Va vis deviens ce que tu es

Va vis deviens ce que tu es

Mary Mann

Va, Vis, Deviens ce que tu es !

Quand on cherche à se reconvertir, on est souvent désarçonné devant les possibilités infinies qui s’offrent à nous. D’autant qu’on ne sait plus bien souvent qui on est. Alors comment choisir une autre voie, une formation ? Sur quoi se baser ? Comment comprendre et trouver ce que nous sommes au fond de nous, au plus juste et en cohérence avec nous-mêmes ? Faire un pas pour initier le changement, oui, mais lequel ?

 

Un jour, un client d’Orientation & Sens de Vie® m’a posé une question intéressante.

Bien sûr, mes clients ont toujours des réflexions intéressantes lors de nos échanges, mais celle-là l’était particulièrement.

Je m’explique.

Nous arrivions au terme de son bilan de compétences Orientation & Sens de Vie®, il avait eu sa synthèse et des suggestions de métiers qui selon moi répondaient très bien à ce qu’il était, sa vibration, son âme.

Nous avions bien posé le tableau de ses grands axes de vie, trouvé ce qui le faisait vibrer, réussi à le connecter intuitivement à ce qu’il voulait réaliser dans sa vie afin de n’avoir aucun regret.

Il y avait bien un métier suggéré qui lui parlait, mais il fallait reprendre des études… Trop long pour lui (mais que sont 2 ans dans une vie ?)…

Alors il cherchait une autre formation plus accessible dans cette branche, LE métier concret qui pourrait incarner le fruit de notre travail, mais rien d’autre ne lui parlait encore suffisamment.

En résumé, si le fond était clair, la forme ne l’était pas encore. Et il se mettait la pression pour choisir une formation, décider rapidement sans savoir quoi choisir précisément.

Peur de faire un choix, peur de se tromper…
Stop ! Don’t panic !

Quand il m’a confié son angoisse, il m’est venu une image très drôle : c’est comme si vous deviez vous habiller le matin et que vous enfiliez tout de suite le costume avant de mettre votre slip (et vous ressembleriez à Superman des années 80).

Je lui ai donc répondu : « Faites un premier pas. Allez d’abord vers quelque chose de nouveau qui vous plait, une petite formation pour apprendre une nouvelle compétence, faire une activité qui honore vos intérêts et valeurs, que vous trouvez utile, qui vous parle au cœur. On devrait toujours l’écouter (le cœur). Quand votre tête ne sait plus, votre cœur Si ! Et vous allez voir, un jour le puzzle va s’assembler. »

Il m’a regardée.
Je l’ai regardé.
Bref, on s’est regardé.

Puis j’ai continué : « Vous savez quand moi je n’en pouvais plus de mon ancien job en tant que salariée, j’ai senti soudain le besoin impérieux d’apprendre quelque chose qui résonnait avec moi, avec mes intérêts, sous peine de sentir mon âme mourir.

Mon cerveau n’en pouvait plus de se liquéfier du bore-out.

Et un jour que je surfais sur internet, je suis tombée sur la radio Médecine Douce (que j’écoutais régulièrement car les sujets abordés répondaient à mes valeurs et centres d’intérêts).

J’ai trouvé la page de tous les podcasts et là mon cerveau et mes neurones ont pétillé de plaisir ! Enfin à manger ! »

 

Il a continué à me regarder avec un air encore plus concentré.

J’ai poursuivi : « Puis un jour je suis tombée sur une intervention d’une thérapeute qui parlait de sa méthode. J’ai tout de suite eu envie de l’apprendre. TILT ! J’avais envie comme ça, alors j’ai cherché une formation… et 6 mois après tout s’est enclenché dans ma vie. »
Il a marqué un silence, puis m’a dit avec une moue interrogative : « Oui, mais vous aviez déjà le projet de devenir thérapeute. »
Et là, je lui ai répondu trop vite OUI.

En fait, j’y ai repensé calmement après coup et la réponse était NON.

Non, je ne voulais pas devenir thérapeute. Mon projet était bien plus pragmatique que ça ! Je me suis juste dit : « Cette méthode a l’air géniale et si je peux me la faire sur moi, ça me fera faire des économies ! » Car j’étais en plein chantier thérapeutique avec peu de moyens financiers.

Ce que je voulais tout au plus, c’était m’installer officiellement comme énergéticienne et déjà ça, c’était pas gagné !

J’avais tant de peurs à virer de mon psychisme pour ne serait-ce que caresser cette idée un jour ! Devenir thérapeute, ce n’était pas dans mes projets du tout ! Je m’entends encore le dire à ma thérapeute de l’époque : « Oh non, je ne me sens pas capable d’être thérapeute, j’aurais trop peur de dire n’importe quoi… »

Et pourtant, 6 mois après, j’appuyais sur le bouton du siège éjectable à mon travail. Et 2 mois après, je me déclarais professionnellement comme… psychopraticienne (entre autres).

Tout ce que j’étais, tout mon parcours depuis tant d’années, toutes mes connaissances accumulées : tout s’était assemblé en un instant.

Il manquait juste cette dernière pièce et un signal intérieur pour que ça fasse « clic » et que la vie me propulse au-delà de mes espérances.

Le fait d’y repenser me fait sourire… 🙂

Plug-in !

Vous connaissez Indiana Jones ? Dans Indiana Jones et la dernière croisade, il y a une scène qui explique parfaitement ce qu’il se passe quand vous suivez en premier lieu votre cœur, que vous vous pluguez sur la bonne fréquence et qu’ensuite le chemin se dessine.

Quand vous faites un pas honnête, sincère en direction de vous-même, l’Univers vous répond.
(Si ! Si ! Je vous assure. Moi, ça m’a fait l’effet de la bibliothèque qui me tombe dessus alors que je ne voulais prendre qu’un livre dans l’étagère du haut).

Revenons-en à Indy…

Lors de sa quête du Graal, Indy doit traverser un gouffre alors qu’il n’y a pas de pont 😮 « Mais c’est impossible ! Personne ne peut sauter un vide pareil ! » Il a peur. Il ne comprend pas. Il se dit que c’est n’im-por-te quoi !!!

Mais ça urge ! Il doit traverser pour trouver le Graal et sauver son père qui se meurt !

Comment faire pour traverser ce gouffre ? Vite, vite !!! Son père mourant murmure le cœur plein d’espoir : « Tu dois croire mon fils… ».

Et là… Le trouillomètre au maximum, Indy a une illumination !

Il comprend soudain le sens profond de l’énigme de je ne sais plus quel Oracle, à savoir que seul le valeureux pourrait atteindre le Graal : « C’est un saut de la foi ! Bon Dieu, mais bien sûr ! », s’écrie-il.

Il murmure, il bafouille, le cœur tout chamboulé. Il comprend que même s’il a peur du danger et qu’il connait son but sans savoir précisément comment l’atteindre, il doit s’en remettre au destin et faire un pas dans sa direction en ayant la foi.

Alors, il ferme les yeux et se lance… Et MIRACLE, il ne tombe pas.

Son pied rencontre de manière inattendue un sol invisible, solide. Un pont transparent, qui se dérobait à ses yeux, apparaît soudain !

ll est surpris, très surpris mais tellement soulagé ! C’est beau. Il rit, Indy est heureux. Le cœur gonflé, il avance timidement d’abord puis s’enhardit et va de l’autre côté et trouve enfin le Graal.

Eh bien… Quand on suit ses tripes et son cœur, c’est pareil

On fait Un avec la vie. Et l’Univers conspire avec vous !

Vous êtes le petit oisillon qui commence à battre des ailes pour essayer de voler et qui soudain se dit « Eh ! Mais ça y est, je sais voler et puis c’est chouette, j’ai accès à ça maintenant qui était hors d’atteinte avant. Et ça va me permettre de faire autre chose que je ne pouvais pas faire avant du coup ! ».

Comme aux échecs, même si vous vous dites que vous ne savez pas jouer, vous avancez vos pions lentement mais sûrement et vous vous rendez compte au bout d’un moment que Mince !… Vous jouez la partie !

Et peu à peu quelque chose va prendre forme. Il y aura même certaines phases d’accélération qui vous étonneront. Cela indiquera d’ailleurs que vous êtes sur le bon chemin.

Faites des choix que vous AIMEZ, pour lesquels vous sentez de la justesse et de la résonance dans votre cœur.
Alors, à partir de vos choix sincères va se dessiner peu à peu une trame invisible qui va finir par relier tous les points, vous porter. Comme le pont d’Indy.

Et votre trajectoire fera « sens » soudain pour finalement prendre forme.
PLUG-IN. Votre prise mâle trouve sa prise femelle. Tout s’assemble.

Le flow arrive…

Va, vis, deviens ce que tu es. Au fond, tu le sais déjà

Moi je t’aide d’abord à te retrouver, à prendre conscience de qui tu es, à contacter ton âme, ton essence, les raisons de ta venue sur Terre. Nous irons voir ton bagage karmique (les acquis de tes vies antérieures) car cela éclaire aussi ta trajectoire…

Je t’aide à tracer les grands repères dans la carte de ta vie pour ne pas te perdre et qu’ils te guident toujours. Comme le faisaient les marins en suivant l’étoile polaire avec un sextant, certains qu’ainsi ils ne s’écarteraient pas de leur route en suivant la bonne étoile

Comme je suis aussi psychopraticienne, je t’aide à te libérer de tes peurs et de tes croyances limitantes afin de voler et de te lancer dans le flow.

Pour le reste : suis ton cœur, il connait la route…

 

Growing wings Leap of faith de Lara Fabian (Les ailes qui poussent – Saut de la foi)

As-tu déjà fait face à l’océan
Sans avoir la moindre idée
De comment nager, mais tu as quand même sauté ?

As-tu déjà embrassé un amour
Sachant que son cœur était brisé et abîmé
Mais tu l’as étreint quand même ?

Saut de la foi
Les ailes se déploient
Alors que tu tombes
Avant que tu ne heurtes le sol…

As-tu déjà erré dans le désert
Alors que les sables changeaient sans cesse
En te laissant toutefois guider par les vents ?

As-tu déjà parlé dans une langue
Que tu n’as jamais entendue avant
Mais ton esprit la comprend et semble s’en souvenir ?

Saut de la foi
Les ailes se déploient
Alors que tu tombes
Avant que tu ne heurtes le sol…

 

Avoir peur est normal. Mais ne laissez pas la peur diriger votre vie !

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Coincé dans un travail qui ne vous inspire plus ? C’est l’histoire d’Isabelle. Mais s’avouer un manque de sens et écouter son véritable appel professionnel peut nous libérer. Afin d’oser quitter un emploi qui ne vous convient plus et réaliser vos rêves.

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Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

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  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
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Comment trouver une bonne idée de business ?

Comment trouver une bonne idée de business ?

Mary Mann

Et l’inscrire dans le temps

Quand on se morfond dans son bureau, qu’on a des ailes qui nous poussent dans le dos, qu’on veut s’évader de notre cage à Hamster où on meurt à petit feu, on pense souvent « Vite, vite, il faut que je trouve une idée business bien juteuse pour vivre les doigts de pieds en éventail à l’autre bout du monde et si possible sans rien faire ! » Et on se jette sur les pdf des bonnes idées business bankable dispensés partout. Mais… Etes-vous fait pour l’entrepreneuriat ? C’est quoi une idée de business qui marche ? Et sur quoi vous baser pour inscrire votre activité dans le temps ?

Elles fleurissent, elles envahissent la toile, les réseaux sociaux… Ces fameuses bonnes idées de business où l’argent va pleuvoir illico tout en restant dans sa piscine à Bali… Non mais sérieux ? Vous avez essayé de travailler avec votre portable au bord de la piscine avec les mains tout droit sorties de l’eau ? Le meilleur moyen de le foutre en l’air !

1-Avez-vous vraiment l’âme d’un entrepreneur opportuniste prêt à tout ?

Et pis d’abord… C’est bien la première question à vous poser.

Etes-vous bien celui qu’on essaie de vous vendre sur ces publicités racoleuses ?

Celui qu’on vient chercher avec les ficelles les plus vénales en vous faisant rêver à une vie de rentier au commerce tout automatisé sur le web qui bosse maxi 2 h par jour et qui fait fortune du jour au lendemain ? Oui ?

Ah, mince, on ne vous a pas dit que le Père Noël n’existait pas ? Ou que c’était ennuyeux à la longue ?

Ou au contraire, avez-vous envie d’être un entrepreneur qui fait une vraie différence dans le monde ?

Avez-vous envie d’avoir une activité qui résonne avec votre vie, votre âme ?

Vous avez répondu oui à cette dernière question ? Bien, alors à présent, il faut déjà vous demander si vous avez les ressources et les qualités pour être un bon entrepreneur. Et ça, vous pouvez en avoir une très bonne idée grâce à un bilan Orientation & Sens de Vie®.

Ben oui ! Ne demandez pas à un cheval de voler au dessus d’un ravin, il se plantera c’est sûr à moins qu’il s’appelle Pégase.

Notamment, dans les qualités nécessaires, il faut être très,très, très, très (euh?… L’ai-je dit assez ?) persévérant, pour continuer d’y croire, pour rebondir, être créatif…

Grâce à Orientation & Sens de Vie® vous pourrez aussi comprendre ce qui vous pousse à agir dans la vie et vous porte à vous engager pour telle ou telle cause, activité… Et donc déjà esquisser les contours de votre business !

2-Qu’est-ce qui fait un bon business ?

S’il y a un marché, c’est bien. On peut aussi opter pour une franchise qui permet de ne pas sauter dans l’aventure tout seul et en s’appropriant un concept qui a déjà fait ses preuves.

Mais parfois, on crée son marché car on a une bonne idée en pressentant les prémices d’un changement qui se balade dans l’air… Autrement dit, on a du flair…

D’ailleurs, quand on voyage, cela arrive souvent. Je me rappelle avoir vu émerger plusieurs trucs à l’étranger bien avant que ça n’arrive en France, comme par exemple la folie des Smoothies en 2000 au Portugal… ou encore comme les colis beauté auxquels on s’abonne : la fondatrice de Birchbox en a eu l’idée en suivant des blogueuses des USA.

Pensez aussi à faire une veille du marché pour repérer les idées qui ont du succès et les grandes tendances internationales.

Si vous projetez de vendre sur internet par exemple, de créer un site en ligne, je vous donne un super conseil : allez dans les foires professionnelles, les salons internationaux pour repérer les nouveaux produits, les nouveaux concepts, vous inspirer…

Observez les choses en vous posant des questions telles que :

  • Y a-t-il trop de concurrence ?
  • Feriez-vous les choses précisément comme cela existe déjà ?
  • Est-ce que vous pourriez perfectionner un concept existant ?

Cela vaut le coup de s’interroger.

Mais au-delà de cette veille, une bonne idée de business, c’est premièrement une idée qui rencontrera vos centres d’intérêts et qui vous permettra de vivre en accord avec vos valeurs, qui sera alignée avec votre âme afin que vous ayez envie de persister dans cette voie.

Puis, elle devra être rentable et répondre à un besoin existant ou émergent !

En dernier lieu, il ne faut pas oublier la bonne fortune et surtout l’intuition.

Car même si on ne peut pas tout maîtriser, on peut néanmoins cultiver la chance et les synchronicités.

Oui !

Se mettre à la méditation et pleine conscience, (qui offre des moments euréka !  en ouvrant les portes de notre subconscient) permet de saisir plus aisément les opportunités, faire des choix avisés en étant centré, de sentir le sens du vent ou d’avoir des réponses intuitives…

Pas négligeable tout de même ?

 

3-La vraie bonne idée de business qui marche

Des idées business, il y en a plein. Ce qu’il faut, c’est trouver celle qui sera une extension parfaite de votre personnalité, qui collera à votre mission de vie. Et vous permettra de ne faire qu’UN dans votre vie et dans votre business. Car c’est comme ça qu’on est heureux ! Quand on est aligné professionnellement avec son âme et uni en soi, que nos pieds avancent dans la même direction au service d’un projet qui nous porte !

Avez-vous les qualités propres à telle ou telle activité ? Non ? Alors laissez tomber, même si elle figure dans le Top 10 de Mister Bidule qui vous le jure sur la tête de sa mère « ça crache le pognon ! » en tenant son cocktail dans la main et en arborant un sourire dentifrice sous les tropiques.

Est-ce que ce domaine d’activité vous intéresse ? Non ? Alors, oubliez-le. Car passé l’effet Lune de miel euphorisant, vous finirez comme la mission challenger : à peine décollé, aussitôt crashé. En effet, dans un business, il faut durer et si on n’y trouve aucun intérêt, autant ne pas commencer !

Je repense à ce créateur de start-up dont j’avais lu l’histoire sur son blog. Tellement limpide… Il avait créé une « appli » (comme tout bon diplômé de grande école de commerce qui se respecte) en vue de monter un business lucratif et de surfer sur le marché des smartphones…

Résultat : il s’était retrouvé à créer une appli dont tout le monde se fichait, à commencer par lui !

Il faisait des conférences pour faire découvrir son « appli révolutionnaire » avec la force de conviction d’un lézard endormi au soleil. Mais il ne s’est rendu compte de tout ça… qu’au bout de 1 ou 2 ans après avoir fait un burn-out en bonne et due forme… Et aujourd’hui, il met en garde les aspirants « appli » ou « business » juste dans un but lucratif.

Il a raison : comment voulez-vous que les clients pensent que votre produit est le meilleur, le plus efficace et le plus beau du marché si vous n’y croyez pas vous-même ? S’il n’a pas d’âme ?!

 

« Si vous êtes convaincu, vous serez convaincant ! »

Une bonne idée de business, elle vient de votre cœur. Elle parle de vous car elle diffuse votre histoire entre les lignes, votre vision de la vie, votre essence. Elle répond fréquemment à un besoin que vous avez souvent côtoyé dans votre vie. Sans cela, il n’y a pas vraiment d’âme et vous laisserez vite tomber…

Se lancer dans un business juste parce qu’un autre y a réussit ne garantit absolument pas que vous réussirez aussi ! Il vaut mieux croire un minimum à ce que l’on fait pour non seulement être convaincant mais surtout pour durer !

Suivez également le bon conseil de Matthieu Ricard : « Avant de faire quelque chose je me demande toujours si c’est utile aux autres. Si la réponse est non, je ne le fais pas. »

Pour marcher, un business doit faire écho à votre histoire, avoir une âme

Et n’oubliez pas : La différence entre une idée qui a réussi et une idée qui a échoué, c’est la persévérance.

C’est grâce à la persévérance qu’on améliore une idée en se relevant de ses échecs, et qu’on tient dans le temps quand d’autres abandonnent !

Ainsi, trouver une bonne idée de business dans un marché de plus en plus concurrentiel ne parait pas évident de prime abord. Néanmoins, il est important de vous mettre en action, d’ouvrir votre esprit vers le monde extérieur pour sentir l’air du temps mais aussi de vous reconnecter profondément à votre âme. Cela vous donnera déjà des premières clés pour créer une activité porteuse et qui vous ressemble. En effet, l’idée de business faite pour vous sera forcément une rencontre entre ces deux sphères. Créer une activité solide demande beaucoup d’énergie et de volonté. Mais si vous êtes objectif, que vous écoutez votre cœur, que vous vous mettez au service du monde et que vous vous en donnez les moyens, ce que vous créerez sera beau et en vaudra la peine.

 

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

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Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

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Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Maryanne Manneville

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Etes-vous sûr de bien suivre la bonne étoile ?

Etes-vous sûr de bien suivre la bonne étoile ?

Mary Mann

Mon étoile polaire

La vie est un voyage, c’est le chemin… Mais si nous sommes maîtres de nos choix, d’aller à gauche ou à droite, il est important d’identifier puis de garder à l’esprit et dans notre cœur, nos fondamentaux. Il est préférable de savoir autour de quoi nous voulons faire graviter notre existence dans son ensemble afin de ne pas nous perdre de vue en chemin… C’est pourquoi je vous invite à cette métaphore marine ultra pertinente.

Seriez-vous un bon marin ?

Almanach du marin breton de 1906 : P. 45
Pour trouver l’ETOILE du Nord, dans le Ciel

 

« Tous les marins connaissent l’Étoile du Nord (qu’on appelle aussi Étoile Polaire) et savent la trouver dans le ciel au premier coup d’œil. C’est donc aux mousses et aux jeunes gens que nous pensons adresser ce qui suit.

Vous savez, chers amis, qu’il est absolument nécessaire de savoir reconnaître sans erreur l’Étoile du Nord, parce que c’est la seule étoile du ciel qui est toujours à la même place, et parce que c’est justement le nord qu’elle marque. En effet, si vous n’avez pas de compas à bord, l’Étoile du Nord vous permet, toutes les fois qu’elle paraît, d’assurer votre route, et si vous avez un compas, cette étoile vous donne toutes facilités pour vérifier si votre compas marque juste, ou de combien il varie. »

Etes-vous bien sur la bonne route ?

Avez-vous parfois ce recul et regardez-vous d’en haut votre vie ? Histoire de voir où vous en êtes… Dans votre jeunesse, vous rappelez-vous avoir décidé véritablement de ce que vous vouliez être, du métier que vous vouliez exercer, d’où vous vouliez aller ou bien naviguez-vous depuis toujours à vue ?

Etes-vous bien à la barre de votre navire ou est-ce qu’un usurpateur a pris les commandes ?
Etes-vous sûr de bien suivre la bonne étoile ? Celle qui indique votre Nord ?
L’avez-vous perdue de vue en route ou suivez-vous depuis le départ celle de quelqu’un d’autre ?
Avez-vous l’impression d’avoir dévié de votre vraie trajectoire ?

Si oui, de combien ?

Comment reconnaître son étoile polaire ?

Mon étoile polaire c’est la seule étoile toujours au même endroit dans mon ciel.

C’est celle qui brille très fort et dont la beauté me transporte. Quand je la regarde, je sais ce qui me rend heureux.

C’est celle qui est alignée au plus près de l’axe de rotation de ma planète, la mienne, de moi et me garde dans l’axe de ma vie.

C’est celle qui guide mes pas et mes choix car elle indique toujours mon Nord. Celle qui éclaire mon chemin et m’aide à garder le cap. C’est celle que je veux absolument retrouver quand je me suis perdu car je pourrai savoir alors de combien j’ai dévié…

Mon étoile polaire, c’est celle qui brille dans mon cœur et dans mon âme. Celle qui ne fait qu’un avec l’univers et qui me connecte à lui et à la vie, à MA vie, à Moi. Enfin, c’est celle qui me reconnecte à mon essence et qui me rappelle d’où je viens et qui je suis, pour savoir où aller, vivre en cohérence avec moi-même et dans le monde…

« C’est celle qui brille très fort et dont la beauté me transporte. Quand je la regarde, ma vie prend sens. »

Hélas… Il est si facile de s’égarer…

Notamment quand, avant notre voyage, nous n’avons pas pris de points de repères solides, fixes et immuables pour ne jamais perdre notre cap ! Ceux dont on est sûr qu’ils sont nos fondamentaux dans la vie.

Ceux autour desquels nous pourront composer notre voyage mais pas aller contre. Au premier orage, à la première tempête, votre boussole tombée à l’eau, comment vous orienter ?

Si vous n’avez pas pris le temps de considérer avec attention votre destination, votre but, et si vous n’avez pas fait attention à vos points de repères essentiels, aux ressources nécessaires à votre voyage en mer, celui-ci risque fort de devenir un calvaire ou au mieux une errance difficile… aboutissant à une destination surprise et souvent non voulue.

Il en va de même de la vie : si vous n’avez pas pris le temps de considérer avec attention votre objectif global, vos priorités, vos talents et vos valeurs : votre voyage de vie risque fort de devenir une errance pénible… finissant dans une impasse insatisfaisante.

Comment corriger sa trajectoire si on s’est perdu en route ?

 

Trouver son étoile polaire et ce qui nous rend heureux
La suivre pour se respecter et vivre en cohérence
Comprendre notre mission de vie et d’âme
Etre conscient de l’accomplissement qui nous motive
Etre libre et soi-même… Afin d’être pleinement épanoui !

 

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

On a toujours tendance à vouloir agir précipitamment lors d’une envie de reconversion professionnelle. Et qui plus est, seul. Cela peut entraîner des erreurs coûteuses. Lesquelles ? Comment bien aborder une envie de reconversion ? Comment ne pas retomber dans les mêmes écueils du passé ?

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Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

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Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Maryanne Manneville

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Comment découvrir son alignement professionnel ?

Comment découvrir son alignement professionnel ?

Mary Mann

Avoir un job qui fait sens et pour lequel on est fait

On parle souvent d’alignement professionnel pour dire que notre job est en accord avec notre nature et nos aspirations. Or qu’est-ce qui fait que tant de gens se retrouvent à faire un travail si éloigné d’eux-mêmes ? Ils flottent au vent telles des herbes folles se laissant définir par des conditions extérieures, des injonctions subtiles, des diktats sociétaux… Et ils ne savent plus qui ils sont. L’ont-ils d’ailleurs déjà su ? Alors, avant de se demander « quel métier faire pour être heureux », que faut-il faire pour découvrir notre harmonie professionnelle ?

Prenez le temps de vous rencontrer

La première chose à faire pour découvrir progressivement votre alignement professionnel, et c’est impératif, c’est que vous repreniez contact avec vous-même.

Car le problème majeur de notre époque est qu’on n’a jamais été aussi connecté (tout le temps) à des appareils, internet, Facebook et autres réseaux sociaux… aussi stressé par des emplois du temps de malade… mais aussi déconnecté de soi et du monde ! Et ceci déjà très tôt…

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Faut dire que vous avez probablement eu un entrainement de choc…

Pierre Rabhi a dit très justement : « Aujourd’hui, on est tout fier lorsqu’un enfant de 5 ans sait manipuler la souris de l’ordinateur et compter parfaitement. Très bien. Mais trop d’enfants accèdent à l’abstraction aux dépens de leur intériorité, et se retrouvent décalés par rapport à la découverte de leur vraie vocation. Dans notre jeune âge, nous appréhendons la réalité avec nos sens, pas avec des concepts abstraits. Prendre connaissance de soi, c’est d’abord prendre connaissance de son corps, de sa façon d’écouter, de se nourrir, de regarder, c’est ainsi que l’on accède à ses émotions et à ses désirs. »

Alors prenez le temps de recontacter votre Etre intérieur. Allez dehors, marchez, sans rien d’autre que vous. Oubliez votre portable et votre ordinateur pendant ne serait-ce qu’une journée. Par pitié, ne devenez pas un Smombie (Smartphone zombie) !

Marchez en silence et regardez la vie autour de vous, les gens, la nature. Prenez le temps d’observer vos mouvements intérieurs et descendez en vous-même… Autrement dit : ancrez-vous dans le moment présent !

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Inspirez, soufflez et fermez les yeux un instant.

Soyez pleinement présent aux autres et à vous-même pour découvrir ce qui vous déplaît, ce qui vous plait, là où vous excellez, quels sont vos besoins essentiels…

Redécouvrez les bienfaits d’activités manuelles : savez-vous que c’est grâce aux extraordinaires capacités des mains tant en matière de création que de fabrication, que le cerveau de l’homme s’est développé ? Vos mains méritent mieux que la surface froide d’un souris, d’un clavier ou d’un smartphone !

Apprenez aussi à ne rien faire durant une pause, c’est essentiel. Laissez des silences s’installer pour mieux entendre le murmure de votre âme. Cela permet de construire son imagination, sa créativité. C’est pas moi qui le dit, c’est la neuroscience. Y arriver, c’est le chemin vers le centrage au creux de soi.

Car même lorsque nous ne pensons à rien, notre cerveau est actif. Il trie les informations accumulées, réactive des souvenirs, permet d’adopter de nouveaux points de vue : la rêverie est un moment privilégié qui stimule la créativité, votre créativité.

Rien de plus facile que de laisser ses pensées vagabonder. Et quand nous rêvons éveillés, un « réseau neuronal de repos » prend le relais. Et c’est là que de supers idées peuvent émerger, des prises de conscience salutaires !

 

Ensuite il sera bien temps de se poser les bonnes questions…

Car il ne sert à rien de s’interroger sur des questions aussi cruciales que la reconversion à choisir, si on ne se connait pas !

Comment décider de quelque chose quand on est dans le brouillard ou le TGV, coupé de soi-même, et qu’on ne voit rien clairement ? C’est tout l’enjeu du travail que je vous propose dans Orientation & Sens de Vie® !

Mais pour commencer à vous exercer à « l’art de se poser les bonnes questions »

En voici une première ! Et mon Dieu, qu’elle est bonne, qu’elle est légère !

 

Plutôt individualiste ou altruiste ?

Et je précise bien qu’il faut entendre la réponse sans aucun jugement : «Est-ce que je veux expérimenter une vie individualiste centrée uniquement sur moi ?» ou «Est-ce que j’ai besoin d’avoir une vie au service des autres, de la Vie, du monde ?».

Ce sont les deux facettes d’une question fondamentale qui va aiguiller tout le reste ! (sachant que l’on peut aussi avoir du plaisir et se réaliser en optant pour une vie au service des autres, et qu’un métier altruiste n’est pas forcément celui d’infirmière, de psychothérapeute etc.

Ben oui, dans l’esprit de beaucoup de personnes, être au service des autres, c’est forcément être mère Térésa… C’est ce que m’a fait comprendre une jeune étudiante un jour : « J’aimerais bien aider les autres, mais je crois que je n’en aurai pas le courage… » J’ai ouvert de grands yeux. Que néni ! Croit-elle que le fait de travailler, d’exercer une activité soit sans répercussion sur les autres ?

Alors individualiste ou altruiste, dans les deux cas, c’est OK. Pourquoi ? Ben oui, pourquoi Maryanne ? Parce que c’est votre chemin de vie, que vous avez le droit de décider de ce que vous voulez expérimenter dans votre vie.

Nous sommes ici incarnés pour expérimenter. Que vous partagiez ou non ma croyance, je crois en la réincarnation. Donc si vous avez vécu une vie de crève-la-faim au 18ème siècle ou été brûlé quinze fois sur le bûcher, vous aurez peut-être besoin de prendre des vacances… Ça se comprend. Mais bon… Je vais développer.

 

La notion de vie individualiste

fame photoLa caricature de ce type de vie est de vouloir être une star, riche ou célèbre… sans autre but que de contenter son ego ou de gagner plein d’argent. « Je veux faire célèbre ! » oO

Si vous voulez être heureux dans la vie, il faut bien prendre conscience qu’être une star, célèbre ou riche et ne doit pas être un but mais une conséquence possible de votre action.

Un certain nombre de jeunes souhaitent faire « célèbre » en croyant peut-être que c’est un métier. En plus, ils ne voient souvent que le bon côté de la vie des stars qu’ils envient…

Souvent, cela cache ni plus ni moins un manque criant de reconnaissance et le besoin d’être aimé par beaucoup de gens pour se donner de la valeur au travers du regard des autres, autrement dit que les autres leur donnent cette valeur qu’ils ne s’accordent déjà pas eux-mêmes.

Du coup, cette course après des chimères qui risque de ne jamais s’arrêter, donne malheureusement des désillusions terribles quand la célébrité n’est plus là : on entend régulièrement des news de morts tragiques de stars déchues, qui ne sont plus aimées du public…

C’est une vie dont le seul sens est tourné vers soi, l’amour du public étant recherché pour guérir une estime personnelle défaillante. Mais je le répète : si quelqu’un veut l’expérimenter : c’est OK, c’est son chemin de vie.

Mais on peut tout à fait avoir une vie individualiste incognito, pas besoin d’être une star ! On peut ainsi participer à un système capitaliste de production de richesse sans aucun état d’âme, système qui met en compétition les individus, qui détruit la terre et ses êtres vivants…

Mais il y a peu de chance qu’on trouve un sens positif à ce qu’on fait !

C’est ce que dit également Corinne Berthaud, auteure du livre Cette comédie qu’on appelle le travail : « Un salarié qui est individualiste ne va jamais trouver le sens de son travail et même de sa vie en général. L’intérêt c’est de privilégier la mission dans laquelle on est engagé car les attributions (salaire, avantages) ne sont que des illusions. C’est ainsi qu’on appâtait les salariés avant. Il faut que les salariés prennent conscience de ça. Si on privilégie uniquement l’aspect matériel et financier, on ne peut pas se réaliser, c’est impossible. Qu’est-ce qui fait qu’on craque ? C’est quand on n’a plus de sens ! Le sens même, c’est se sentir exister, d’avoir ce sentiment d’utilité, c’est ça qui est prioritaire ! »

money photoGilles Vernet aussi est revenu de sa vie individualiste.

Cet ex-trader devenu instituteur parle très bien de sa vie d’avant : «…faire de l’argent pour faire de l’argent, à un moment donné : on tourne en rond, il y a un manque de sens. La maladie de ma mère m’a soudain mis en face de cette réalité. Le 11 septembre 2001 a fini le processus : j’ai été voir mon chef pour lui dire que je souhaitais arrêter, il m’a d’abord proposé un poste aux îles Caïman… J’ai insisté en lui demandant s’il comprenait ce besoin de se consacrer à des choses importantes, comme s’occuper de sa famille… Et il a accepté. »

Gilles Vernet consacre maintenant sa vie aux autres, motivé par la transmission aux enfants. Il a d’ailleurs réalisé un film Tout s’accélère où il s’interroge avec ses élèves de CM2 sur l’accélération vertigineuse de notre monde, notre mode de vie et la quête irréaliste de toujours plus de croissance…

 

Donc une fois que vous avez choisi entre une vie individualiste ou une vie altruiste, voici la question suivante…

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Quel est votre Pourquoi ?

Ben oui, Pourquoi ?

Nul besoin de préciser que si vous voulez une vie individualiste, votre POURQUOI c’est vous !

Et plusieurs options s’offrent à vous : jet-setter, trader, Paris Hilton, Nabilla, star égocentrique… Plaisanterie mise à part, il y a des stratégies pour gagner beaucoup d’argent, travailler moins longtemps, se constituer un patrimoine pour devenir peut-être rentier un jour, briller en société en choisissant un métier dont on n’a rien à faire mais qui offre un bon statut, faire la starlette… Mais bon… Vous pouvez plus simplement exercer un métier au service du capitalisme, sans éthique, qui pollue la planète, sépare les gens, les exploitent…

Mais dans ce cas, pas besoin de continuer la lecture de cet article…

Pour les autres qui auraient répondu ALTRUISTE… Avez-vous remarqué quelle est la question la plus fréquemment posée quand on rencontre un inconnu ?

« Et toi ? Tu fais quoi dans la vie ? »

Remarquez combien cette question est trop réductrice et s’attache à la forme, pas au fond. Rappelez-vous de vos rédactions en cours de français où on vous rabâchait qu’il ne fallait pas faire de hors sujet et qu’il fallait être plus attentif au fond qu’à la forme.

Eh bien pour être heureux au travail, c’est pareil ! Identifier au service de quoi on veut œuvrer est la base, la fondation même d’une vie professionnelle heureuse.

Cependant, beaucoup d’entre nous se laissent porter par le courant sans choisir au service de quoi ils veulent œuvrer et sous quelle forme ils veulent aider les autres, comment participer au monde.

C’est la grande différence entre le POURQUOI et le COMMENT.

« Ce qui est essentiel, c’est le Pourquoi, pas le Comment. » Mary Mann

Le problème vient de très loin…

Quand un enfant demande à ses parents pourquoi ils travaillent, que répondent-ils ?

« Pour gagner de l’argent ! »

Ben oui hein, c’est ballot… Marmonnez-vous en secouant la tête devant votre ordinateur (oui oui, je vous vois).

Cette malheureuse réponse va contribuer dès l’enfance à donner une image négative du travail, qui ne servira à rien d’autre qu’à gagner de l’argent (en aucun cas, ça ne peut être plaisant et épanouissant et c’est encore plus de la science fiction que de croire qu’on peut gagner de l’argent en faisant un truc qu’on aime – ben oui !). Mais c’est un autre point que j’aborde dans l’atelier sur la relation à l’argent.

Plus tard, à l’école…Nous devenons de futurs outils de production et pour nous insérer dans la société. Nous ne sommes pas accompagnés pour trouver ce qui nous anime ou nous pousse à agir. L’école est surtout conçue aujourd’hui comme un moyen pour trouver un travail et un travail est un moyen pour gagner de l’argent.

Vous me suivez ?

Nous sommes formatés pour trouver un travail pour gagner notre vie (oh quelle belle expression !) et qui plus est en CDI n’est-ce pas ?

Aparté : Vous a-t-on parlé de l’entrepreneuriat à l’école ? Non ? Ben moi non plus ! Normal, on nous inculque l’idée par défaut que le Graal est un CDI. Mais comme Corinne Berthaud le dit très justement : « C’est quoi la vie ? Le royaume des CDI ? Un prêt sur 30 ans et on attend le jour de l’an pour faire la fête ? C’est ça la vraie vie ? » (J’aborde ce point du salariat ou de l’entrepreneuriat dans un autre article car le salariat n’a pas toujours été la norme).

En conclusion, vous l’aurez compris : quand on est aligné dans un job qui fait sens, on ne travaille pas en premier lieu pour gagner de l’argent.

On travaille pour participer et apporter notre contribution à la collectivité, à une cause, à un Pourquoi. Car ça nous rend heureux et on se sent utile. Et on continuerait à le faire même si on n’en retirait pas d’argent, car c’est NOTRE TRUC !

Malheureusement dans la majorité des cas, on ne connecte jamais un travail à un BUT plus grand que soi, à un POURQUOI.Très souvent, on ignore tout bonnement quel est notre Pourquoi !

C’est ainsi que tant de gens se retrouvent dans des études sans aucun sens pour eux ou qu’ils sont perdus dans un secteur qui ne les intéressent pas… simplement parce qu’ils pouvaient les faire, 

Et ils vivent une vie qui n’a pas de sens, à contre-courant de leur nature, de leurs valeurs, de leurs priorités, à la fois dans ce qu’ils sont, font et la cause qu’ils servent. Ils sont au service de quelque chose qu’ils n’ont pas choisi en conscience !

Exemple réel : une personne pour qui l’humain et le lien social sont importants, qui a des valeurs écologiques et qui se retrouve informaticienne chez Total. Comme grand écart à la J-C Van Damme, c’est pas mal, non ? Mais surtout… ça fait mal à la longue…;-)

Donc si tous ces gens perdus ne se sont pas interrogés au départ, ils finissent par le faire un jour ou l’autre. Ils finissent par ressentir un gros problème existentiel et par être malheureux sans trop comprendre le diagnostic ni comment trouver une solution, car ils se sentent piégés par tout un tas de choses.

Et quand ils cherchent désespérément une issue, il est fréquent d’entendre :

« J’ai envie d’autre chose, mais je ne sais pas quoi faire… »

Ils pensent mystérieusement que la réponse est à l’extérieur d’eux-mêmes et que la réponse est d’abord dans le COMMENT et non dans le POURQUOI.

« Le Pourquoi sert à comprendre le SENS profond de notre action. » Mary Mann

Le POURQUOI c’est votre ballon qui vous suit partout au bout de votre main, et quand vous levez la tête vous le voyez et si votre action est en cohérence avec ce pourquoi, vous ne vous perdez pas en route, vous commencez même à vous respecter !

C’est comme les repères que prennent les voyageurs pour naviguer sur l’océan sans se perdre. Des repères lointains ou fixes, qui ne bougent pas comme l’étoile polaire par exemple. D’ailleurs, êtes-vous bien certain de suivre la bonne étoile ?

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Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

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J’ai quitté une réunion et ne suis jamais revenu

J’ai quitté une réunion et ne suis jamais revenu

Article de James Altucher
Rédacteur au The Altucher Report

James Altucher

Traduit par Mary Mann

Quand je suis tombée sur cet article, j’ai tout de suite eu envie de le traduire. Il illustre brillamment la quête de sens, une prise de conscience soudaine durant un meeting, le déclic puis le saut du navire… James Altucher, qui a vécu ce basculement, le raconte avec brio

Eh bien, je n’ai pas démissionné. C’était pire que ça.

C’était en plein milieu d’une réunion. Je m’ennuyais à mourir. En plus, j’étais nerveux car mon nouveau boss m’avait dit « Ne t’inquiète pas pour ça » suite à ma demande d’augmentation.

« Ne t’inquiète pas pour ça » veut dire « Va te faire ****** ».

Et ma jambe me faisait mal. J’étais tombé la veille sur le trajet pour aller déjeuner avec mes collègues.

Alors, au beau milieu de la réunion, j’ai prétexté d’aller aux toilettes. J’ai boité vers la sortie. J’ai dit au revoir à la standardiste. Je n’ai pas pris mon manteau, mon sac, ni même un des livres.

Il se pourrait que mon nom soit probablement encore sur la porte.

Tenté d’appuyer sur le bouton ?

J’ai pris l’ascenseur pour descendre 49 étages plus bas. Je suis allé à la gare centrale, j’ai pris le train vers le Nord sur 112 km. Je ne suis jamais retourné au travail.

Ils ont essayé de m’appeler et de m’envoyé des emails. Même plusieurs années plus tard, j’ai reçu un email de mon boss disant « Nous aimerions toujours t’avoir parmi nous ».

Je n’ai jamais répondu à aucun des emails ou appels, même pas le dernier. Vous pouvez me juger.

Ce n’était pas la manière la plus éthique de quitter un emploi. Et je ne suis pas très bon pour tout ce qui est de l’ordre de la confrontation.

Mais quelques fois, c’est trop. Quelques fois, tout s’additionne jusqu’à ne plus pouvoir bouger, jusqu’à ne plus pouvoir sortir du lit.

Qu’y avait-il de si mauvais, chéri ?… me dit mon ami imaginaire qui m’aime tous les jours.

A) Pour chaque dollar créé, 50-80 pourcents sont mangés par le boss ou son boss, ou le boss de son boss, ou une quelconque machine.

B) Pour chaque dollar ramené à la maison, 40 pourcents sont pris par le gouvernement, 10 pourcents sont pris par l’assurance santé, et quelques autres pourcents sont encore pris par le transport pour aller au travail.

C) J’étais dans l’illusion que mes collègues de bureau étaient de vrais amis. Au travail, tout le monde se poignarde dans le dos tout le temps.

« Au travail, tout le monde se poignarde dans le dos tout le temps. » – James Altucher

Salut !… Ca va ?

D) Si je parle à quelqu’un du sexe opposé, je dois lire trois manuels et signer des formulaires en triple exemplaires avec le RH pour être sûr que c’est ok. (Note de la traductrice : aux USA, le harcèlement sexuel au travail est très encadré et le moindre contact physique peut être mal interprété et engager des poursuites judiciaires)

E) Quand j’essaie d’impressionner les clients, je dois faire semblant de les apprécier.

F) Au petit-déjeuner et au déjeuner, je ne mange rien d’autre que de la mal-bouffe entre deux réunions qui broient mon âme.

G) De 6 h du matin à 20 h, soit je me prépare à travailler, soit je vais au travail, soit je suis au travail, ou je rentre chez moi après mon travail. Et ceci potentiellement pendant 50 ans.

H) Ma femme pourrait compter moins que n’importe lequel de mes jobs. Et après un moment, on oublie pourquoi nous nous sommes rencontrés, pourquoi nous sommes tombés amoureux, jusqu’à finalement n’avoir plus qu’une étrangère allongée dans mon lit près de moi pour le reste de ma vie. 40 années plus tard, tu meurs auprès d’une étrangère.

I) Chaque dollar que j’ai dépensé pour mes études était pour me construire un filet de sécurité juste au cas où « je tomberais ». Devinez-quoi : mon job est justement ce dans quoi je suis « tombé ».

J) Si mon boss crie après moi, tout ce que je peux faire est m’excuser. J’avais l’habitude de quitter l’immeuble et d’aller en bas de la bibliothèque publique de NY et de juste attendre de retrouver mon calme.

K) J’ai cartographié toutes les toilettes publiques dans un rayon de 6 pâtés de maison. Personne ne veut pisser près de son boss. C’est dégoûtant et humiliant.

« Trouvez le vrai sens de votre vie au lieu d’avoir pour moteur des buts financiers ou le plaisir » – James Altucher

Nous avons des mains pour aimer et créer. Pour toucher et inspirer.

Trouvez le vrai sens de votre vie au lieu d’avoir pour moteur des buts financiers ou le plaisir.

Quand vous trouvez un sens qui distribue de la valeur, de l’art, et aide les autres à accomplir leurs propres rêves, vous trouvez le bonheur.

Ce bonheur est ce qui vous pousse hors du lit chaque matin. Ce qui vous permet de créer de vrais liens avec les gens.

Ce qui vous permet de créer le monde dans lequel vous avez toujours voulu vivre.

Un jour, vous avez été un petit enfant

Un jour, vous avez été un petit enfant. Vous avez joué dans le bac à sable avec vos amis. Vous aimiez les gens et construisiez des châteaux. Maintenant, allez-y. Maintenant, allez et jouez encore. Le monde est empli de sens.

Trouvez le vôtre !

 

Quête de sens : quand partir de son travail ?

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Comment apprendre à Etre plutôt qu’à « Faire »

Comment apprendre à Etre plutôt qu’à « Faire »

Mary Mann

Pour ne pas vivre en somnambule !

Comment Etre au monde et ne pas résumer sa vie à une suite de tâches effectuées ? Chaque jour, pris dans le tourbillon quotidien, nous avons trop tendance à nous oublier. C’est ce qu’Anita Moorjani nous invite à méditer, riche de son expérience de mort imminente qui lui a donné une conscience élargie de la vie.

Anita Moorjani – qui a fait une expérience de mort imminente inspire aujourd’hui des centaines de milliers de personnes avec un discours qui invite à s’aimer soi-même, sans chercher à vivre une autre vie que la sienne.

« Quand je parle d’être plutôt que faire, c’est en référence au fait que notre culture est tellement concentrée sur le Faire – faire son travail, faire ceci ou cela – que nous agissons presque en état de somnambulisme, sans nous demander qui nous sommes vraiment.

On va à l’école, puis à l’université, puis on cherche un emploi, et à aucun moment on ne se demande :

Qu’est-ce que je veux vraiment faire ?
Qu’est-ce qui me donne de la joie ?
Quelle est ma passion ?
Est-ce que cette carrière nourrit ma passion ?
Est-ce que je suis vraiment mon appel intérieur ? »

« Nous agissons presque en état de somnambulisme »

On se pose seulement des questions du genre :

« Est-ce pratique ? Est-ce que ça va me rapporter de l’argent, du prestige ? »

Ce sont des choses liées uniquement au mental, et nous avons été conditionnés à fonctionner ainsi par nos parents, nos professeurs ou nos patrons.

C’est pourquoi j’insiste sur l’Etre plutôt que sur le Faire.

Si au contraire on fait les choses en conscience, et qu’on fait ce qui nous apporte de la joie, alors le Faire est un reflet de l’Etre, de qui nous sommes. »

Extrait d’un entretien avec l’INREES « Je suis revenue guérie de la mort » publié le 26/09/2016 – Auteur : Jocelin Morisson

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°4 à éviter

On a toujours tendance à vouloir agir précipitamment lors d’une envie de reconversion professionnelle. Et qui plus est, seul. Cela peut entraîner des erreurs coûteuses. Lesquelles ? Comment bien aborder une envie de reconversion ? Comment ne pas retomber dans les mêmes écueils du passé ?

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Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Reconversion professionnelle : erreur n°3 à éviter

Beaucoup d’actifs aspirent à un changement professionnel, mais l’origine de leur mal-être est-elle bien professionnelle ? Bien clarifier la raison source est capital pour entamer la bonne action. Une approche adaptée, qu’elle soit basée sur les compétences ou la thérapie, peut solutionner le problème.

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Maryanne Manneville

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Comment réussir à lâcher le travail qui vous fait vivre ?

Comment réussir à lâcher le travail qui vous fait vivre ?

Mary Mann

Arrêter de se faire des films pour briser ses chaines

Le marché du travail va mal. Pas seulement à cause du chômage. Depuis que la rupture conventionnelle existe, les demandes ont explosé ! Or, tandis que certains osent, beaucoup ne font que rêver à autre chose et ne passent jamais à l’acte. Pourquoi ? Car la peur les paralyse et leur auto-saboteur leur fait imaginer le pire, avant même d’avoir réfléchi calmement à leur projet. Cette simple introspection qui n’engage pourtant à rien, est une étape clé, parmi d’autres… Mais quelle est donc la marche à suivre pour réussir à lâcher le travail qui vous fait vivre ?

En 2013, 70% des 18-35 ans ne se retrouvaient pas dans leur job.

En 2014, 48% des français souhaitaient se reconvertir professionnellement. Néanmoins, beaucoup n’en restent qu’à l’étape du rêve… ou plutôt du cauchemar.

1-Pause… arrêtez le film !

Bien des gens rêvent d’une autre vie… Mais ne passent jamais à l’acte.

D’ailleurs, leurs croyances : « C’est impossible, de toute façon !» ou « Je n’y arriverai jamais !» sont si ancrées qu’ils ne passent même pas à la phase d’étude.

Pourtant quel risque y a-t-il ?

Serait-ce comme embrasser c’est tromper ? Est-ce que le fait d’échanger un baiser avec un flirt d’un soir un peu arrosé, va vous faire quitter foyer et conjoint sur-le-champ puis vous marier avec un autre, et tout ça dans les 2 jours ?

Ridicule.

Avant de changer de voie, pourquoi ne pouvez-vous pas tout simplement rêver,

puis réfléchir, bien avant de tester pour voir ?

 

Dans un désir de reconversion, nombreux sont ceux qui s’emballent.

C’est comme si le simple fait de penser et étudier une alternative allait les projeter instantanément dans une nouvelle existence aux antipodes de la précédente !

La simple évocation d’un changement, leur fait l’effet d’un saut en parachute… SANS parachute !

Ils se retrouvent alors face à leurs peurs les plus intenses ! Ils font soudain le Bernard-l’hermite.

« Oh mon Dieu ! Et si j’admettais ainsi clairement que je ne veux plus de cette vie-là ?

Si je découvrais qu’autre chose était possible ?!

Ou pire : Je vais finir sous les ponts ! »

Et à peine la pensée est émise que soudain : les violons, Fantine, Jean Valjean et Cosette arrivent…

Pour enterrer des rêves en bonne et due forme lors d’un plan séquence catastrophique et misérabiliste débouchant forcément sur le pire…

Vite, vite ! Pris de panique, ils remettent le couvercle sur leurs émotions, se déconnectent encore un peu plus d’eux-mêmes, jusqu’à la prochaine bouffée de ras-le-bol.

Pourtant le magma bout à l’intérieur ! Et d’expérience, il risque de devenir incontrôlable et voudra sortir un jour !

 

Mais, dites-moi…

Avez-vous déjà été projeté instantanément dans un supermarché à la simple idée d’acheter de la mayonnaise alors que vous faisiez votre liste de courses ?

Moi non.

Par contre, on a la possibilité de rêver un moment aux différentes recettes de mayonnaise et à leurs goûts : au citron, à la moutarde, avec des œufs frais…(Hummm avec des frites) sans rien acheter.

Pour autant, au moment de choisir, vous aurez déjà une bonne idée de pourquoi vous préférez celle à la moutarde et serez plus sûr de votre choix.

Tout ça sans rien faire d’autre que de réfléchir. Vous n’aurez même pas pris votre voiture. 🙂

2-Faire le point

 

interrogation photoQuoiqu’il en soit, vous l’avez certainement déjà observé :

l’envie de changer de travail démarre toujours par une crise, un mal-être et auquel on ne sait pas apporter de solution.

Car souvent, on a la tête dans le guidon, embourbé dans nos peurs et nos croyances limitantes.

C’est pourquoi il vaut mieux se poser et prendre le temps de réfléchir (faire un bilan de compétences) :

  • Où en suis-je dans ma vie ?
  • Qu’est-ce que je ne veux plus ?
  • Quels sont mes besoins essentiels auxquels je ne veux plus renoncer ?
  • Mes valeurs motrices dans ma vie ?
  • Et surtout mes priorités, mes gros cailloux que je veux mettre en premier dans mon seau pour être heureux ?

Il est important de se faire accompagner dans cette introspection pour nourrir notre réflexion au lieu de repousser toujours plus notre mal-être en croyant le faire taire.

D’expérience, on repousse ce que nous ne sommes pas prêts à affronter.

Or ce à quoi je résiste, persiste !

Dès que nous avons conscience que quelque chose ne va pas, c’est comme la pilule rouge dans Matrix : vous SAVEZ.

Nul retour en arrière possible ! Vous avez beau repousser l’échéance, votre mal-être reviendra toquer à la porte de votre cœur et tordre vos boyaux.

Et tôt ou tard, il faudra se pencher sur la question sous peine d’être malheureux encore longtemps… Avant d’atteindre le seuil critique qui nous fera passer à l’action… Mais dans la douleur et la confusion, ou qu’un événement extérieur (accident, maladie, décès…) nous fasse un électrochoc et provoque le même résultat. :-/

« Je ne te dis pas que ce sera facile, je te dis que ça en vaudra la peine. » (Art Williams)

Grâce à votre réflexion, vous saurez quel est votre Pourquoi et pourrez approcher votre Comment (la profession qui vous permettra de poursuivre ce But supérieur).

Vous aurez pris conscience de votre INTENTION dans cette vie au service de l’ensemble. Ainsi, vous aurez les éléments pour trouver votre porte de sortie, construire une projet cohérent avec vous.

Pas à pas, vous vous sentirez plus confiant car vous ne naviguerez plus à vue !

Vous aurez une idée claire de votre étoile polaire (celle qui vous guidera toute votre vie), pour vous diriger dans votre existence toujours en cohérence avec vous-même. Au lieu d’errer…

Alors, quand ça ne va pas dans votre vie, vous n’avez qu’un seul effort à faire : celui de prendre votre responsabilité vis-à-vis de vous-même puis de décider de vous faire aider pour aller vers plus de joie, de vie et une renaissance afin de vous honorer !

« Quelqu’un pourrait-il rallumer la lumière svp ? »

3-Voir et concevoir ce que vous ne voyez pas

 

Quand on a grandi dans un certain milieu, celui-ci influence notre mode de pensée.

Notre esprit se formate sur ce qui est admis dans notre milieu familial. Et cela n’épargne pas la catégorie socio-professionnelle ou le type de métier.

Moi-même, aucun de mes parents n’était entrepreneur, et longtemps, je n’ai même pas considéré cela possible pour moi.

Pourquoi ? Car cela ne correspondait pas à mon éducation et à mon « champ des possibles » à Moi.

Aujourd’hui, 92 % des emplois sont dans le salariat mais un rééquilibrage est en train de se produire, lentement mais sûrement.

 

 

Mais vous pouvez tout à fait vous former à un autre métier et rester dans le salariat.

Tout ça pour dire que parfois, des solutions sont à notre portée mais que souvent, inconsciemment nous les mettons de côté sans même y réfléchir.

Car elles ne correspondent pas à nos croyances.

Bien des croyances bloquent les gens, tandis que tout leur Etre appelle un changement.

Et beaucoup choisissent d’écouter ces croyances inconscientes pour rester dans le même schéma pourtant insatisfaisant et délétère.

Cette attitude les amène d’ailleurs souvent à à rester aveugle aux solutions et aux différentes portes de sortie… Pourtant à portée de mains.

peurAinsi, ils donnent à manger à leur auto-saboteur, qui s’exclame une fois repus : « Super ! Rien ne va changer ! Ouf, qu’est-ce que j’ai eu peur…! »

Croyez-moi, il y a des solutions que vous ne considérerez même pas tant elles sont inconcevables dans votre schéma de pensée et pourtant elles existent.

Mais elles sont simplement dans votre angle mort.

 

 

4-Démasquer vos peurs sous les excuses

 

Il n’est pas rare d’entendre comme argument : « J’aimerais bien quitter ce job si je n’avais pas des enfants à charge. »

Voici ce que Christian Junod, l’auteur de Ce que l’argent dit de vous, en dit : « Encore une autre prison… Un comble de faire des enfants pour en être prisonnier !

Au moment de mon départ, deux de mes enfants étaient encore étudiants et cela n’a pas été un problème car j’étais prêt à affronter l’inconnu du statut d’indépendant.

Plusieurs années auparavant, alors que je m’ennuyais déjà au travail, je n’avais pas été capable de partir, de changer de métier car je n’étais pas prêt intérieurement.

Mes enfants n’y étaient pour rien. C’est ainsi que bien souvent, les excuses que nous nous trouvons cachent une raison bien plus inavouable : notre peur. »

Prêt ? On ne l’est jamais vraiment ! On a juste peur !

Christian Junod poursuit : « Il n’y a pas de honte à avoir peur, ce n’est pas un problème. Ne pas se l’avouer en est un, car je ne peux pas transformer une peur non dite et c’est elle qui restera le moteur de mes décisions. »

Bien sûr, afin d’être prêt (mais on ne l’est jamais vraiment ! On a juste peur !), c’est mieux de préparer votre plan suffisamment.

Si vous passez du salariat à l’entrepreneuriat, il est possible d’avoir une bascule progressive si vous avez vraiment besoin d’une transition douce et rassurante.

Mais dans ce cas, assurez-vous d’avoir une énergie et une discipline d’enfer pour vous consacrer aux deux en même temps !

Si vous voulez changer de job en restant salarié, libre à vous de faire une formation de reconversion en dehors de votre temps de travail (idem pour l’énergie et la discipline).

Vous pouvez également souhaiter mettre un max d’argent de côté avant de faire le saut… D’ailleurs, peut-être vous faudrait-il travailler votre peur du manque et votre relation à l’argent pour vous aider à sauter ?

Mais parfois, il se peut aussi que vous soyez arrivé au bout du bout (ça arrive) ! Et que vous décidiez de partir grâce à une rupture conventionnelle car de toute façon vous sentez, tout au fond de vous, que 6 mois de plus sont tout bonnement IM-PEN-SA-BLES ! Vous pourrez tout à fait réaliser ce travail de réflexion après avoir appuyé sur le bouton du siège éjectable.

 

Tout est une question de choix et de priorités.
Quels sont les vôtres ?

5-Déterminer ce qui est vraiment important

 

Préférez-vous continuer à privilégier l’AVOIR : gagner autant pour pouvoir continuer à partir aux vacances à la neige et à la mer ou à l’autre bout du monde, histoire de supporter votre quotidien ?

Continuer à acheter toutes ces choses futiles pour vous occuper ou encore la dernière BMW ou le dernier portable à la mode pour montrer que vous avez réussi votre vie ?

Ou envisager de réduire votre train de vie et GAGNER en bonheur intérieur ?

Voulez-vous encore continuer à rentrer irascible et exténué, absent psychologiquement car vous avez fait le grand écart toute la journée entre :

  • vouloir partir en courant et rester là à faire des choses qui ne vous rendent pas heureux ?
  • Ou être vraiment présent à ce que vous faites et passer plus de temps avec vos proches ?

Avez-vous envie de continuer à vous morfondre et à dépérir ? Ou de vous lever chaque jour avec le sourire, et de sentir un feu à l’intérieur de vous ?

Ce feu qui vous porte et vous amène à vous surpasser avec bonheur… Au point que vous « oubliez » vos vacances à la neige et en Thaïlande…

Car finalement vous n’en avez plus autant besoin qu’avant puisque vous n’avez plus besoin de vous échapper de votre boulot ennuyeux qui vous occupait 300 jours/an ?

C’est une question existentielle qui mérite réflexion…

Alors, si vous prenez finalement la décision d’écouter votre cœur et de le suivre, mais que vous avez l’impression d’appuyer sur le frein et l’accélérateur en même temps…

Faites-vous accompagner pour passer ce cap et vous propulser vers de nouveaux horizons !

Vous pourrez y trouver votre Pourquoi et dessiner un nouvel avenir professionnel, afin d’être aligné professionnellement.

Et que diriez-vous de faire sauter vos barrières grâce à la méthode P.E.A.T. ? En travaillant votre peur de l’insécurité, votre tétanie face à l’inconnu ou encore votre manque de confiance en vos capacités ?

 

Mais un conseil : n’abandonnez pas avant même d’avoir commencé !

En conclusion, si quitter un emploi n’est pas facile, nul besoin d’en rajouter. En effet, beaucoup de personnes n’osent même pas y réfléchir de peur de conséquences fantasmées. La meilleure manière d’y parvenir est d’abord de vous accorder du temps pour faire le point. Puis d’explorer de nouvelles idées, de démasquer les peurs qui vous sabotent pour mieux les désactiver. Et enfin de déterminer ce qui est le plus important dans votre vie afin de passer à l’action !

 

Quête de sens : quand partir de son travail ?

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Coincé dans un travail qui ne vous inspire plus ? C’est l’histoire d’Isabelle. Mais s’avouer un manque de sens et écouter son véritable appel professionnel peut nous libérer. Afin d’oser quitter un emploi qui ne vous convient plus et réaliser vos rêves.

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Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

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Comment danser avec la vie ?

Comment danser avec la vie ?

Mary Mann

Ou l’art de se transformer pour mieux renaître !

Buddha l’a dit : la vie c’est l’impermanence. Pourtant, notre société n’a jamais autant érigé la stabilité qu’elle soit professionnelle ou personnelle, en but suprême de la vie. L’instabilité et le changement font peur… Tout en étant insatisfait par la routine souvent délétère. Mais… Et si la clé était de comprendre que nous ne sommes que de passage sur Terre et que rien ne dure ? Que la vie n’est que transformation perpétuelle ? Que vie et mort sont indissociables ? Cette conscience de l’éphémère ne serait-elle pas le meilleur moyen de nous pousser à réaliser nos rêves ? Pourquoi résister au changement alors que cela est aussi vain que de retenir sa respiration ? N’est-il pas temps d’apprendre à danser avec la vie ?

La Mort/La Vie : une danse éternelle

 

La conception de la mort est très culturelle.

En Orient, le contraire de la mort n’est pas la vie mais la naissance.

Effectivement, on conçoit qu’il y a un Après et que notre existence n’est qu’une expérience dans une destinée plus vaste…

En Occident, on oppose la mort à la vie.

On est dans la dualité : soit on est mort, soit on est en vie !

En dehors de ce raisonnement, point de salut ! Ce qui fait que beaucoup de gens ont peur de mourir.

D’ailleurs, rien que l’idée d’en parler les terrorise (c’est comme pour Voldemort dans Harry Potter, chuuuuttt !!! Celui dont on ne dit pas le nom…).

 

surprise

 

Eh bien désolée, non !

Ça ne marche pas comme ça : la mort fait partie de la vie !

Et la mort, qu’elle soit symbolique physique, n’est pas une fin en soi. Elle fait partie d’un cycle immuable de transformation naturelle.

Partout où nous marchons, il y a eu des humains, des animaux, qui sont morts…

Nous marchons « sur eux » et notre nourriture pousse dans une terre alimentée par nos ancêtres…

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier. C’est vrai pour la matière mais cette loi vaut aussi pour notre vie.

Nous devons tous mourir à nous-mêmes plusieurs fois dans une vie, nous transformer pour évoluer et mieux renaître.

La vie n’en est que plus savoureuse !

Nos multiples morts symboliques ne sont que des étapes de transformation qu’il convient d’accueillir pour évoluer.

Ne dit-on pas que toute chose qui se termine contient en elle les germes de la suivante ?

 

Contempler sa mort pour vivre pleinement

 

étonnéeMais quelle que soit notre croyance sur l’après-vie, le constat est là :

on a peur de mourir physiquement que si on n’a pas assez vécu

ou si on n’a pas vécu comme on l’aurait voulu.

Françoise Dolto a dit : « Avoir peur de la mort, finalement c’est avoir peur de vivre ».

Bingo ! C’est souvent ce à quoi les gens ont peur de se confronter.

J’ai souvent ce genre de personnes en thérapie. Peur de la mort, peur de la maladie… Peur d’oser changer de métier ou de travail !

Quelle belle victoire quand ils acceptent de traverser leurs ombres et de laisser leur ancien « Moi » mourir… afin de renaître.

Ils osent ensuite de nouvelles choses tout bonnement impossible avant !

A l’image de Solène, qui a sorti spontanément à son mari alors qu’il était réticent à sa reconversion : « Maintenant, je veux viiivre !!! » 

Mais le chemin est parfois long avant de s’avouer nos tourments. Pas vrai ?

D’ailleurs, beaucoup de gens s’affairent partout, tout le temps. Pour fuir leurs démons.

Ils s’occupent à d’innombrables activités, mettant la radio, la TV en bruit de fond pour fuir la solitude, leur vide intérieur, mais surtout leur vérité intérieure…

On ne sait jamais, des fois qu’ils se retrouvent seuls avec eux-mêmes !

Ça pourrait ficher les j’tons que des questions existentielles surgissent d’un coup, au détour d’un couloir :

« Qui suis-je ? »
– Hein ? Quelqu’un m’a parlé ?
Où vais-je ?
– Quoi ? Mais qui parle ?
Quel est le sens de ma vie ?
– Mais ça suffit à la fin !
Qu’est-ce que j’fous là ?
– Bon y’en a marre j’vais mettre la télé pour le bruit de fond !
-… »

Même Bouddha rigole !

Beaucoup de gens se remettent en question à des âges charnières, 30, 40, 50 ans.

Voyant que le temps file à toute vitesse, ils prennent conscience de certaines choses, de leurs regrets.

Mais d’autres évitent le sujet de leur propre fin, toute leur vie et font un bilan existentiel seulement une fois au pied du mur… (Top 5 des regrets des mourants).

C’est souvent la vie, par le biais de la confrontation à la mort, qui nous amène à faire notre bilan existentiel : un proche décède brutalement ou encore, on est soudain confronté à une maladie grave pour soi-même ou dans son entourage…

Cela nous amène souvent à nous remettre en question d’un coup, à penser à notre place dans l’univers, à regarder notre vie dans son ensemble.

Puis à poser des actes forts pour changer des choses qui ne nous conviennent pas et vivre d’avantage en cohérence !

« Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon, vous n’en sortirez pas vivant» – Bernard Le Bovier de Fontenelle. »

Avouer ses failles, ses faiblesses n’est pas facile.

De même qu’accepter sa propre mort et y faire face. Néanmoins, cette prise de conscience arrive tôt ou tard pour chacun d’entre nous.

Comme le dit Alan Watts dans Eloge de l’insécurité : « Abandonner toute tentative pour se soustraire à la finitude et à la mortalité est une étape régulière et normale sur la route de l’esprit. »

Mais cela demande du courage et de l’honnêteté.

Néanmoins, c’est une occasion de croissance formidable qu’il nous appartient de saisir…

Bouddha est-il mort… de rire ?

La mort : dernière étape de croissance

 

C’est le titre d’un livre d’Elisabeth Kübler-Ross, la célèbre thanatologue qui a accompagné des centaines de gens en fin de vie.

Elle parlait de la mort physique mais cela est aussi valable pour la mort symbolique.

Mourir à soi-même est une occasion formidable de renaissance.

La vie est un changement perpétuel, nul ne peut rester dans le même état pour la vie.

Cette vision n’est pas nouvelle : le bouddhisme dit bien que « la seule chose qui soit permanente, c’est l’impermanence ».

Intégrer cela, en notre chair, nous permet de vivre plus intensément dans l’instant ET en connexion plus forte avec le monde.

 

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Dans Le livre tibétain de la vie et de la mort, Sogyal Rinpoché a écrit :

« Avez-vous réellement compris et réalisé, la vérité de l’impermanence ?

L’avez-vous si parfaitement intégré dans chacune de vos pensées, chacune de vos respirations, chacun de vos mouvements, que votre existence en a été transformée ? Posez-vous ces deux questions : est-ce que je me souviens à chaque instant que je suis en train de mourir ainsi que toute personne et toute chose et est-ce que je traite en conséquence tous les êtres, à tout moment, avec compassion ?

Ma compréhension de la mort et de l’impermanence est-elle devenue si vive et si aiguë que je consacre chaque seconde de mon existence à la poursuite de l’éveil ? Si vous pouvez répondre par l’affirmative à ces deux questions, alors oui, vous avez réellement compris l’impermanence ».

Mourir à soi-même pour renaître

 

Nous mourons tous à nous-mêmes constamment. Mais toujours afin de continuer notre route vers l’épanouissement, d’évoluer et grandir !

Alors, pourquoi ne pas laisser la transformation se produire quand elle vous appelle ?

Ne freinez pas des quatre fers à cause de la peur !

Au contraire, accompagnez le mouvement, soignez à l’initiative du changement et servez-vous de son énergie pour instaurer du renouveau dans votre vie !

 

Je rencontre parfois ce genre de client en thérapie.

Ceux qui ont trop peur. Qui sont d’éternelles « victimes » de la vie. Calimero.

Ils sont tellement accrochés à leur identité victimaire qu’ils ne peuvent se résoudre à la lâcher.

Chaque progrès suite aux séances, les pousse dans leurs retranchements.

Mais quand ils se rendent compte que toute leur vie a été construite sur ce schéma de la peur de vivre, et de la plainte.

Et donc que tous les choix de vie faits en fonction, pourraient être remis en question ! 

Diantre ! Ça tangue fort !

Quelques-uns font soudainement marche arrière comme un Bernard-L’Hermite rentrant dans sa coquille…

Ils arrêtent la thérapie. La perspective d’un réel changement les a effrayés. Ils étaient pourtant si près du but…

Ils ne comprennent pas que le seul moyen de renaître est celui-ci : traverser ses ombres et laisser se produire une sorte d’effondrement intérieur. Accompagné bien sûr !

Parce que ce moment est celui de l’écroulement, il est aussi celui de l’espérance.

Après le temps de la nuit viendra le temps de l’éveil et de la Lumière…

Résister à la transformation équivaut à ne pas être en vie et à mourir à petit feu !

Quand on est malheureux dans une période de sa vie et qu’on aspire à autre chose, plus on attend et on résiste, et plus c’est dur !

Notre étincelle de vie est malmenée : l’ego et le mental prennent le dessus et nous enferment dans des peurs, une cage…

se cacherVos autosaboteurs, qui sont vos programmes internes pour maintenir le statu quo, tournent à plein régime pour que vous restiez exac-te-ment dans la même situation par peur de l’inconnu.

On s’invente des excuses pour éviter de passer à l’action.

On se berce d’illusions pour maintenir la situation « mais si, ça ne va pas si mal, oh et puis je ne suis pas si malheureux quand je vois les autres, y’a pire que moi… » etc.

D’expérience, je sais que c’est reculer pour mieux sauter. Car un jour la souffrance deviendra insupportable !

Mais comme le dit l’acteur Jean-Baptiste Lucien dans son film Dieumerci ! inspiré de son propre passage à l’acte :

« Pourquoi est-ce qu’on attend d’être dans les emmerdes, d’avoir rien à perdre, pour déterrer ses rêves de gosse ? » – Jean-Baptiste Lucien (film Dieu-Merci !)

C’est ce qu’Antoine Filissiadis, animateur de stages et auteur, dit a sa manière :

Le premier déclic : « On commence à se demander : est-ce que cette vie me plait ? Des gens entrent alors dans une souffrance et sont tristes.

Quand cette tristesse devient insoutenable cela les fait bouger car ils se disent : « je ne peux pas continuer à vieillir et mourir en continuant à faire ce qui ne me plait pas. Cela ne m’enrichit pas au contraire, cela m’amène vers le bas.
La plupart des gens vivent sans être connectés à eux car on n’est plus en contact avec son cœur. On a tous quelque chose à faire sur cette Terre… ce n’est pas forcément quelque chose d’extraordinaire !…
A un certain moment on prend conscience qu’on est prêt à « payer le prix » (souffrance, peurs…) : on veut sortir de soi et se réaliser.

Alors la vie vous offre des choses extraordinaires qui vous enrichissent bien plus que ce que vous avez cru devoir payer et finalement on ne « paie » pas. Mais avec le fait de ne pas avancer parce qu’on a peur, on reste dans la souffrance et on paie au final un prix énorme car on n’a pas réalisé ses rêves. »

Alors, Etes-vous prêt à danser avec la vie ? Prêt à renaître ?

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Maryanne Manneville

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Quelle est votre destination existentielle ?

Quelle est votre destination existentielle ?

Mary Mann

Où allez-vous ? Le savez-vous ?

On dit souvent que l’importance dans un voyage, c’est le chemin. Néanmoins, lorsqu’on cherche sa voie, il est essentiel de bien avoir à l’esprit une destination. Cela nous évitera d’errer, de prendre un mauvais parcours et de passer à côté de notre vie. Mais comment faire pour ne pas subir le courant général ni s’égarer ? Comment reprendre sa destinée en main lorsque nos rêves semblent s’éloigner ? Voici une feuille de route et des conseils pour respecter au mieux son itinéraire et ne pas finir dans l’errance ou pire : dans le décor !

Comment choisissez-vous votre destination ?

La vie est un voyage, et même si l’intérêt réside dans le chemin, c’est comme les vacances : avant de partir, vous avez bien une idée de où vous voulez aller ?
Non ?
À moins que vous ne fassiez comme Jim Carrey dans ce film drôlissime Yes man ?
Vous savez, quand il se trouve à l’aéroport avec sa petite amie et qu’ils ont décidé que la surprise sera la philosophie de leur vie un peu folle…
Ils vont au guichet et demandent quel est le prochain vol en partance et, quelle que soit la destination, ils doivent dire « oui ».
 
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Et là, ils tombent sur une ville du Nebraska aux États-Unis en plein hiver, où il ne se passe pas grand-chose… Mais pris par leur serment, ils y vont quand même, bien déterminés à ne voir que le positif et à délirer !
Je trouve le concept assez Fun cela dit…
Mais je suppose que quand vous devez décider de vos vacances, vous avez tout de même une idée de votre destination ?
Plutôt montagne ou mer ? Châteaux et musées ou VTT et forêt ? France ou étranger ?
 
Bref, vous mordez l’esprit ?
 
Imaginez maintenant que vous mourriez d’envie d’aller à la mer en France à Saint-Raphaël, car vous en avez toujours rêvé.
Que vous y avez repéré un super camping à 5 min des plages et des activités nautiques.
 
Wonderful !
Vous vous voyez déjà faire du yoga à l’aube, gonflant vos poumons de bon air iodé…

Mmmm… Une plage à l’aube !

Mais soudain PATATRA ! Une absence inexpliquée, et par vous ne savez quel procédé, vous vous retrouvez à Tokyo au Japon, parmi des gamines hystériques déguisées en manga devant la vitrine d’un bar à câlins…
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Et vous vous dites, mais qu’est-ce que j’fais là ??
Que s’est-il passé ?
Que fais-je parmi tous ces gens superficiels, moi qui rêvais du midi de la France, d’espace, d’authenticité et de communion avec la nature ?
Vous commencez à voir où je veux en venir ?
C’est un peu comme quelqu’un qui adorerait la nature, les chevaux, et qui se retrouverait comme assistante commerciale à Paris, dans une tour, à bosser dans la relation clients pour une boîte de marketing…

Posez bien les bases au départ

Trouver sa voie professionnelle est une tâche délicate et peut prendre parfois longtemps…

Ce délai dépend de la manière dont vous explorez le monde.

Mais si vous cultivez vos centres d’intérêt, que vous misez sur vos points forts, que vous avancez dans le respect de vos valeurs et de vos priorités, alors vous ne vous trouverez jamais bien loin de votre chemin. Encore faut-il les cerner !

Ainsi, qui êtes-vous exactement ?

 

Bien se connaître

  • Connaître ses forces et ses faiblesses

Téméraire ? Rêveur ? Anxieux ? Comment fonctionnez-vous ?

Il est capital de savoir non seulement sur quelles qualités et quels talents vous pouvez vous appuyer avec certitude, mais également d’être conscient de là où ça va pêcher…

Mettre au jour ses points faibles est certes inconfortable, mais cela ne veut pas dire que tout est gravé dans le marbre et que vous ne changerez pas ou ne vous améliorerez jamais.

En connaissant vos fragilités, vous pourrez décider de travailler sur vous pour les atténuer ou alors de composer avec. Car appréhender ses limites permet de mieux les surmonter.

En tout cas, un caractère n’est pas meilleur qu’un autre, même si certains sont plus faciles à vivre et d’autres parfois handicapants socialement. Alors, ne vous culpabilisez pas.

Au contraire, soyez honnête pour progresser et choisir ce qui vous convient, car vous mentir reviendra à vivre dans un perpétuel inconfort.

  • Identifier son intention et aspiration

À la question « que voudrais-tu faire quand tu seras grand ? », les enfants répondent souvent « maîtresse », « pompier », etc. (le FAIRE), mais jamais « enseigner », « protéger » ou encore « soigner » (L’INTENTION).

On nous apprend à nous définir par rapport à un métier, au lieu de mettre en valeur l’intention de notre action. C’est normal.

L’école nous formate à devenir des outils de production avides de compétition et non des êtres conscients de leur essence spirituelle, investis d’une mission au service du collectif.

Ce n’est pas étonnant qu’en devenant adultes, nous ayons tant de mal à trouver notre place au service du monde…

C’est pourquoi dans le bilan de compétences spirituel Orientation & Sens de vie, je vous aide à comprendre votre essence spirituelle et votre intention, et à formuler votre « pourquoi » pour ensuite découvrir le métier qui pourra s’harmoniser le mieux avec tout cela.

Cette démarche permet de donner du sens à son travail.

  • Respecter ses valeurs morales et motrices

Qu’est-ce qui est essentiel à vos yeux et qui vous pousse à agir ? Qu’est-ce qui motive vos actions ?
La liberté ? L’ordre ? Le pouvoir ? L’harmonie ?

Dressez consciencieusement la cartographie de vos valeurs motrices. Elle représente tout ce qui est important à vos yeux et guide vos actions. Leur non-respect entraîne irrémédiablement démotivation et perte de sens dans ce que vous faites.

Grâce à ce travail, vous aurez déjà de précieux indices pour orienter votre action et votre vie.

 

Prendre conscience de ce qui est important pour soi dans sa vie et le mettre au centre

 

Vous avez vu la cultissime trilogie « Retour vers le futur » ? J’adore le personnage de Doc !

Parfois, je rêve de pouvoir faire mon Doc à moi et de retrouver la grande Maryanne perdue que j’étais à 16 ans. Et je déboulerais en trombe dans ma DeLorean en criant : « Non Maryanne, ne fais pas ça ! C’est moi, je suis Toi dans le futur ! Si tu fais ce choix-là, tu tomberas dans le vortex de l’ennui infini et de la désolation de ton âme ! »

Ça m’aurait épargné bien des errances…

Mais en même temps, je ne saurais pas tout ce que je sais aujourd’hui et je ne pourrais pas vous en faire profiter au travers de mon accompagnement à la reconversion professionnelle, héhéhé 🙂 !

J’ouvre une parenthèse — il y a d’ailleurs une chose à laquelle je crois profondément : toute expérience négative contient un enseignement positif, vous apprend quelque chose sur vous-même. Il suffit de le voir et de se saisir de cette occasion pour rebondir. Jouer à l’alchimiste et transformer le plomb en or.

Alors si vous vous êtes planté de voie, tout n’est pas perdu !

Ça vous permet au moins de vous connaître par l’expérimentation et de dire, à l’instar de Scarlett Johansson dans le film de Woody Allen Vicky, Cristina, Barcelona  : «je ne sais pas ce que je veux, mais je sais que je ne veux pas ça ! » et d’identifier plus facilement vos gros cailloux.

D’ailleurs, vous a-t-on déjà raconté la fable des gros cailloux ? Si non, elle est juste en dessous.

Fable des gros cailloux

Afficher l'image d'origineUn jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux professeur n’avait donc qu’une heure devant lui. Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux professeur les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux professeur sortit un grand pot qu’il posa face à lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ».

Tous répondirent : « Oui ». Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ».

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot. Le vieux professeur leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :

« Est-ce que ce pot est plein ? »

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit :

« Probablement pas ! ». « Bien ! » répondit le vieux professeur.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une casserole de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Le vieux professeur leva alors les yeux vers son groupe et demanda :

« Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

« Non » répondit le vieux professeur « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : Ce que j’ai voulu vous démontrer, c’est que, si je n’avais pas placé les gros cailloux d’abord, jamais je n’aurais pu mettre tout cela dans le bocal ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience, de l’évidence de ces propos. Le vieux professeur leur dit alors :

« Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? »

« Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Prendre le temps … ? Ou… toute autre chose ? Et que faites-vous de vos gros cailloux dans votre agenda ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir… sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable, l’eau), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser la question :

Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? 

Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (votre vie) ».

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta la salle.

Que faut-il comprendre ?

Qu’il est hyper important de mettre dans le seau, en premier, les choses prioritaires et fondamentales dans votre vie !

Sinon, votre existence sera composée de choses dont vous n’aurez cure. Vous passerez alors à côté de votre bonheur et de votre épanouissement personnel.

C’est pour cette raison que dans le bilan Orientation & Sens de Vie®, nous faisons ensemble un important travail afin de cerner ce qui compte à vos yeux, notamment au travers d’un questionnaire unique que j’ai créé mais aussi d’autres outils. Ces derniers viendront enrichir votre réflexion, éclairer des points, en plus de vous guider vers votre vocation.

Et si on s’est trompé, comment retrouver sa voie ?

La vie est tout sauf un long fleuve tranquille.

Vous vous êtes trompé de chemin ? Certains auront envie de tout envoyer valser pour opérer un changement complet. Mais est-ce la bonne et unique solution pour vous épanouir ? A mauvais diagnostic, mauvaise solution.

L’idée communément admise : tout changer (radical)

À ce propos, j’aime bien un témoignage que j’ai lu dans Matin Magique, et qui illustre parfaitement cette connexion à soi-même et l’importance de garder son cap.

C’est l’histoire d’une personne qui voulait aller en Afrique depuis toujours. Elle sentait un appel vers ce lieu et avait envie d’aventure. Mais la pression sociale et familiale avait eu raison de son rêve.

Jusqu’au jour où, n’y tenant plus, elle a dû faire un choix. Celui de briser les chaînes qui entravaient son bonheur. Car la vie qu’elle menait était aux antipodes de ce à quoi elle aspirait !

Elle avait perdu son cap, mais a soudain viré de bord pour repointer son étoile polaire, plein nord sur elle-même ! C’est un exemple admirable de courage et de respect de soi. Voici son récit :

Récit de la jeune femme partie en Afrique

« Depuis mon enfance, j’avais envie de partir visiter l’Afrique. Manquant de moyens, je n’ai jamais pu le faire et mes parents ont toujours essayé de me convaincre de ne pas partir… de terminer mes études, de garder mon boulot stable, etc.

À mes 27 ans, j’étais mariée depuis un an; on venait d’acheter un appartement magnifique et on essayait d’avoir un bébé. J’avais tout. Un homme respectueux, un vrai «gentil», une place stable dans une école avec de super collègues.

Mais je n’étais pas heureuse. J’ai toujours été un peu en marge, mais je m’étais lancée dans la vie que la société me faisait miroiter comme celle qui apporte le bonheur. J’ai donc quitté mon mari, dont je n’étais plus amoureuse depuis longtemps, sans vouloir me l’admettre. Et j’ai postulé pour partir voir, enfin, l’Afrique.

Ça a été difficile… Quitter mes amis, annoncer la nouvelle à ma maman qui a du mal à couper le cordon. Mais j’ai pris ma valise et je suis partie.

« j’ai réalisé à quel point on nous met en tête quels sont les standards de vie et matériels qu’il faut avoir pour être heureux. »

Aujourd’hui, j’ai fêté mes 29 ans dans mon nouveau chez-moi, au Togo. Je vais avoir 30 ans, et je n’ai pas de mari, de labrador ou d’enfant en route (même si je désire être maman).

J’ai une salle de bain sans douche, je me lave à la bassine. J’ai une relation compliquée avec un homme, mais je me sens bien quand il est là, et j’arrête de penser à ce qui pourrait arriver avec lui dans un mois. Je profite de chaque moment, je savoure.

J’ai fait le point le jour de mon anniversaire, et j’ai réalisé à quel point on nous met en tête quels sont les standards de vie et matériels qu’il faut avoir pour être heureux.

C’est la première fois que je me sens aussi sereine, aussi fière de moi. Et je suis arrivée là en sortant des sentiers battus, en faisant ce qui me plaît réellement. En arrêtant de me dire «c’est normal» ou «c’est pas normal».

Aujourd’hui, je me force à lâcher prise, à ne pas toujours lutter contre mes envies et mes peurs, et cela me permet de me sentir mieux dans ma vie.

Je pense que le plus important est de suivre son instinct et de ne pas se limiter à nos plans d’avenir, car on ne sait jamais ce qui peut arriver.

O.
Lomé, Togo »

Et là, vous me dites de votre petite voix flûtée :
« Euuuh… Oui, c’est bien gentil, mais Maryanne, tout le monde ne peut pas tout plaquer comme ça du jour au lendemain ! »

Tout à fait, j’y viens…

 

La voie du milieu : se recentrer et se respecter

Non, on n’est pas obligé de tout quitter.

Tout le monde n’en a pas la possibilité ou n’a pas envie d’une transformation aussi radicale.

Mais de toute façon, on n’a pas besoin de tout révolutionner pour changer de vie, ni de partir sur un coup de tête en Afrique ou dans une bergerie au fin fond du Larzac si ce n’est pas notre truc ! (mais plus on aura fait le grand écart au départ, plus le virage pourra être raide…)

Non, un nouveau départ qui ne se transforme pas en mission suicide, demande avant tout de procéder à une sérieuse introspection et de faire le point pour trouver sa place et son axe de vie. On peut ainsi faire des choix en accord avec notre nature à l’avenir. Et il pourra s’agir de grands changements comme de simples ajustements (activités bénévoles, associatives etc…).

Encore faudra-t-il avoir le courage de les mettre en œuvre !

Car souvent, nous sommes notre propre obstacle. Nous sommes enfermés dans nos vieux schémas, et même si nous avons compris ce qu’il fallait changer, nous n’osons pas le faire. Nos peurs nous empêchent de respecter nos envies et notre nature, et d’aller vers une transformation salutaire.

En se libérant de ses peurs et de ses croyances limitantes, on vit différemment et cela permet d’oser ensuite un renouveau cohérent avec soi.

Car dès qu’on pense autrement, on voit les choses sous un angle nouveau et l’on n’agit plus de la même manière.

Ce qui nous paraissait impossible avant ne l’est plus !

 

La voie de secours : composer avec l’existant et corriger le tir

Parfois, vos rêves s’éloignent indubitablement. Comment réussir à dépasser cet amer sentiment d’échec ? Faut-il abandonner définitivement la lutte ?

Sachez que vous pouvez quand même vous rapprocher de votre cap.

Je prends un exemple : vous aspiriez à devenir footballeur professionnel. Mais vous vous blessez gravement. Vos rêves prennent fin brusquement.

Que faites-vous ?

Je crois savoir : votre première réaction va être de tout remettre en question par dépit, car le deuil de ce rêve brisé est trop dur à vivre ! Vous décidez de vous reconvertir en vendeur dans une boutique de bricolage ! Ben tiens !

Mais vous savez bien que ce n’est pas la bonne solution.

Changer de voie est une chose. Mais encore faut-il rester dans le sillage du métier de vos rêves pour vous épanouir.

Vous pourriez alors :
– chercher un emploi de vendeur dans un magasin de sport ;
– vous réorienter vers le journalisme sportif ;
– devenir entraîneur pour jeunes dans un club local pour le loisir.

Pour reprendre la métaphore du voyage : si votre destination de rêve est le pays du sport, mais que devenir sportif professionnel est inatteignable pour vous, choisissez malgré tout la région voisine, avec un métier qui touche à ce domaine, ou gravite autour. Car tôt ou tard, le chagrin sera passé et vous éprouverez un manque à vous être éloigné ainsi de votre passion. A moins que la seule chose que vous ayez visé au travers du sport ait été la célébrité !

De toute manière, lorsqu’un job s’éloigne de votre idéal, il faut que l’environnement dans lequel vous allez travailler ait le plus de sens pour vous, et respecte vos valeurs. Sinon, vous risquez d’abîmer au fil du temps votre motivation pour une profession qui vous plaît tout de même, mais qui n’était pas votre premier choix.

Autre exemple : un jeune homme veut être pilote de ligne, mais échoue aux examens. Son rêve est brisé. Il fait une reconversion vers le métier d’agent des opérations aériennes qui est à la fois technique et aéronautique. Il communique tous les jours avec les pilotes, vole par procuration et assouvit ainsi sa passion pour l’aviation.

Je vous laisse méditer sur ce point : « Bien s’orienter ne se résume pas à choisir un métier ».

Ainsi, vous avez noté que trouver sa voie ne se résume pas à choisir uniquement un métier. Il s’agit là véritablement d’élaborer un projet de vie. Vous avez également vu que pour y arriver, il vaut mieux bien se connaître afin de déterminer un objectif cohérent et aligné mais que cela consiste aussi parfois à bâtir un plan B de secours. Ainsi, vous pourrez garder votre cap existentiel. Mais tout ceci n’est pas un exercice facile, car on manque souvent d’objectivité sur soi. Alors si vous vous sentez perdu ou ne savez pas par où commencer, n’hésitez pas à vous faire accompagner.

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Appel découverte

Mon approche vous parle ? Des questions ?

Discutons-en et faisons connaissance lors d’un appel découverte !

Je répondrai à vos questions et vous aiderait à choisir l’accompagnement le plus adapté à votre besoin.

 


 

Maryanne Manneville

-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)

-Thérapie brève

 

Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !

Vannes FR-56 Morbihan

Tel : +33.(0)6 02 31 82 85

mm[@]marymann.fr 

  • Bilan de compétences individuel Orientation & Sens de Vie® : Bilan de compétences spirituel pour reconversion professionnelle en quête de sens et alignée spirituellement (Bilan de Compétences en ligne, à distance)
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Donner un sens à son travail : la clé de l’épanouissement

Donner un sens à son travail : la clé de l’épanouissement

Mary Mann

Et vous, concrètement vous faites quoi ?

Votre job vous déprime. Vous ne ressentez pas cette motivation au travail qui vous ferait pousser des ailes. Vous vous demandez parfois à quoi sert votre poste. Vous n’êtes pas le seul à éprouver ce mal-être. Partout dans ce monde en déliquescence, des personnes sont en quête de sens. Ils essaient de trouver une raison d’être concrète dans leur vie professionnelle et un sentiment d’utilité. Alors comment remettre du sens dans son travail ? Par où commencer concrètement ?

Le manque de sens rend fou

Les bullshit jobs (jobs à la con)

Les bullshit jobs sont un fléau des temps modernes.

Le démarchage téléphonique en est la parfaite caricature.

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Vous savez ? Quand l’interlocuteur vous appelle à midi, parle comme un robot sur un brouhaha infernal, veut vous vendre un truc que vous n’avez pas demandé et que vous raccrochez plus ou moins poliment…

Les bullshit jobs ont plusieurs caractéristiques communes : Ils se trouvent principalement dans le tertiaire, et sont souvent impossibles à définir en une phrase, quand ce n’est pas tout bonnement que la société pourrait s’en passer.

Car ce monde marche de plus en plus sur la tête. Cela fait longtemps que la Vie n’est plus au centre de l’action humaine et de la société !

Une organisation du travail irrationnelle

Vos journées sont abrutissantes :

– des tonnes de tableaux Excel à saisir ou de formulaires à remplir sans en voir la fin
– des réunions fréquentes qui brassent du vent et sont vides de résultats
– un langage truffé de sigles ou de termes en anglais pour paraître initié
– des avalanches de mails et d’appels de gens que vous ne rencontrerez jamais pour la plupart
– un travail de plus en plus virtuel
– des crises d’ennui liées à l’absence de tâches (bore out)
– une frustration due à un travail dénué de sens (brown out)

Vous ne comprenez pas ce que vous faites et ressentez un épuisement professionnel. Votre travail est ensuite contrôlé par des responsables hiérarchiques qui n’appréhendent pas plus le sens de leurs tâches.

Votre job manque de concret, est dénué de vie voire pire : il dessert peut-être la vie…

Ces conditions de travail absurdes vous empêchent de vous épanouir.

Et il y a de quoi ! Car l’impossibilité d’un individu à exprimer son identité unique dans le monde conduit inévitablement à une crise existentielle.

Elle engendre une souffrance et un écartèlement de son Être profond. L’individu ressent un sentiment de vide qui l’amène finalement à une quête de sens dans sa vie.

Un jour, j’ai vu un reportage sur une société aux USA qui a eu l’idée du siècle : livrer de l’essence partout où on les appelle, et même à domicile… Waouh ! Je dois dire que j’ai applaudi des deux mains cette initiative vitale pour l’humanité et l’avenir du monde !

En France, dans son article paru dans Le monde, Lorraine de Foucher raconte l’histoire de Jean :

« Il a fait une prestigieuse grande école en trois lettres, pour aller contrôler la gestion d’une société de transports en quatre lettres. “Le matin, quand j’arrive, il y a un ordinateur éteint. Le soir, quand je finis ma journée, c’est à nouveau un ordinateur éteint, ce n’est pas comme un boulanger, ou un charpentier, je n’ai rien fabriqué”, explique ce cadre de 38 ans.

“Je mets des chiffres dans des cases, et je compte. Parfois, je compte même les cases pour m’amuser. C’est quand même fou le nombre de cases qu’il peut y avoir dans un tableur Excel”, feint-il de s’extasier. Il se moque de sa propre condition, mais, pour l’heure, il continue de regarder passer les trains. Peur du chômage ? De gagner en sens de la vie, mais de perdre en niveau de vie ? ».

Malheureusement, les évolutions actuelles du travail depuis l’amplification de la bureaucratie, tendent vers plus de fonctions intellectuelles et nous coupent du sens des réalités et de l’essentiel.

C’est pour cela que des tas de gens « pètent » les plombs comme le raconte l’auteur : « Et plutôt que d’accepter que “ça sera vraiment ça toute notre vie”, ces salariés déploient alors des trésors d’inventivité pour aller chercher ailleurs un sens qu’ils ne trouvent plus.

Il y a trois ans, Anne s’est lancée dans des études de sociologie. Pour nombre de ses congénères, cela se traduit par une avalanche de reconversions artistiques, de tours du monde, ou d’entrepreneuriat en tout genre, du miel bio à la chaussure péruvienne. »

À la recherche de concret dans son travail

Certains jeunes diplômés se rendent malheureusement compte, lors de leur premier emploi et parfois après des années d’études, que le milieu dans lequel ils évoluent n’est finalement pas fait pour eux. C’est triste, mais salutaire néanmoins, car le plus tôt est le mieux pour corriger le tir et trouver sa voie.

En 2015, selon une étude APEC, 14 % des jeunes diplômés de niveau bac+5 ou plus disent avoir vécu un changement significatif d’orientation professionnelle dans les deux années suivant l’obtention de leur diplôme. « Un phénomène non négligeable », écrit l’Association.

On ne compte plus les ingénieurs ou autres détenteurs de diplômes supérieurs en école de commerce, qui se tournent vers des métiers manuels et deviennent paysans, boulangers, fleuristes, bouchers, etc.

Voici le cas de « Simon » relaté dans un article d’Adrien Barbier (Monde Académie) : À 25 ans, il vient de débuter une formation d’installateur sanitaire en alternance, deux ans après avoir obtenu son diplôme de Sciences-Po Paris.

Point de départ de cette reconversion, l’envie de « mettre les mains dans le cambouis ».   »Je ne me voyais pas passer mes journées derrière un ordinateur  », explique ce jeune homme bricoleur.

S’il n’a rien d’un marxiste chevronné, Simon n’en assure pas moins vouloir, par sa démarche, « se réapproprier les processus de production ». Réapprendre à faire des choses simples alors que, d’après lui, « la technologie nous dépasse tellement qu’on ne prend même plus le temps de la comprendre ».

Les cas de diplômés de grandes écoles qui se reconvertissent sont de moins en moins rares. Surtout lorsque, la trentaine venue, ils se lassent d’expériences professionnelles qu’ils jugent déconnectées des réalités quotidiennes.

C’est logique, car plus on est en quête de sens et plus on a besoin de se rapprocher du résultat concret de notre action, pour qu’elle soit réelle et visible pour nous.

Il s’agit là d’un signe très encourageant d’une certaine volonté de bien vivre et d’avoir une action concrète dans la société.

 

Reprendre contact avec le monde et se mettre au service des autres

 

cadres-en-quete-de-sens_full_dossierLes personnes en quête de sens sont lassées d’avoir le sentiment de ne servir à rien, ou de faire quelque chose qui ne leur apporte rien ou encore qui ne rime à rien existentiellement parlant.

Vous avez peut-être vu l’excellent documentaire portant justement ce titre « En quête de sens » de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière, sorti en 2015 ?

Ce film est l’histoire de deux amis d’enfance qui ont décidé de tout quitter pour aller questionner la marche du monde.
Nathanaël filme Marc qui travaille dans le marketing à New York, mène la grande vie et son rêve américain avant d’être frappé d’une prise de conscience brutale au sujet de la vacuité de ce qu’il fait, du manque (voire absence) de sens de son job.

Ils finissent par faire un road-trip sur de nombreux continents. Ils retrouvent notamment Vandana Shiva en Inde, voient un chaman en Amérique du Sud, rencontrent une professeure de yoga dans les Andes, etc.

Bref, ils reprennent contact avec la Terre et discutent avec des personnes ayant une interaction concrète avec le monde et leur communauté, en mettant leurs talents au service d’une cause utile et des autres.

Loin du « rêve américain » que vivait Marc à New York, la reconnexion avec la nature, très présente dans le long métrage, a de son propre aveu « reformaté son disque dur ».

A l’issu de leur périple, ils déclarent tous deux :

« Notre civilisation s’est construite depuis 200 ans sur une vision matérialiste et mécaniste du monde. Cette vision a séparé l’homme de la nature, le corps de l’esprit, et nié la dimension intérieure et le mystère de la vie. Elle a érigé la compétition comme une loi naturelle, l’avidité comme une qualité bénéfique à l’économie, l’accumulation de biens matériels comme finalité de l’existence… ». Marc de la Ménardière

À côté de ça, beaucoup savent que nous entretenons un système basé sur un grand mensonge : « Consommer ne rend pas heureux ». Nathanaël Coste

 

 

Entreprendre : un besoin d’aventure et de changer la société

C’est ce qui est arrivé à Guillaume Gibault, fondateur de Le Slip français.

Après de brillantes études à HEC, est venu le temps du premier emploi. Et aïe, aïe, aïe ! Il ne lui aura fallu que quelques mois dans la finance pour se rendre compte qu’il n’était pas à sa place.

Il a alors démissionné pour créer son entreprise Le Slip français. Elle vend des sous-vêtements de qualité, tous fabriqués en coton et dans des ateliers uniquement français.

Il avait envie de concret.

Devenir chef d’entreprise et participer à la relocalisation de l’économie matérialisaient exactement l’accomplissement dont il avait besoin à son niveau.

Ce job d’aventurier des temps modernes a redonné du sens à son travail. Aujourd’hui, ce jeune trentenaire blagueur cartonne.
Son slogan ? « Vous voulez changer le monde ? Commencez par changer de slip ! ».

Dans le monde des culottes, Victoria aussi, ancienne « stratège digitale » a créé sa marque « Madame porte la culotte » : une marque de lingerie riche de sens, qui concilie éthique et esthétique. Sensible à la cause féminine, elle voulait renouer avec la nature, au local, et offrir aux femmes de la lingerie confortable avant tout.

 

Redevenir acteur et responsable de sa vie

Se reconnecter avec la nature

Une question me brûle les lèvres et mérite d’être posée : Que savez-vous faire de vos dix doigts ? eyes-312093_640

cultiver photoC’est aussi cette question très simple que s’est posée Marc de La Ménardière quand il a découvert la Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles de Vandana Shiva.

Alors qu’il regarde tous ces Indiens s’affairer à planter, récolter, transformer pour d’abord manger et également recueillir des graines pour recommencer leurs cultures l’année d’après, il se demande ce qu’il sait faire concrètement pour vivre.

Sa conclusion est sans appel !
C’est alors qu’il est pris d’une frénésie de mettre ses mains dans la terre, d’aider au travail des champs et de faire quelque chose de concret. D’ailleurs, à son retour il a enfoncé le clou en se formant au maraîchage biologique.

Faut-il le rappeler ? Nos besoins fondamentaux sont : boire, manger, se vêtir, se loger. Bien sûr, il y a d’autres besoins comme aimer ou se divertir, mais ceux que je viens d’énumérer sont les bases vitales.

 

Où en êtes-vous ?

Vous êtes-vous déjà demandé si vous possédiez au moins une compétence permettant de satisfaire un de ces besoins vitaux ?

Ou participez-vous à une activité qui contribue directement ou indirectement à quelque chose d’essentiel à la collectivité ? À l’amélioration du monde ?

Est-ce que votre emploi vous rend heureux et fier ? Est-ce que votre travail permet au monde de bénéficier de votre unicité ? Si vous deviez mourir demain, est-ce que vous continueriez à faire ce que vous faites ?

Si vos réponses à ces questions sont insatisfaisantes ou vous laissent inconfortable, il est probablement temps de remettre du sens dans ce que vous faites. Prendre conscience de votre malaise est le premier pas indispensable vers un renouveau car on ne peut pas changer ce qu’on ne voit pas !

Pour retrouver de l’enthousiasme et du bien-être au travail, vous devez redevenir acteur et responsable de votre vie. Vous reprendre en main !

Donnez à votre travail une direction qui vous comble de joie. Prenez des initiatives qui vous parlent au cœur. Les choix que vous allez faire devront être en accord avec ce que vous êtes, votre essence spirituelle, votre intention, vos valeurs et vos priorités.

Vous pourrez ainsi vous reconnecter à votre âme pour comprendre ce que vous êtes venu accomplir, tant au niveau personnel (pour votre propre évolution) qu’au niveau collectif pour améliorer la société.

Il sera alors temps d’inventer votre chemin et d’oser l’arpenter.

Ainsi, la société moderne a donné naissance à une multitude de jobs dépourvus de sens, voire futiles qui nous ont éloignés de ce qui est important. Notre manque de compétences essentielles et le manque de concret nous rendent malades. Nous nous sentons inutiles et déconnectés. Même s’il peut être difficile de renouer avec Soi pour trouver sa voie et remettre du sens dans son travail comme dans sa vie, réapprendre déjà à faire des choses simples et primordiales, en connexion avec la matière, semble être un bon début afin de se relier à la réalité et à un sentiment d’utilité au quotidien. Alors, et vous concrètement, vous faites quoi ?

 

Quête de sens : quand partir de son travail ?

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