Fidélité familiale, quand tu nous tiens !
S’ennuyer au travail. N’est-ce pas un comble ? Comment peut-on accepter de s’ennuyer dans une activité qui nous occupe une bonne partie de notre vie ? Pourtant en 2019, six Français sur dix déclaraient s’ennuyer au travail. Et parmi eux, un tiers ne trouvaient vraiment aucun intérêt à leur travail. Erreur de casting ? Erreur d’orientation ? Bullshit job ? Quand certains se sont trompé de voie, d’autres se laissent simplement porter par la vie et finissent par échouer au hasard quelque part… par opportunisme. Mais d’autres se plient carrément à la pression familiale…
Laissez-moi vous compter l’histoire du mystérieux Modigliani barbu
L’aut’jour, j’ai regardé TébéSud
– Tébé Quoi ?! Vous voulez dire Teubé ?
Mais non ! 😄 La chaîne bretonne locale ! Sur le canal 33 !
Elle s’appelle TébéSud.
Je suis sûre que ça vous arrive aussi dans des moments d’égarement télévisuels… De finir sur des chaines improbables et locales 😳
Où on tombe sur des reportages du terroir, avec des présentateurs au charisme d’un hareng mort.
Et des sujets de reportages qui stimulent notre curiosité autant que notre appétit le serait par du poisson froid cuit de la veille et qui attend dans le frigo !
Hier, c’était un de ces moments-là… Juste après la 27, infos en continue… Oups, trop loin ! Mon doigt a ripé
Et je suis tombée sur un reportage sur la DNCS de Lorient, là où on fabrique des navires…
D’habitude je re-zappe direct mais là, inexplicablement, quelque chose a piqué soudain ma curiosité.
J’étais aimantée !
C’était dans l’atelier de l’usine. Machines énormes en arrière plan. Chalumeaux et tout. Un ouvrier mécanicien était interviewé.
Il respirait la joie de vivre.
Il ressemblait à un Modigliani barbu. Genre « sans vie »… Son visage morne me captivait.
Et malgré moi, je me suis mise à écouter en bruit de fond ce qui se disait…
Le journaliste : « Ton père travaillait ici ?
Ouvrier Modigliani : Oui, il travaillait ici
Le journaliste : Et est-ce que tu savais concrètement ce qu’il faisait à l’usine ?
Ouvrier Modigliani : Ah oui, oui – petits hochements de tête sans conviction – Il me racontait ce qu’il faisait.. Baaaaah, ça m’a plu… (je ne mets même pas de point d’exclamation tant c’était enthousiaste !) Suite à ça, j’ai voulu suivre un peu la même branche dans la mécanique navale, quoi. (regard morne)
Un ange passe et soudain, c’est plus fort que lui, il rajoute : Faut pas décevoir la famille.
Le journaliste : Ah ? La famille ?… – il cherche des précisions
Ouvrier Modigliani : Parce qu’il n’y a pas eu que mon père ici. Il y a eu mon frère et y’a actuellement mon cousin. C’est une histoire familiale.
Le journaliste : Donc il faut être à la hauteur alors ?
Ouvrier Modigliani : Alors… P’têt pas que j’irais jusque-là. Mais euh, c’est une suite logique quoi. Montrer qui on est…
(Moi : oO)
Le journaliste : Euh d’accord… – il a l’air dubitatif quand même, il cherche à poursuivre – Donc vous êtes une lignée d’ouvriers quoi ?
Ouvrier Modigliani : Oui, oui on peut dire ça. C’est toujours bien de suivre un peu ce qu’ont fait nos parents, quoi. Et de continuer… Même lui mon père, je pense qu’il est fier de moi…
Le journaliste : Ah oui ?
Ouvrier Modigliani : Oui, oui… Il ne le dit pas mais je pense qu’il est fier.
Le journaliste : Il te demande de raconter ce qu’il se passe justement ?
Ouvrier Modigliani : … Ah ? Comment ça se passe ? (il comprend la question à retardement) Oui – petits hochements de tête – Oui, oui. Il me demande comment qu’c’est, avec ses anciens collègues de boulot. Un p’tit résumé toutes les semaines, quoi… (non non, toujours pas de point d’exclamation !)
Le journaliste : Ah oui, quand mêêême… dit-il en ralentissant la voix
Ouvrier Modigliani : Et puis moi aussi, je suis fier de lui raconter, comment ça va l’chantier…
Un ange passe. Suspension du temps fugace.
Et LÀ… La question qui tue !!!
Le journaliste qui est sûr d’avoir ENFIN percé le secret de ce Modigliani barbu, se lance tout sourire et la voix vibrante :
Le journaliste : « T’es heureux tous les matins quand tu vas bosser ? »
Le couperet tombe
Ouvrier Modigliani : « Heureux ? Nan… Je viens travailler en fait. Voilà. Je viens juste toucher mon salaire«
Fin de l’interview du Modigliani barbu.
Et bam ! 😳 La mâchoire m’en est tombée.
Je crois que si vous aviez vu mon visage, vous auriez ri !
Les yeux écarquillés et la moue de De Niro : Gloups !
Nan, mais sérieux ?
La phrase qui glace le sang : « Faut pas décevoir la famille »
Et vous ? Vous avez choisi votre métier comment ?
Pour pas décevoir la famille ? Pour faire plaisir aux parents ? Pour échapper au chômage ? Ou pour contribuer au monde en utilisant vos talents ?
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Mary Mann
-Reconversion Professionnelle en Quête de sens (Bilan de compétences spirituel en ligne)
-Thérapie brève
Je vis en Bretagne mais je travaille partout (grâce à internet) !
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