sachant que c’est une conséquence directe des choix qu’ils ont fait, ou pas.

La santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus ».

Beaucoup de choses influencent notre façon de vivre : notre famille, notre culture, notre entourage.

Nous nous conformons souvent à ce que l’on attend de nous ou à ce que l’on pense devoir faire pour coller à des schémas, sans exprimer sa propre personnalité.

Cela touche même le métier que nous choisissons.

Et si vous vous écoutiez et que vous viviez enfin votre vraie vie, celle qui vous convient et vous rendra heureux ?

 

2 – J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur

 

« Ce souhait est venu de tous les hommes que j’ai soignés.

Ils n’ont pas assez vu leurs enfants grandir et n’ont pas passé suffisamment de temps avec leur femme.

Les femmes ont également exprimé ce regret, mais comme la plupart étaient issues d’une génération plus âgée, nombreuses d’entre elles n’ont pas été « soutien de famille ».

Tous les hommes regrettent d’avoir passé autant de temps dans leur vie à travailler ».

Comme le dit une célèbre chanson, le temps perdu ne se rattrape plus.

Alors autant avoir conscience de sa propre finitude dès à présent, et reconsidérer les priorités de son existence – tant qu’il en est encore temps !

 

3 – J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments

 

« Beaucoup de gens refoulent leurs sentiments afin de maintenir l’entente et la paix avec les autres.

En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu devenir ce qu’ils auraient aimé être.

Beaucoup de maladies sont développées ou entretenues par l’amertume qui habite les patients ».

Laisser filer un amour de peur d’être ridicule ou rejeté…, ce genre de regret peut vous hanter plus tard.

Mais en dehors de cette situation amoureuse, être vrai avec soi-même en prêtant attention à nos ressentis pour les exprimer dans le respect des autres, nous permet de vivre plus intensément et d’avoir des relations plus satisfaisantes et riches. 

 

4 – J’aurais aimé rester en contact avec mes amis

 

Souvent, ils se rendent compte trop tard qu’ils auraient pu profiter du soutien de leurs vieux amis dans les dernières semaines avant leur mort, mais il n’est jamais facile de les retrouver.

Les gens sont tellement absorbés par leur propre vie qu’ils mettent de côté au fil des années des amitiés précieuses.

Beaucoup regrettent de ne pas avoir fait assez d’effort et passé assez de temps pour les préserver. Les patients pensent souvent à leurs amis lorsqu’ils sont en train de mourir ».

L’être humain est fait pour vivre avec d’autres êtres et a besoin de contact, qu’ils soient physiques ou verbaux.

Aimer, résonner avec les autres. Notre immunité se renforce quand nous éprouvons de l’amour, de l’amitié, des moments de qualité avec d’autres personnes.

Ce sont ces qualités de relations qui resteront en mémoire à la fin de notre vie.

De nos jours, il n’a jamais été aussi facile de rester en contact avec ses amis !

Seul le temps peut vous en empêcher… sauf si vous décidez de le prendre !

 

5 – J’aurais aimé chercher à être plus heureux

 

« C’est un regret surprenant qu’ils avaient presque tous en commun.

Beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas rendus compte que le bonheur peut-être un choix.

Ils sont restés coincés dans de vieux schémas et habitudes.

Le soi-disant « confort » dans lequel ils étaient installés les a empêchés d’envisager les choses autrement, « tétanisés dans leurs vies par la peur du changement ».

Faire des choix pour progressivement tracer les contours de sa vie, la vie n’est faite que de cela.

Et s’il le faut, affronter nos peurs et blocages afin de s’émanciper du regard d’autrui et de nos conditionnements.

Bien sûr, il y a des épreuves, mais à nous de décider de ce que l’on en fait, une fois l’orage passé. Se laisser abattre ou se relever riche d’un enseignement ?

Aller vers le bonheur est un état d’esprit : rester bloqué ? Ou agir et évoluer ?

Prendre et garder ce qui nous nourrit, et non ce qui nous vampirise et nous épuise : c’est là que le bonheur réside.

La réalisation de soi se trouve dans cette présence constante à soi-même, la pleine conscience de ce qui est bon pour nous, et dans la réponse apportée aux besoins qui surgissent de cette écoute.

Alors qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux ?

Que vous direz-vous à la fin de votre vie ?

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

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Donner un sens à sa vie : c’est lui donner une direction et une signification

Donner un sens à sa vie : c’est lui donner une direction et une signification

Mary Mann

J’ai trouvé ce texte de Sénèque sur internet, je le trouve très approprié à ma démarche.

Nous sommes constamment à des carrefours et devons définir notre vie en faisant des choix. Même le bonheur peut résulter d’un choix.

Ainsi par nos choix, notre vie prend forme et nous nous définissons à travers elle.

A nous de faire ces choix, soit dictés par le hasard, au gré du vent sans destination ou volonté ;

ou de choisir la direction dans laquelle nous souhaitons aller pour articuler notre vie, donnant ainsi une signification à l’ensemble.

 

 

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